le « club très fermé » s’ouvre cette année à plus de chefs d’entreprises (sic).
En quoi vos propos seraient-ils plus différents que ces gens là ?
J’ai beau vous relire je ne vois guère de différence de penser, chef d’entreprise c’est bien cela ?
Mais qu’attendre de tous ceux qui ont intérêt à ce que le fameux « système » qu’ils ont mis en place perdure ?
Pour que ce système perdure sous une nouvelle forme, qu’attendez vous pour rendre le monde plus libéral ? Vivre partout ainsi !
que ce soit de ceux là que vienne le changement salvateur ?
Si le libéralisme pouvait encore faire illusion ce serait merveilleux on pourrait continuer à fonctionner comme avant, comme si de rien n’était. Relisez vous encore Frédéric Bastiat pour mieux vous en convaincre d’être libre, plus différent des autres ?
La crise financière en elle-même n’a plus d’intérêt aujourd’hui, elle est terminée, actée.
Si seulement c’était le cas.
Les répliques systématiques vont durer plus ou moins longtemps en déclenchant d’autres faillites, d’autres licenciements, mais nous avons franchi un pallier, dans le sens où nous avons pris conscience que le vrai problème était plus large et que quelque chose basculait.
Si seulement le vrai problème était toujours chez les autres, mais jamais chez nous.
Le vrai problème à résoudre n’est pas celui de nouvelles gouvernances ou de contrôles accrus, c’est celui de la responsabilité individuelle, d’une modestie retrouvée.
Tant de modestie subitement retrouvé chez un bon nombre de chefs d’entreprise, c’est si remarquable à voir vous ne trouvez pas ?
La seule vraie question qui va faire trembler non seulement les entreprises mais les Etats : c’est le partage des richesses créées.
Avez-vous également créer le monde à l’origine, par votre seule doctrine ?
Un meilleur partage des richesses qui sortirait de l’idéologie socialiste pour devenir un objectif économique planétaire.
Si seulement je pouvais paraître toujours moins idéologue que les autres, ce serait merveilleux, en ne voyant que des gens de gauche autour de moi.
Permettre à tous les salariés de s’enrichir, sans en référer à la lutte des classes.
Et puis après, ne voyez vous pas que cela toujours rien de mieux que de voir des gens s’enrichir toujours plus en s’éloignant des autres, qu’ils ne remarquent plus guère dans leur vie, faute de ne plus vouloir vivre que pour travailler plus pour gagner plus dans l’empressement d’une vie, d’un monde, d’une entreprise vide et sans Ame, à la lutte sans fin des êtres pour le seul sermon des richesses avant tout en société.
Aimer l’argent, l’entreprise, le travail, accepter les différences de salaires mais partager mieux et plus en rêvant d’un monde d’entrepreneurs et d’intra preneurs.
C’est encore le rêve de beaucoup de personnes je crois, croyez vous vraiment ce que vous dites ? Cherchez vous encore désespérément à vous en convaincre auprès des autres, mais de quoi donc avez vous si peur de perdre vos illusions de vaines richesses acquises ?
Aujourd’hui le monde s’indigne d’un simple manque de décence ; c’est la révolte du bon sens.
Non sans blague ?
Que la technique financière ait été à l’origine de cette révélation est incontestable mais ce ne sont pas de nouvelles règles qui vont changer fondamentalement les choses
Ce n’est bien sur pas nous de nouvelles règles menstruelles, qui permettent aux femmes de mieux mettre au monde des enfants normaux, qui vont changer fondamentalement votre manière de penser le changement en société.
– la tentation hélas, risque d’être de couper les têtes de ces nouveaux aristo quI constituent les boucs émissaires désignés : la race des banquiers, suivie de sa procession de grands du royaume aux parures d’or de notre époque : parachutes, retraites ou stock options.
La tentation de vouloir continuellement rendre les hommes plus libres, par l’acquisition toujours plus grande et sans interruption des choses malgré les événements très désastreux en cours, comment traitons nous les autres de nos jours pour toujours plus d’argent ?
Quelles lois inutiles face à la mondialisation pourrions-nous promulguer ?
Quelles pensées inutiles parce que le tyran existe, le malin se cache.
Quels espoirs allons-nous offrir à ceux qui descendent dans la rue ?
Quels faux espoirs allez vous faussement offrir aux peuples qui n’osent même plus dans la rue faute de devoir vivre davantage dans la peur, à ceux qui vivent bien qui ne sont jamais solidaire des autres face à la servitude ?
Comment résister à la tentation Robin des bois de ruiner les riches pour satisfaire les pauvres…
Comment résister à la folle tentation de se laisser mener une fois encore en bateau, pour satisfaire le seul goût des richesses, et du paraître en société, le beau maquillage des richesses, on veut encore être riche, ce n’est bien sur jamais assez troublant et désolant pour les autres n’est ce pas ?
et les appauvrir encore plus ?
Et les enrichir davantage afin qu’ils se sentent davantage heureux et satisfait d’eux mêmes.
Comment retrouver des valeurs et sortir d’une crise compréhensible de la jalousie sociale et de l’injustice ressentie ?
Si seulement la jalousie venait toujours de ceux qui en possèdent le moins contrairement aux
Idées reçus venant des bien pensants toujours.
Il est plus que temps que les acteurs de l’économie se remettent en cause au point d’être capable pour certains de renoncer à leur enrichissement indécent donné en spectacle à ceux qui savent qu’on ne peut pas s’enrichir par le travail.
A ceux qui savent mieux maintenant que l’on peut s’appauvrir pour le seul travail des usuriers et des ronds
de cuir, s’enrichir par le travail plus forcené des autres à votre place, de vrais créateurs de misère.