Je lis et je relis ce fil, et effectivement j’ai l’impression qu’il y a un gros malentendu :
Je vais tenter de le dissiper, mais peut-.être fais-je erreur.
Donc d’un côté Illel, praticien révolté qui constate une certaine impunité en matière de viol incestueux, conséquence d’un tabou sociétal. Soudain, les associations travaillant suir le sujet trouvent un relais en la personne d’une député UMP. Illel n’étant pas juriste, il en déduit peut-être hâtivement que va être mis fin à un "vide juridique", expression qui comme je l’ai montré plus haut est un non-sens en terme de droit francais (excusez pour la cédille, j’utilise un clavier espagnol que je ne maitrise pas).
Le problème étant qu’il ne suffit pas qu’un crime soit défini comme tel par la loi, pour que ce crime soit puni. Or en France, vous m’en voyez désolé, on ne sait pas régler un problème sans recours à la loi (c’est d’ailleurs, Illel, un sujet d’étude intéressant pour l’anthropologue).
Donc voilà comme j’envisage le débat, en espérant apporter un peu d’apaisement à ce fil qui à mon avis s’est quelaue peu égaré :
il se trouve que l’opinion (je préfère "imaginaire collectif") s’est intéressé aux atteintes sexuels sur les enfants, tout en se focalisant sur son expression la plus marginale, celle du pédocriminel prédateur et des réseaux. Ce qu’on peut comprendre aisément , c’est plus vendeur et évite d’instaurer un climat de méfiance au sein des familles (élargies aux proches). Les juges (et les policiers ou gendarmes dans les phases préliminaires) sont, qu’on le regrette ou non (mais il serait hypocrite de le regretter, ou du moins de le regretter uniquement quand ca nous arrange) sensible à l’opinion. Pourquoi jugeraient-ils différemment que la société dont ils font partie ?
Donc, comment sensibiliser la société au problème des viols incestueux ?
J’espère ne pas m’être trompé dans mon interprétation, mais je compte sur vous pour me démentir :
Bien à vous tous