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Commentaire de Luc BOUTET

sur Un nouvel « Outreau » ?


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Luc BOUTET Luc BOUTET 31 janvier 2009 14:52

Cher JL

Quand on écrit un article on devrait avoir l’humilité de bien réfléchir sur le fait que l’on a été assez clair - ou pas - et si un petit détail, sans alourdir l’article, ne serait pas le bienvenu. Visiblement j’ai péché et je vous prie - vous-même et tous les lecteurs qui sont restés sur leur faim d’information - de bien vouloir m’en excuser. Je vais donc essayer d’être clair !

  1. Fait Nouveau ou témoignage  : Nous sommes bien en présence d’un "fait nouveau", en tous les cas, la Commission de Révision des Condamnations Pénales, l’a considéré en tant que tel ! La jeune fille qui avait déclaré avoir été violée par Loïc SECHER, viens dire maintenant (et écrire, et confirmer à plusieurs reprises, dans des lieux et devant des personnes qui permettent d’affirmer qu’elle agit sans "pressions") qu’elle a menti. Il s’agit vraiment d’un fait nouveau et d’importance puisque le fondement même de la condamnation est remis en question. Il s’agit bien, encore une fois, d’un fait nouveau qui devrait permette la revision du procès de Loïc SECHER.
  2. Le nouvel Avocat  : Au moment des faits elle avait 14 ans et ses parents avaient désigné un Avocat (je ne lui ai pas demandé l’autorisation de le citer et je ne le fais donc pas. Je peux seulement dire que c’est le fils d’un trés grand comédien comique, aujourd’hui disparu et qu’il est inscrit dans un Barreau de Normandie) IL a été l’Avocat de la partie civile dans les deux procès d’assises et a fort bien fait son travail du point de vue des parties civiles. Quand, au début de l’année 2008, elle a décidé de se libérer du poids de cette fausse accusation, elle l’a contacté. Il lui a indiqué qu’il ne souhaitait pas la conseiller pour ce "coup de théâtre judiciaire" - ce qui est parfaitement son droit - et lui aurait conseiller d’aller trouver Maître Cecile DE OLIVEIRA, du Barreau de Nantes. Je donne la précision au conditionnel car je n’ai pas pu vérifier cette information. Maître DE OLIVEIRA ne m’a pas autorisé à citer son nom, mais la presse Nationale l’ayant fait avant moi je reprends une info donnée par des journalistes sérieux. Pour en revenir à la jeune fille, elle a maintenant 22 ans et il n’est pas anormal qu’elle se choisisse un Conseil qui soit différent de celui qu’avait choisi ses parents, d’autant que l’interressé n’a pas souhaité la conseiller à nouveau, si j’en crois mes sources.
  3. Le nom du coupable  : bien entendu vous ne pouviez pas savoir, puisque je ne l’ai pas dit dans mon article, mais elle a cité 3 noms (je vous rapelle - c’est dans mon article - qu’il y a eu en fait 3 viols ou attouchements). La Justique enquête. ll n’est pas dans mes habitudes de travail que de dénoncer des gens, livrer leur nom, sans que le Justice ait pris, au moins, une décision de mise en cause des personnes concernées.
Par ailleurs, je voulais bien dire, dans l’article, que Loïc SECHER était assigné à résidence chez des amis en Savoie et que le Juge n’avait pas peur de voir les faits se reproduirent ou voir opérer, du fait de SECHER, des "pressions" sur la victime. L’éloignement, contrôlé par les Gendarmes, de Loïc SECHER, lui laissait le temps de bien vérifier les faits, les témoignages voire de convoquer de possibles témoins non-encore entendu.

J’espère avoir été plus clair.

Très cordialement.

Luc BOUTET

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