Non, nous n’avons pas le même point de vue. Vous vous réfugiez à nouveau derrière une prétendue confusion entre inceste imposé et librement consenti pour dire que nous sommes d’accord, alors que clairement, nous ne le sommes pas.
Vous dites :
" Dans l’abus sexuel incestueux, c’est l’abus qui est condamnable, le caractère incestueux n’étant qu’une circonstance particulière.
Il reste donc, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, que je comprends que les victimes de relations incestueuses non voulues veuillent la reconnaissance de ce crime à part entière.
Je le comprends mais je n’en vois pas l’utilité car ces victimes sont d’abord et avant tout des victimes de viols ou d’attouchements non désirés. Mais soit. "
J’explique que l’inceste imposé comporte au moins trois types d’atteintes qui chacune constitue des préjudices de nature distincte : violences sexuelles, maltraitances familiales, transgression imposée d’un interdit fondateur de toute culture.
Une seule d’entre elle est prise en compte dans le viol ou l’agression sexuelle... qui ignore la répétition des faits.
Par ailleurs, j’ai exposé la spécificité de la contrainte incestueuse, laquelle n’est pas prise en compte dans la définition des délits et crimes sexuels.
Considérer que le lien de parenté entre agresseur et victime n’est qu’une circonstance aggravante du crime revient à nier au moins la dernière des trois atteintes.
C’est comme si des actes de torture et de barbarie avec séquestration étaient définis dans le code pénal en circonstances aggravantes de l’infraction de violences volontaires... et que vous défendiez cette non qualification en arguant que dans des relations sado-masochistes on peut consentir à subir de telles situations.
Vous n’êtes pas disposé à entendre ce qui est dit ici, ni à considérer la mauvaise foi de votre propos. Soit.
J’étais en train d’écrire un dernier commentaire plus axés sur l’observation du traitement actuel des cas d’inceste en justice. Ci dessous.