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Accueil du site > Actualités > Economie > Là-haut, là-haut sur la montagne

Là-haut, là-haut sur la montagne

Le monde économique et les médias évoquent Davos avec le même espoir secret que celui de ceux qui vont à Lourdes - « la crise » nous dit-on y est largement évoquée ! L’éthique du capitalisme est un « thème retenu » : les « grands » de la planète s’y retrouvent… le « club très fermé » s’ouvre cette année à plus de chefs d’entreprises (sic).
La société est aujourd’hui déboussolée et voudrait trouver dans ceux qu’elle fustige, la solution à ses légitimes angoisses.
Mais qu’attendre de tous ceux qui ont intérêt à ce que le fameux « système » qu’ils ont mis en place perdure ? que ce soit de ceux là que vienne le changement salvateur ?
Davos est un club de princes régnants qui ont su faire fortune. Il ne s’agit pas de les guillotiner puisqu’ ils ont malgré tout contribué à créer une plus grande richesse, et un système qui n’a pas connu d’alternative valable, et ce même si ce système : le capitalisme, connaît actuellement le pire.
La crise financière en elle-même n’a plus d’intérêt aujourd’hui, elle est terminée, actée. Les répliques systématiques vont durer plus ou moins longtemps en déclenchant d’autres faillites, d’autres licenciements, mais nous avons franchi un pallier, dans le sens où nous avons pris conscience que le vrai problème était plus large et que quelque chose basculait.
Le vrai problème à résoudre n’est pas celui de nouvelles gouvernances ou de contrôles accrus, c’est celui de la responsabilité individuelle, d’une modestie retrouvée. La seule vraie question qui va faire trembler non seulement les entreprises mais les Etats : c’est le partage des richesses créées.
Un meilleur partage des richesses qui sortirait de l’idéologie socialiste pour devenir un objectif économique planétaire.
Permettre à tous les salariés de s’enrichir, sans en référer à la lutte des classes. Aimer l’argent, l’entreprise, le travail, accepter les différences de salaires mais partager mieux et plus en rêvant d’un monde d’entrepreneurs et d’intra preneurs. Aujourd’hui le monde s’indigne d’un simple manque de décence ; c’est la révolte du bon sens. Que la technique financière ait été à l’origine de cette révélation est incontestable mais ce ne sont pas de nouvelles règles qui vont changer fondamentalement les choses – la tentation hélas, risque d’être de couper les têtes de ces nouveaux aristo quI constituent les boucs émissaires désignés : la race des banquiers, suivie de sa procession de grands du royaume aux parures d’or de notre époque : parachutes, retraites ou stock options.
Alors, qui va traiter des seuls vrais sujets : quel devoir d’exemplarité avons-nous ? Quelles lois inutiles face à la mondialisation pourrions-nous promulguer ? Quels espoirs allons-nous offrir à ceux qui descendent dans la rue ? Comment résister à la tentation Robin des bois de ruiner les riches pour satisfaire les pauvres… et les appauvrir encore plus ? Comment retrouver des valeurs et sortir d’une crise compréhensible de la jalousie sociale et de l’injustice ressentie ? Il est plus que temps que les acteurs de l’économie se remettent en cause au point d’être capable pour certains de renoncer à leur enrichissement indécent donné en spectacle à ceux qui savent qu’on ne peut pas s’enrichir par le travail.
Le premier des symboles ne serait-il pas la fin de ce Davos là ?
 
Sophie de Menthon
Chef d’entreprise
Présidente d’ETHIC

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18 réactions à cet article    


  • Parpaillot Parpaillot 31 janvier 2009 13:36

    @ l’auteur(e) :

    Réflexions intéressantes ...

    " Le vrai problème à résoudre n’est pas celui de nouvelles gouvernances ou de contrôles accrus, c’est celui de la responsabilité individuelle, d’une modestie retrouvée. "

    D’accord avec la phrase ci-dessus ...

    " Aimer l’argent, l’entreprise, le travail, accepter les différences de salaires mais partager mieux et plus en rêvant d’un monde d’entrepreneurs et d’intra preneurs. "

    Beaucoup moins avec le début de celle-ci ...

