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Commentaire de Marsupilami

sur Sur l'échelle de l'autocratie, Sarkozy a gravi alertement deux échelons de plus


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Marsupilami Marsupilami 1er février 2009 15:24

 Et encore un échelon de plus gravi par la flicaille aux ordres de Sarko, toujours selon le Canard Enchaîné de cette semaine :


Un arrêt de bus pour Sarko 

 La sortie n° 15 de l’autoroute A5, mardi 20 janvier, un car de tourisme est intercepté par les pandores. Contrôle. Et pas seulement pour le chauffeur ou les papiers du véhicule... Chaque passager doit décliner son identité. Bienvenue dans le fichier Stic ! 

 Les 55 voyageurs, fonctionnaires du ministère du Développement durable, ont quitté la banlieue parisienne de bon matin. Ils se dirigent vers Sourdun, près de Provins, en Seine-et-Marne. Motif de cette virée : Sarko y est attendu polir vendre sa réforme de la carte militaire. La riante bourgade de 1487 habitants perd son régiment de hussards et, “en échange”, sa caserne désaffectée accueillera les fonctionnaires en question, qui veulent manifester leur opposition à cette délocalisation. 

 Les gendarmes, eux, restent muets sur les raisons de cette interpellation en rase campagne. Si ce n’est, lâche un militaire, que 1’“opération était en préparation depuis huit jours”, et le car “pisté depuis la veille"

 Après ce premier arrêt, les redoutables manifestants reprennent la route. A l’arrivée dans Provins, rebelote. Halte ! la gendarmerie a reçu le renfort des poulets. Pas davantage d’explications. Cette fois, le chauffeur reçoit l’ordre de ne pas ouvrir les portes. Au bout de vingt minutes, une dame éprouve quelque difficulté à respirer. Une simulatrice, tranchent les flics, qui refusent de lui laisser prendre l’air. Il faudra appeler les pompiers, qui recommandent d’autoriser les voyageurs à sortir. Après une heure de palabres, la petite troupe est finalement encadrée, à pied, vers la sous-préfecture, lieu de la manif. Evidemment, entre-temps, Sarko est reparti. 


Questions : de quel droit a-t-on contrôlé l’identité de tous les voyageurs ? Où était le “trouble à l’ordre public” prévu par la loi ? Quelle infraction avaient “commise ou tenté de commettre” les contrôlés ? Quand on leur a interdit de sortir du car, étaient-ils en garde à vue ? Interrogée par “Le Canard”, la gendarmerie explique, pour justifier le premier contrôle, qu’“un accident se serait produit dans le coin”. Sic, et silence gêné. 

 Question subsidiaire : et si l’autocar avait transporté des militants UMP avec des pancartes à la gloire de Sarko ? La réponse est facile : les pandores auraient reçu l’ordre de leur ouvrir la voie. toutes sirènes hurlant.

 Brigitte Rossigneux.

Fin de citation.

Avec Sarkozy, tout devient possible... Et surtout les violations de la loi.

 


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