Et les classiques se copiaient entre eux, Beethoven, Schumann, Haydn, Mozart, Tchaikowski, les uns pompant aux autres leurs thèmes à travers les âges, Ferré a ensuite pompé le thème de "La Mer" de Debussy dans sa "Chanson du mal-aimé", thème pompé à nouveau par McVartney dans son oratorio "Standing Stones"... C’est pas très grave tout ça, tant que le plagiat ne devient pas une habitude. Qu’importe si Perret a oui ou non fréquenté Léautaud, il a commis une oeuvre plutôt qu’un quelconque délit, ses chansonnettes à lui voulaient nous dire des choses pas si bêtes, pas si cochonnes qu’il y paraissait à première vue, en ce sens Perret est de la famille des Frédéric Dard et des Audiard, des Brassens et des Lapointe, des Vian et des Calaferte, et ce n’est pas étonnant que quelques cuistres parisiens cuités au politiquement correct s’excitent soudain sur lui.
Rien d’autre à se mettre sous la dent ?
Je ne le jurerais pas. Mais ce serait prendre d’énormes risques que de s’intéresser au passé d’un Devedjian ou d’un Hortefeux...
Alors on prend ce qu’on a sous la main. Bientôt ce sera au tour des précités. On cherchera des poux à San-Antonio et à Audiard et à l’oncle Georges pour quelques répliques argotiques vite interprêtées comme des propos racistes, révisionnistes, antisémites, on viendra reprocher à Vian d’avoir été un collabo, à Calaferte d’avoir incité au terrorisme, à Boby Lapointe d’avoir fréquenté ou dit n’importe quoi qui puisse faire de lui un suppôt du IIIème Reich, un négateur de la Shoah, un violeur de petites filles.
Pitoyable presse française, même plus bonne à se torcher. Dire que ces gens se font de la thune à déverser leur vomi sur la place publique.