Mouais, bof, la personnalité d’un homme politique devrait être tellement secondaire qu’il est désolant de ne s’accrocher qu’à elle...
J’ai vu ce reportage et je ne peux que comparer avec ce qu’aurait été le même reportage sur De Gaulle...
Chirac est encore plus anti-gaulliste que Mitterrand, sa vision de la France n’existe pas du tout. On peut la chercher derrière la mise à l’écart de Juillet et Garaud, comme plus tard derrière la fracture sociale, mais on ne trouve que du vide... pas complètement vide toutefois, à cause de son attitude lors du déclenchement de la guerre d’Irak, ce fut sans doute le seul moment où il fut en phase avec son peuple pour soutenir une certaine idée de la France, une idée qui était d’ailleurs davantage une idée de l’Europe.
Je crois d’ailleurs qu’il aurait pu « se rattrapper » sur l’Europe en ayant un point de vue neutre lors du réferendum sur la Constitution puis en acceptant son rejet. Il a préféré se mettre en position de forfaiture vis à vis de son peuple en plaidant pour la relance de cette constitution. On pourrait aussi parler de son alignement sur Bush ces dernières années. Finalement, son attitude sur le déclenchement de la guerre d’Irak apparaît comme un accident...
Un point de détail : il me semble que le « bout de tunnel » (qui n’arrivait jamais...) était de Barre et non de Chirac.
Am.