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Commentaire de Avallis

sur Tunisie : la GB réorganise son attaque, la France renforce sa défense !


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Avallis Avallis 30 janvier 2009 16:35

"Et s’il s’agit d’un domaine où les langues seront presque à coup sûr utiles, commercial ou ingénieur, pourquoi ne pas lui laisser un choix de quelques langues ? Tant pis pour le gars s’il choisit mal, mais s’il veut aller vendre des produits français en Chine, et qu’il pense que le mandarin lui sera plus utile, c’est son droit, et i la probablement raison."

>>C’est difficle d’imposer un choix a quelqu’un ne sait pas pourquoi il devrait le faire ni en connait les consequences. Les langues etrangere s’apprennent pour la tres grande majorite de la population a l’ecole vers 11ans, c’est a dire alors le monde dans se diversite n’est pas encore mesurable.
Plutot que de faire un choix entre des langues qui ne serviront que dans un cadre defini, il vaud mieux apprendre ce qui peut etre utilise n’importe ou. Le mandarin ou le francais ne servent pas a grand chose en dehors de ces pays. De plus non seulement on apprend l’anglais en France mais en plus les autres pays du monde apprennent l’anglais aussi.

 

 

"De toute façon, la France se doit de proposer une formation complète en français, le reste devrait être optionnel.
En ce qui concerne la défense du français universitaire, de nombreuses actions sont possibles, soutenir en partenariat avec la francophonie des revues scientifiques en français, établir un index des publications des chercheurs dans les revues francophones, avec à long terme l’émergence de revues de haut niveau concurrentes du monde anglo-saxon, favoriser ou imposer la pré-publication en français, par exemple sur HAL (Hyperarticle en ligne), ce qui ne prive pas les chercheurs de publication dans la revue de leur choix, car même les grandes revues anglophones acceptent des articles passés en ligne, s’ils sont bons, car ils ont aussi besoin d’avoir de la matière, etc, etc."

>>C’est une cause perdue que de vouloir faire des publications en francais pour concurrencer le monde anglo-saxon, par ailleur c’est pas anglo-saxon mais americain. Au sein de l’europe, les echanges se font en anglais alors au niveau internationals, il y a peu de chance d’avoir des lecteurs en francais.

 

"Une revue française de cardiologie est passée à l’anglais il y a quelques mois... A ce rythme, les manuels d’étudiants eux-mêmes seront en anglais dans quelques années, car leur écriture, utile, ne « rapporte » pas de points dans le classement des chercheurs selon les critères anglosaxons, surtout des ouvrages en français ! Tout est lié, demain, peut-être que la traduction du manuel Merck sera le seul bouquin de pathologie actualisé...
Fermer la télé French 24, véritable subvention payée par tous les Français à l’anglais mondial, interdire les cursus Erasmus mundus en anglais, etc, etc. Des tas de possibilités, seule la volonté est absente, car ce gouvernement est totalement à fond pour l’anglais langue de l’UE et pour « l’intégration de l’enseignement universitaire européen », cf. les propos de Pecresse et Darcos, entre autres."

>>J’ai ete etonner effecitement de decouvrir france24 en anglais. Je pensais qu’elle etait en francais au meme titre que BBC world est en anglais. Enfin, il reste TV5 mais son reseau de diffusion se reduit dramatiquement.
Pour ce qui est des revues republiees en anglais c’est un effet de rentabilisation des impressions pour avoir n’avoir qu’une seule publication et aussi s’exporter facilement.

 

"En fait, il faut choisir entre capituler ou résister."

>> Il y a une troisieme voie : celle de l’adaptation qui n’est qu’une autre forme de l’evolution.
Un bel exemple d’evolution est au debut de la renaissance, a Florence, entre Cosimo et Lorenzo de Medici. A l’origine seul l’elite avait acces aux manuscrits ecris en ancien grec. Les poetes ou philosophes redigaient en grec voir en latin mais cet elite s’est democratise et tous les arts ecrits ont ete d’abord retranscrit en toscan et en suite les artistes ont ecrit directement en toscan. Ce fut l’arret du monopole du grec en matiere de sciences et philosophies. Par ailleur, depuis ce temps la, le toscan est devenu la langue d’Italie.
 

 


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