    L’argent en tant que tel n’est rien d’autre qu’un moyen permettant d’accéder à des biens, avant tout pour se nourrir, se vêtir, se loger et si il en reste un peu, ce qui n’est pas le cas de chacun, améliorer un peu l’ordinaire, s’acheter peut-être une Rolex ... ? smiley

    Essayez donc de débarquer sur une île déserte avec 10’000.- €, vous ne pourrez rien en faire ...

    L’argent ne fait pas le bonheur, mais c’est vrai qu’il y contribue beaucoup !

    Cordialement !


    • alberto alberto 31 janvier 2009 13:54

      Chère Sophie : Je crains qu’il n’y ait dans la même phrase de votre texte la chose et son contraire :

      "Le vrai problème à résoudre n’est pas celui de nouvelles gouvernances ou de contrôles accrus, c’est celui de la responsabilité individuelle, d’une modestie retrouvée. La seule vraie question qui va faire trembler non seulement les entreprises mais les Etats : c’est le partage des richesses créées."

      Il semble pourtant évident que le partage des richesses n’ira pas de soi sans de nouvelles règles de gouvernance !

      Bien à vous, et bienvenue au club.



      • nervyoko nervyoko 31 janvier 2009 15:27


        Lepoint du 31/01/09
        La ministre française de l’Economie Christine Lagarde a estimé samedi devant le Forum économique mondial à Davos (Suisse) que la crise économique mondiale risquait de provoquer "des troubles sociaux". "La situation actuelle comporte deux risques majeurs : des troubles sociaux et le protectionnisme", a déclaré la ministre. Ces deux risques sont alimentés par "la chute de la croissance économique et par le fait que les Etats doivent engager l’argent des contribuables" dans les plans de relance et de sauvetage, a-t-elle expliqué.


        Elle m’a tellement fait rire :
        La crise économique mondiale risque de faire apparaitre des illuminés qui auraient des dons de voyance du passé et du présent ! Ils auraient en outre la capacité à dire : je cite Mme Lagarde : "...les Etats doivent engager l’argent des contribuables..." . Oui mais engager dans les plans de relance et de sauvetage (des banques ?) pour "restaurer la confiance dans le système financier" ?
        N’est ce pas ironique ?
         


        • Daniel Roux Daniel R 31 janvier 2009 15:30

          L’auteur a une position ambigüe.

          Pas de sanction pour les nouveaux aristocrates responsables de la dépression en cours et de son cortège de victimes innocentes.

          Enrichissement des salariés, des entrepreneurs, de tous en somme, sur le dos d’on ne sait qui, puisque s’enrichir c’est s’attribuer plus que la moyenne économique.

          Davos, tel l’Olympe, abrite les Dieux mais ces derniers ne peuvent rien pour nous, simples mortels.

          Une information en provenance de l’Olympique Davos vient de tomber : Les dieux sont contre le protectionnisme.

          Pas vraiment une surprise, les riches actionnaires des puissantes multinationales préfèrent exploiter la misère du tiers monde, poluer la Terre, favoriser les dictatures que rapatrier les emplois en Europe, respecter la réglementation et se soumettre à la démocratie.


          • vincent p 31 janvier 2009 17:13

            le « club très fermé » s’ouvre cette année à plus de chefs d’entreprises (sic).

            En quoi vos propos seraient-ils plus différents que ces gens là ?

            J’ai beau vous relire je ne vois guère de différence de penser, chef d’entreprise c’est bien cela ?

            Mais qu’attendre de tous ceux qui ont intérêt à ce que le fameux « système » qu’ils ont mis en place perdure ?

            Pour que ce système perdure sous une nouvelle forme, qu’attendez vous pour rendre le monde plus libéral ? Vivre partout ainsi !

            que ce soit de ceux là que vienne le changement salvateur ?

            Si le libéralisme pouvait encore faire illusion ce serait merveilleux on pourrait continuer à fonctionner comme avant, comme si de rien n’était. Relisez vous encore Frédéric Bastiat pour mieux vous en convaincre d’être libre, plus différent des autres ?

            La crise financière en elle-même n’a plus d’intérêt aujourd’hui, elle est terminée, actée.

            Si seulement c’était le cas.

