@Mathieu,
je réponds donc aujourd’hui à votre long commentaire...
Il y a des interprétations que vous faites de mon article qui me paraissent fondées même s’il y aurait à discuter plus avant.
Sur un certains nombre de points j’ai répondu à taverne des poètes, notamment sur l’aspect culturel et social.
Naja a aussi amplement répondu à certaines de vos interrogations.
Il en reste deux que je me dois de relever : la peur d’une société coercitive, le moralisme dont je ferai preuve.
Sur la peur d’une société qui dérive de plus en plus vers le contrôle et l’assujettissement des personnes jusqu’à les rendre objet. Cette peur, dites-vous vous conduirait à limiter les recours à la criminalisation. Le point de vue se défend et pour d’autres aspects de notre vie, je le défend aussi. Mais quand il s’agit d’une atteinte grave portée à la structuration de la psyché de l’enfant, au point de léser ses possibilités d’adaptation à sa vie d’adulte ; quand, de surcroît, cette atteinte tend à à s’épandre comme un fléau, je m’interroge et je cherche à comprendre pourquoi, un jour, le terme inceste a disparu du code pénal français. Je me demande également à quoi tient ce déni de la souffrance des victimes qui, pourtan, ne manquent pas de la dire.
Je vous invite à faire face aux mêmes questions.
J’ai aussi constaté qu’au nom de la compassion on était prompt à prendre en charge, sans broncher, un surcroît de criminalisation, dans d’autres circonstances non !
Que l’on prenne en charge des victimes d’accidents, de catastrophe, pas des victimes d’inceste, me surprend...
Dans une société en dérive, je l’ai écrit plus haut, plutôt que de me dire, comme le font certains, souvent ici même, qu’il n’y a pas d’autre alternative que de subir ce qui est, j’en reviens aux sources, au valeurs fondamentales qui fondent toute société. Et j’y trouve en plus des mots Liberté, Égalité, Fraternité, et, en application le devoir individuel et collectif de protection de l’enfant et de ses droits, le droit de transmission aussi. Dès le xiie siècle en Afrique existait déjà un code des droits humains qui comporte ces éléments si souvent appris.
L’innocence angélique de l’enfant ... ce n’est pas trop mon trip. Que l’enfant puisse s’épanouir dans un environnement sécurisant et nourrisier, tant au point de vue intellectuel, qu’affectif me paraît s’imposer.
Dire que revenir à ces fondamentaux relève de la morale, hé, bien pour ceux qui le voient ainsi, j’assume avec fierté !
Sur le fond, s’agissant d’une implication politique, je n’entends pas me faire prendre en otage par différents slogans qui me paraissent fondés par endroit mais opportunistes sur d’autres.
La peur, la pseudo sur-victimation, la société contrôlée en font partie.
Pour le reste j’ai, me semble-t-il déjà répondu ici et là...
Bien à vous
27/02 15:47 - Illel Kieser ’l Baz
@aquad69 Ici, vous vous trahissez : pourquoi spécialement les visages "masculin" ? (...)
27/02 11:35 - bibi
Je réponds au message de Thierry : faites un tour sur le site de l’AIVI (Association (...)
12/02 10:57 - Naja
12/02 10:56 - Naja
Une trentaine de commentaires ont sauté. Peut-on savoir ce qu’il s’est passé ? (...)
08/02 22:38 - xa
Décidément, vous avez du mal avec la langue francaise .... Ca commence à me fatiguer. Le (...)
08/02 11:52 - Naja
« A moins qu’un commentateur sur un forum ne doive ouvrir son dictionnaire pour (...)
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