Ce jugement n’est pas un jugement, mais un lynchage organisé à un haut niveau politique :
"Qui veut la « tête » de Fabrice Burgaud ? Ses défenseurs ont tonné contre la Chancellerie, accusée d’obéir à une « stratégie politique ».
Une « accumulation de manquements »
Dans cette note du 20 janvier, la directrice des services judiciaires estime notamment que le juge Burgaud a commis une « accumulation de manquements » au « caractère systématique voire volontaire », introduisant donc l’idée que c’est « délibérément » et non par inexpérience que le juge a renvoyé des innocents devant le tribunal.
Des « accusations terribles » pour les défenseurs de Burgaud, et qui ne figuraient pas dans les rapports préliminaires du CSM. « Le garde des Sceaux se doit de montrer l’exemple », or « en changeant au dernier moment l’étendue et la nature des faits reprochés, le ver est dans le fruit », a lancé Monfort pour qui « le juge Burgaud devient le jouet d’une stratégie politique ».
Pour Me Maisonneuve, la Chancellerie veut satisfaire l’opinion publique « qui ne comprendrait pas qu’il ne soit pas condamné », au risque de faire du juge « un bouc-émissaire ».
Suppression du juge d’instruction
Le contexte politique est aussi extrêmement propice, selon Me Maisonneuve : « Il faut supprimer le juge d’instruction, alors commencez par supprimer celui-là »."
www.20minutes.fr/article/295953/France-Burgaud-Je-n-ai-failli-d-aucune-sorte-a-mon-serment-de-magistrat.php
Quelque soit ce qu"on peut penser du juge Burgaud, personne ne peut se satisfaire de ce genre de procédés.