            Les répliques systématiques vont durer plus ou moins longtemps en déclenchant d’autres faillites, d’autres licenciements, mais nous avons franchi un pallier, dans le sens où nous avons pris conscience que le vrai problème était plus large et que quelque chose basculait.

            Si seulement le vrai problème était toujours chez les autres, mais jamais chez nous.

            Le vrai problème à résoudre n’est pas celui de nouvelles gouvernances ou de contrôles accrus, c’est celui de la responsabilité individuelle, d’une modestie retrouvée.

            Tant de modestie subitement retrouvé chez un bon nombre de chefs d’entreprise, c’est si remarquable à voir vous ne trouvez pas ?

            La seule vraie question qui va faire trembler non seulement les entreprises mais les Etats : c’est le partage des richesses créées.

            Avez-vous également créer le monde à l’origine, par votre seule doctrine ? 

            Un meilleur partage des richesses qui sortirait de l’idéologie socialiste pour devenir un objectif économique planétaire.

            Si seulement je pouvais paraître toujours moins idéologue que les autres, ce serait merveilleux, en ne voyant que des gens de gauche autour de moi.

            Permettre à tous les salariés de s’enrichir, sans en référer à la lutte des classes.

            Et puis après, ne voyez vous pas que cela toujours rien de mieux que de voir des gens s’enrichir toujours plus en s’éloignant des autres, qu’ils ne remarquent plus guère dans leur vie, faute de ne plus vouloir vivre que pour travailler plus pour gagner plus dans l’empressement d’une vie, d’un monde, d’une entreprise vide et sans Ame, à la lutte sans fin des êtres pour le seul sermon des richesses avant tout en société.

            Aimer l’argent, l’entreprise, le travail, accepter les différences de salaires mais partager mieux et plus en rêvant d’un monde d’entrepreneurs et d’intra preneurs.

            C’est encore le rêve de beaucoup de personnes je crois, croyez vous vraiment ce que vous dites ? Cherchez vous encore désespérément à vous en convaincre auprès des autres, mais de quoi donc avez vous si peur de perdre vos illusions de vaines richesses acquises ?

            Aujourd’hui le monde s’indigne d’un simple manque de décence ; c’est la révolte du bon sens.

            Non sans blague ?

            Que la technique financière ait été à l’origine de cette révélation est incontestable mais ce ne sont pas de nouvelles règles qui vont changer fondamentalement les choses

            Ce n’est bien sur pas nous de nouvelles règles menstruelles, qui permettent aux femmes de mieux mettre au monde des enfants normaux, qui vont changer fondamentalement votre manière de penser le changement en société.

            – la tentation hélas, risque d’être de couper les têtes de ces nouveaux aristo quI constituent les boucs émissaires désignés : la race des banquiers, suivie de sa procession de grands du royaume aux parures d’or de notre époque : parachutes, retraites ou stock options.

            La tentation de vouloir continuellement rendre les hommes plus libres, par l’acquisition toujours plus grande et sans interruption des choses malgré les événements très désastreux en cours, comment traitons nous les autres de nos jours pour toujours plus d’argent ?
             
            Quelles lois inutiles face à la mondialisation pourrions-nous promulguer ?


            Quelles pensées inutiles parce que le tyran existe, le malin se cache.

            Quels espoirs allons-nous offrir à ceux qui descendent dans la rue ?

            Quels faux espoirs allez vous faussement offrir aux peuples qui n’osent même plus dans la rue faute de devoir vivre davantage dans la peur, à ceux qui vivent bien qui ne sont jamais solidaire des autres face à la servitude ?
             
            Comment résister à la tentation Robin des bois de ruiner les riches pour satisfaire les pauvres…

            Comment résister à la folle tentation de se laisser mener une fois encore en bateau, pour satisfaire le seul goût des richesses, et du paraître en société, le beau maquillage des richesses, on veut encore être riche, ce n’est bien sur jamais assez troublant et désolant pour les autres n’est ce pas ?

            et les appauvrir encore plus ?

            Et les enrichir davantage afin qu’ils se sentent davantage heureux et satisfait d’eux mêmes.
             
            Comment retrouver des valeurs et sortir d’une crise compréhensible de la jalousie sociale et de l’injustice ressentie ?

