Il existe une nature de l’homme, qui se donne à saisir sous des incarnations multiples et des modalités variées. De cette nature de l’homme se dégage une exigence : celle du bien commun. Il s’en dégage aussi un impératif moral : parvenir à l’excellence de soi en pratiquant l’éthique des vertus." je ne pourrais pas mieux dire.
Ni plus romantiquement boursouflé. Si cela était, le communisme aurait réussi. Hélas, c’est l’origine de ses cent millions de morts qu’on trouve dans ce genre d’illusions délirantes.
Interrogez les chinois ou des africains pour savoir s’ils ne souhaitent pas être plus libre !
Mais alors il faudrait commencer par demander à chacun d’eux ce que cela signifie, très précisément, pour lui Etre libre. Les quatre cinquième en seraient réduits à répondre : - Et’ lib’... ben... heu... ça veut dire êt’ lib’, quoi !
Bien des Français seraient tout aussi empruntés et finiraient par lâcher : - Ben, c’est dire que Sarkozy est un con, sans risquer d’aller en prison.
la guerre en Irak pour imposer la démocratie est évidemment contraire à la dignité des irakiens...
Non, la guerre en Irak pour imposer la démocratie était contraire à l’identité des Irakiens, pas à une hypothétique dignité, dont ils n’ont même pas conscience. La grosse erreur de Bush a été de croire qu’après avoir écrasé l’Irak, les Ricains, leurs urnes, leurs isoloirs et leurs bulletins de vote seraient accueuillis à bras ouverts par des Allemands et des Japonais, moustachus, en chemise de nuit...
Tout ça, parce qu’il pensait exactement comme toi, Kaminski. Puisque tous les hommes ont la même dignité, le même horizon, et le même je ne sais quoi encore, il n’y avait aucune raison pour des Irakiens bombardouillés ne reçoivent pas la démocratie avec le même empressement et le même zèle que les Allemands écrasés et les Japonais broyés de 1945.
Pauvre Bush qui se voyait entrer dans l’histoire comme l’homme de la Paix au Moyen-Orient, la démocratie étant, à partir de l’Irak, appelée se répandre dans toute la région comme un irrésistible tsunami de valeurs universelles de paix, de tolérance et de prospérité.
Et pauvre Kaminski qui s’engage mêmement sur la voie pavée de bonnes intentions des chimériques, des illuminés, des assembleurs de nuées et des songe-creux.