@Thomas de Toulouse
Vous dites que le débat scientifique n’est pas clos. Mais le débat politique semble clos sur les thèses réchauffistes. Cette asymétrie, voire incohérence, des politiciens nécessite une analyse politique adéquate. Pourquoi, les Etats voient-ils une certitude dans un débat sans certitude ? Toute thèse justifiant l’intervention des Etats sera naturellement encouragée par les Etats. Les Etats ne sont pas impartiaux dans ce débat. Ainsi, Les Etats accordent des budgets de recherche aux chercheurs qui soutiennent les thèses réchauffistes. Les autres chercheurs anti-réchauffistes ne reçoivent plus de budget. Seuls les chercheurs indépendants des Etats reçoivent des budgets pour continuer à travailler sur des thèses contraires au réchauffisme.
Vous parlez de la "communauté scientifique". Elle ne forme aucune unanimité sur ce sujet. Bien au contraire. Vous allez même d’accuser certains scientifiques anti-réchauffistes d’être de "mauvaise foi". Je considère que celui qui invente un modèle mathématique de prévision du climat sur 100 ans, celui-la est de mauvaise foi. Lorsque ce modèle prétendument mathématique, projète au-delà de un an, c’est du charlatanisme. Au-delà de 100 ans, c’est une croyance superstitieuse.
Ensuite, en évoquant les "énergies fossiles", vous parlez d’un problème de ressources économiques. Un économiste vous expliquerait qu’une ressource provient toujours de l’homme et non pas de la nature. Il ne peut donc pas exister de pénurie de "ressources économiques". Et pour un économiste, il ne peut donc exister de ressources prétendues naturelles. Ce raisonnement économique conceptuel semble paradoxal au non-économiste. La science économique est l’étude de la rareté des ressources. Toute ressource, ou presque, est substituable par une autre ressource. Les prix sont la manière de réguler la disponibilité des ressources. La créativité humaine existe toujours pour répondre à une demande.
Vous donnez l’exemple du pétrole. Le pétrole ne manquera jamais, mais il sera plus cher. Au niveau de consommation actuel d’énergie, les réserves actuellement connues de charbon permettraient une consommation pendant 1000 ans.
Vous affirmez que la conséquence économique de la "finitude" des ressources serait un "freinage" de notre "train de vie". Vous êtes alors sur le terrain des sciences économiques. Et votre thèse est discutable. Mais, à mon avis, certains écologistes savent que la thèse du réchauffement est mal fondée. Mais ces écologistes la défendent néanmoins, pour défendre une thèse purement économique du freinage de la consommation qui leur semble nécessaire.