            Si seulement la jalousie venait toujours de ceux qui en possèdent le moins contrairement aux
            Idées reçus venant des bien pensants toujours.

            Il est plus que temps que les acteurs de l’économie se remettent en cause au point d’être capable pour certains de renoncer à leur enrichissement indécent donné en spectacle à ceux qui savent qu’on ne peut pas s’enrichir par le travail.

            A ceux qui savent mieux maintenant que l’on peut s’appauvrir pour le seul travail des usuriers et des ronds
            de cuir, s’enrichir par le travail plus forcené des autres à votre place, de vrais créateurs de misère.





            • dom y loulou dom 1er février 2009 12:33

              c’est assez insupportable cette manière de reprendre phrase par phrase comme si votre interlocuteur est un débile dont vous seriez habilité à corriger chaque pensée.

              Vous ne pourrez jamais amener tout le monde à penser de la même manière et cette forme de réponses est une forme de censure assez indigeste, elle témoigne juste de votre incapacité à digérer, ou pire dénote un refus de dialogue. 

              Dans vos discussions à haute voix... vous reprenez aussi systématiquement les paroles de votre interlocuteur ? ça doit être pénible de causer avec vous.

              Surfer sur l’argumentation d’un autre est vraiment pauvre.

              Vous témoignez ainsi ou de ne pas avoir d’oreilles ou un correcteur à la place du cerveau.


            • Marsupilami Marsupilami 31 janvier 2009 18:41

               Cet article a probablement été écrit par une gauchiste altermondialiste qui voulait se moquer sournoisement de nos amis les traders et les banquiers et qui a fait l’erreur de ne pas le poster dans la rubrique Parodies. Enfin, c’est ce que j’espère sans trop y croire (mort de rire !)...

              Ou alors c’est du sérieux et dans ce cas c’est grave d’être aveugle à ce point-là.



                • phil2nim phil2nim 31 janvier 2009 21:47

                  Allez Madame Parisot, on vous a reconnue !
                  Ca donne envie de gerber !


                  • curieux 31 janvier 2009 22:23

                    sur ce site j’ai subi lerma sans jamais intervenir, mais là s’en ai trop. l’auteur qui dans l’émission " les grandes geules " nous débite des fadaises et autres inepties à longueur de temps, à tel point que j’ai zaper depuis plus d’un an cette station, ne va tout de même pas venir poluer ce site.allez sur le figaro madame vous y serez entre gens du même monde.ici c’est un "média citoyen" et vos soucis ou vos peurs de riches ne nous concerne pas.
                    si vous pensiez nous éclairer de votre "science" c’est raté....


                    • bob 1er février 2009 10:46

                      Pour ceux qui ne le savent pas, Sophie de Menton est colonel de reserve dans le gendarmerie. Elle a lance la fete des entreprises sous le slogan " J’aime ma boite".(info wikipedia) Croulant sous les bijoux, elle n’a jamais cache sa soumission au clan des financiers mafieux et son mepris vis a vis des autres. Cela donne une autre facette de ses propos creux vagues, opportunistes souvent adaptes a la situation mais jamais concretises par pur affairisme.
                      Madame la colonel (le), continuez votre pseudo-journalisme.


                      • bob 1er février 2009 10:54

                        En ce qui concerne votre article, vous etes a plusieurs reprises intervenues aux cotes du MEDEF pour moins de reglementation ( ironique de la part d’un colonel de gendarmerie ) ainsi qu’un code de travail plus souple ( en faveur de patrons voyoux). Votre article est bien opportuniste puisqu’il assene exactement le contraire de ce que vous disiez deux ans auparavant : vos propos de revolutionnaire aguerrie ne trompe personne.


                        • bob 1er février 2009 10:55

                          Heureusement que la gendarmerie se meut de maniere differente que votre ideologie, dans le cas contraire, la France serait devenu le pays de Mad Max.


                          • vivelecentre 1er février 2009 19:30

                            Mme de Menthon , ne vous affolez pas , vous êtes tombée dans une sorte de réserve, ou tout les aigris ne digérant pas l’échec mondiale de leur idéologie collectiviste se défoulent ensemble, se "montent le bourrichon" en rêvant de revanche sur leur terrible méprise. Ils en sont bien sur encore et encore a la lutte des classes au lieu d’essayer de s’élever avec la société..

