Terrain d’entente possible.
Ce que je remarque Paradisial, c’est qu’il est difficile d’avoir un débat historique sur l’Islam sans attiser des susceptibilités. Et je dois dire que si j’ai des idées fixes à ce sujet, pour un sujet qui prend une toute petite place dans mes pensées, je me rassure de ne pas en avoir trop. Je ne vis pas selon les préceptes de l’Islam et donc, ne m’en passionne pas outre mesure. Mon identité n’a rien à voir avec cette croyance. Cependant, je respecte les hommes et femmes de cette culture qui a laissé des traces importantes dans le monde en des temps de gloire. Les chiffres arabes, l’algorithme de la numération (Al Khârezmi, 9iéme siècle). Là on ne manque pas de sujets de débats positifs. En revanche, si je respecte la foi, je combats le prosélytisme. La foi est un problème qui concerne le croyant et son dieu ; la religion concerne le groupe et il va sans dire que c’est le particularisme affirmé du groupe qui ne doit pas imposer aux autres ses règles.
Pour revenir au sujet du débat, quel était le sens du mariage avec Maimouna, n’était-ce pas un acte politique ? Elle était Mecquoise et la quatorzième et dernière femme de Mohamed. Restons sur un plan historique. Paradisial, j’aimerais avoir votre avis sur ce mariage. Rassurez-vous, je ne vous regarde pas de haut et je ne me fâche pas sur une question de savoir si el Barak (l’éclair), était un cheval ou non ; ça c’est pour Fouadraiden.
A.C