@tous
Proposition de définition de l’inceste :
Commet un inceste quiconque, sachant qu’une autre personne est, par les liens du sang, son père ou sa mère, son enfant, son frère, sa sœur, son grand-père, sa grand-mère, son petit-fils ou sa petite-fille, selon le cas, ou par les liens du mariage, son beau-père, sa belle-mère, son demi-frère, sa demi-sœur, a des rapports sexuels avec cette personne.
Inspiré de l’art. 155 du code criminel canadien.
Les rapports sexuels commis sous la contrainte, la persuasion, l’autorité, la violence, le chantage relèvent de cette définition.
Ajoutons que le code criminel canadien - qui inscrit l’inceste dans son code criminel – ne tient compte que des liens du sang et actuellement les praticiens et acteurs sociaux canadiens demandent une modification de cette disposition pour l’élargir à tous les liens familiaux.
De nombreux acteurs sociaux se mobilisent pour faire évoluer ces définitions.
En France, contrairement à ce que certains pourraient penser à la lecture des commentaires "négateurs", voire injurieux, nombreux sont les praticiens de la médecine, du champ social, de la justice qui s’insurgent contre la manière dont sont traitées les victimes d’inceste. Ce n’est pas parce qu’ils semblent transparents au vu des publications qu’ils n’existent pas. Certains praticiens préfèrent rester discrets mais efficaces.
Un site de documentation canadien :
très intéressant car il donne à télécharger des document PDF utiles pour les parents et les éducateurs.
En France la base documentaire du même type est d’une pauvreté inouïe.
Le site enfancedanger.com propose cependant des dossiers très élaborés. Sa base documentaire devrait être enrichie dans l’année, notamment par une description approfondie des conséquences de la pédocriminalité intrafamiliale, dont l’inceste et une esquisse de théorie de criminologie des prédateurs familiaux.
Pour ceux qui agissent dans le secteur professionnel, la fondation Marie-Vincent, au Canada (Montréal), tient à disposition des professionnels une abondante documentation théorique et clinique. Trop peu connue, trop ignorée mais très pertinente en matière d’accueil des jeunes victimes, des plus âgées et aussi en matière de prévention.
Contact : Lucie Joyal
Bonne suite à tous.