                            Malheureusement, ils ont une considération toute relative de la liberté d’expression et du droit à être d’un avis différents de leur universelle vérité...

                            Alors vous allez certainement avoir droit à leur haine avec les habituels cortèges d’insultes

                            Bon courage !!


                            • ddacoudre ddacoudre 1er février 2009 20:57

                              bonjour sophie

                              ton article sens la sincérité, et un peu le boy scout mais c’est sympathique.

                              c’est sympathique de savoir qu’il y a des entrepreneurs "ouverts", mais je ne crois pas que ce que tu penses s’accorde avec les puissantes oligarchies qui certainement, et je m’avance sans connaitre ta situation, tiennent un certains nombres d’entreprises comme des soustraitant à la botte qui se trouvent aussi présurés que les salariés.

                              j’ai connu un employeur, je n’ai plus sont nom en tête, qui tous les ans se faisait réélire directeur par son personnel. c’était tout à son avantage mais il n’a pas fait école, ce qui n’est pas une raison pour désépérer, car le futur aura certainement besoin d’entrpreneur avec un étique comme celle que tu développes, sauf si elle ressemble à celle de notre président.

                              cordialement.

                              ps j’ai expédié un article à ago ou j’aborde le m^me sujet que toi sous un autre angle.


                              • Robert Branche Robert Branche 2 février 2009 00:27

                                Je suis conseil auprès de Dirigeants de grandes entreprises, et, sans rentrer dans le détail de votre article, j’en partage les grandes lignes, notamment quant au besoin de refonder en profondeur les approches actuelles.

                                J’ai écrit plusieurs articles autour de ces mêmes thèmes sur AgoraVox, et notamment :

                                Nous ne sommes pas sortis de la jungle pour nous retrouver demain dans une "neurojungle"

                                Neurocrise vers un Neuromonde (2)

                                Neurocrise vers un Neuromonde

                                J’ai également un blog où je publie 5 à 6 articles par semaine essentiellement autour de ce sujet.

                                Je consacre actuellement une part importante de mon temps à développer et promouvoir de nouvelles idées concrètes : il est temps de ne plus seulement parler de la nécessité de changer les choses, mais de le faire....


                                • gdm gdm 5 février 2009 22:07
                                   
                                   
                                   
                                  @Sophie de Menton
                                  vous écrivez "La seule vraie question qui va faire trembler non seulement les entreprises mais les Etats : c’est le partage des richesses créées."
                                   


                                  Les richesses sont toujours créées par un individu, ou un autre agent économique. Pour produire cette richesse, ce producteur a payé ses fournisseurs et ses autres dettes. Dès lors, celui qui créé cette richesse en est naturellement le propriétaire exclusif.

                                  Dans une société commerciale, la répartition des richesses créées par l’entreprise est définie, a priori, dans les statuts. Les statuts sont un contrat approuvé à l’unanimité des actionnaires. Le salaire versés aux salariés et autres fournisseurs sont définis par des contrats. Dans ces contrats, la répartition de ce qui revient à l’un et à l’autre sont entièrement réglés. En Droit, nul ne peut valablement contester ces répartitions des richesses créées.

                                  La question de répartition que vous soulevez n’existe donc pas en Droit. Mais si l’Etat francais cesse d’être un Etat de Droit, ce serait une grave décision politique. Ce serait alors faire un pas de plus vers le totalitarisme, voire vers une dictature au service de l’envie et de la jalousie populaire. Il existe en France de nombreux ilots de totalitarisme.

                                  Le débat de la rémunération des dirigeants montre à quel point l’envie et la jalousie voudraient remplacer la loi et le Droit. La rémunération des directeurs-salariés se voit, car elle est désormais publiée. La rémunération des actionnaires anonumes ne se voit pas. L’Etat francais envisage ainsi faire une loi qui réduirait les salaires des salariés-directeurs. Cette réduction des couts profiterait comptablement aux actionnaires. Cette loi enrichirait les actionnaires, protégés de la pression médiatique et politique par leur anonymat.

                                  • bob 7 février 2009 18:08

                                    En tout cas beau travail d’intox.

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