" Lorsque vous dites que la répétition des faits est ignorés des textes, je ne vois pas en quoi vous ppouvez affirmer cela sans le démontrer. "
La répétition des faits n’apparait nulle part dans le code pénal, elle ne constitue pas une circonstance aggravante. C’est une démonstration de l’ignorance de cet aspect dans les textes.
L’invalider supposerait que vous citiez un article du code pénal qui la prenne en compte, ce que vous ne faites pas.
" La justice en France n’est pas rendue par une machine dans laquelle l’on rentrerait des mots et qui ressortirait une peine. "
La justice en France est l’application de lois définies par des textes. Elle n’est effectivement pas une machine ignorant les contextes au cas par cas.
Ceci dit, à en juger par nombre de commentaires s’offusquant de la prise en compte du sentiment et de l’humain dans la justice (propos émanant souvent de magistrats et de juristes), l’idéal de justice semble bien dériver vers une conception purement mécaniste, oui. Malheureusement.
" Mais c’est avant tout une relation sexuelle a priori voulue et a priori encore entre deux adultes. "
A priori, l’inceste désigne une relation sexuée entre personnes de la famille soumise à un interdit culturel. Il n’y a absolument pas lieu de dire que a priori, l’interdit serait transgressé librement des deux côtés et que les protagonistes seraient adultes.
Si je ne m’abuse, vous faites ici un parallèle avec les relations sexuelles non incestueuses, qui sont elles a priori consentantes et entre adultes, l’exception étant le viol. Vous oubliez juste que l’amour entre deux adultes de familles différentes n’est pas soumis à un interdit culturel, contrairement à l’inceste. Mais rien d’étonnant à votre raccourci étant donné que vous refusez de considérer que la transgression imposé de l’interdit de l’inceste est un préjudice en soi.
Qui plus est, si l’on se base sur les chiffres indiquant la prévalence des abus sexuels incestueux dans la population, on peut raisonnablement penser que ce cas est plus fréquent que l’inceste consenti entre adultes. ( Voir l’article de Aude Guignard à ce sujet : www.agoravox.fr/article.php3 ).
L’exception semble donc plutôt être du côté des relations incestueuses librement consenties entre adultes. En résulte que votre a priori asséné avec confiance n’est, encore une fois, que la démonstration de la puissance de vos préjugés et de votre méconnaissance de la réalité.
" Je répète donc mon incompréhension face à vos revendications qui me semblent floues, imprécises, inexactes et vaines "
Mes revendications, comme vous dites, se sont pour l’instant limitées à de simples descriptions et constations.
Que vous affirmiez ne pas comprendre des descriptions est révélateur de votre refus de considérer la question. Si tant est que la démonstration de votre osbtination à ne pas me lire, préférant vous borner à dénoncer un amalgame que personne ne fait ici, ne l’était pas déjà assez.
Que les conclusions que je tire de la réalité vous semblent floues, imprécises, inexactes et vaines ne veut pas dire qu’elles le sont. Mais simplement qu’il vous est impossible d’admettre que des années de soumission à l’inceste ne se limitent pas à un viol ou une agression sexuelle aggravée (ou même pas aggravée, voir plus bas).
Pour le reste, je vous renvoie à mon commentaire en bas de page sur le code pénal actuel.