"Un client, l’entreprise X demande un prêt de 100 000 € à cette banque unique, qui accepte ce crédit compte tenu des garanties de remboursement, capital et intérêt, que lui apporte l’entreprise X"
Il vous manque le 3eme acteur, celui qui acceptera la monnaie en échange de sa production.
"La monnaie scripturale n’est finalement qu’une dette de banque commerciale qui circule, un élément du passif bancaire accepté comme moyen de payement ; l’essentiel est que cette créance soit reconnue comme une véritable monnaie."
Vous l’évoquez ici, mais vous ne donnez pas de motif qui puisse faire reconnaitre cette monnaie comme une veritable monnaie (je ne parle pas du court légal).
J’attend plus de précision sur ces points
"Prises dans leur globalité, les banques commerciales ont un pouvoir de création monétaire potentiellement illimité.
MAIS"
Non (voir question précédente)
"Parallèlement à la monnaie scripturale émise par les banques commerciales les agents (entreprises, ménages, collectivités) utilisent d’autres monnaies que les banques commerciales ne peuvent pas créer et qui créent des « fuites » dans l’ensemble du système.
Ces fuites sont de 4 natures :
1 – les billets et pièces : monnaie fiduciaire dont la création est réservée à la banque Centrale
2 - les besoins en devises que la banque commerciale va devoir se procurer auprès de sa banque centrale
3 – les fuites vers le Trésor Public (ce qui n’est pas le cas aux USA où le Trésor Public dispose de comptes auprès des banques commerciales)
4 – la fuite des réserves obligatoires (chaque banque commerciale est obligée de maintenir sur son compte à la banque centrale une somme qui peut être ou non rémunérée. Ce montant des réserves obligatoires est calculé pour l’essentiel en proportion de la masse des dépôts des clients : par ce mécanisme, la Banque Centrale augmente donc le besoin de refinancement des banques commerciales. Dans la zone euro, ces réserves sont de 2% actuellement)"
Donc selon vous, sans banque centrale un systéme banquaire ne peut exister car incapable de produire une monnaie fiduciaire ayant la moindre valeur reconues (production infinie de fausse monnaie).
Les historiens seraient morts de rire à vous entendre.