La Bêtise est revenue !
C’est la lecture régulière Télérama qui attira mon attention sur cette information : Pierre Perret est accusé d’imposture par une journaliste du Nouvel Obs. Perplexe, j’ai lu l’article du Nouvel Obs.. Non seulement, je n’ai pas été convaincu de la culpabilité du chanteur mais j’ai été choqué par les méthodes employées par la journaliste qui semble nourrir une animosité toute particulière à l’endroit de Pierre Perret.

Le journal en ligne, Le Post, venant en soutien de la journaliste du Nouvel Obs, pousse les limites de l’acceptable en établissant une comparaison avec le nazisme et Hitler. C’en est trop et j’ai décidé de réagir par un papier sur Agoravox.
Quels sont les faits ? et bien justement, c’est là-dessus que l’on en sait le moins. Ce qui n’empêche pas Sophie Delassein, "spécialiste de la chanson au sein de l’hebdomadaire et connue dans la profession pour sa pugnacité d’enquêtrice", dixit Télérama, d’accuser Pierre Perret.
L’auteur compositeur interprète Pierre Perret aurait menti sur sa relation amicale avec l’écrivain Paul Léautaud. Ce n’est pas la première fois que cette accusation émerge mais cette fois le Nouvel Obs frappe fort, dans un article intitulé "Perret et le pot aux roses" d’ailleurs frappé de plainte en diffamation.
Perret serait un mythomane et aurait inventé cette relation pour se rapprocher de Brassens et entrer dans le club restreint des moustachus (Brassens et l’écrivain René Fallet). A cette époque, il est vrai que Pierre Perret se mit à jouer de la guitare et laissa pousser le poil sous le nez. Première preuve !!! Par ailleurs, un bouquiniste anonyme a déclaré que selon lui il ne fait aucun doute que Perret a plagié des auteurs de littérature érotique : deuxième preuve !!! Enfin, façon de parler, puisque aucun extrait littéraire n’est apporté à l’appui de ces propos de concierge (sauf mon respect pour cette profession)...Enfin, Marie Dormoy, exécutrice testamentaire et légataire universelle de Léautaud, a toujours contesté cette relation entre Perret et Léautaud au motif qu’elle n’en fut pas témoin occulaire : troisième preuve ! "Depuis l’année 1933, écrit-elle, jusqu’à celle de sa mort -1956 - j’ai été en relations presque continuelles avec Paul Léautaud. Jamais je n’ai rencontré chez lui Pierre Perret." La version du chanteur, elle, reste inchangée. En 1953, alors qu’il effectuait son service militaire, il aurait visité régulièrement l’écrivain Paul Léautaud. Il racontera cette fréquentation en 1972 dans "Adieu Monsieur Léautaud".
On m’avouera que la récolte des preuves du Nouvel Obs est bien maigre. L’hebdomadaire croit pouvoir conclure de façon définitive en expliquant que le chanteur a répondu à son attaque dans un autre journal, Le Journal du dimanche. Le fait de n’avoir pas fait valoir son droit de réponse dans le Nouvel Obs qui le met gravement en cause est jugé suspect. Par Télérama aussi qui trouve la réaction curieuse. Il n’empêche que ce simple fait, non plus ne peut être interprété comme un aveu de culpabilité. Le chanteur a pu préférer contacter un journaliste qu’il connaît plutôt que de venir dans l’arène où sévit une journaliste procureur peu scrupuleuse sur les preuves de ce qu’elle avance.
Mais on atteint l’apothéose avec un article publié sur Le Post, Le droit d’informer mis à mal par un chanteur populaire" ! Ce papier ce torchon plus exactement, vient, au nom du sacro saint droit d’informer, ternir la réputation d’un homme public sans rien apporter de plus à charge. Seulement par solidarité corporatiste (Le journaliste commence en effet son propos par cette phrase : "Je me suis décidé à prendre le clavier ce dimanche par solidarité avec une consoeur injustement attaquée)
Et, surtout, il y a ce passage, qui m’a fait bondir : "Sous prétexte que cette personne s’est forgée un joli succès au fil des ans, serait-elle irréprochable pour autant sur tous les points ? Dans ce cas-là, vu le l’engouement populaire des allemands pour Hitler dans les années 30, il n’y aurait pas lieu de critiquer la Solution finale aujourd’hui…."
Je suppose que c’est pour défendre le droit d’informer que ce journaliste s’exprime de la sorte !
Mes amis, je crois que la Bêtise est revenue.
136 réactions à cet article
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des salopards, il n’y a pas d’autre mot. Pierre Perret devrait être au Panthéon de son vivant, et l’écrivaillon qui s’est permis exclu de la profession !! On accuse Delassein de proximité avec l’extrême droite car elle a écrit un bouquin trop flatteur sur Dali ??? " Breton tente de l’expulser du mouvement surréaliste en arguant de ses déclaration admiratives pour Hitler."
on pourrait lui jouer le même tour, à cette c.... !!! qu’elle se méfie donc !!!
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Morice,
j’aime bien en général vos articles, mais hum... des goûts et des couleurs, vous savez... Anecdote : Le grand Serge a dit un jour au petit, petit Guy que ses chansons étaient nulles et une insulte à la musique, qu’elles transformaient d’art majeur en art mineur, et ce n’était pas qu’une question de mode...
Que Brassens ait pensé la même chose de Perret me semble aussi évident que 2 plus 2 font 4. Brassens et Gainsbarre étaient des artistes. Et Béart et Perrêt sont des charlantans nuisibles à la musique ET à la chanson, qu’ils insultent au fil de leurs entegistrement. Je sais mon discours inconvenant, on appelle ça du politiquement correct... On se souviendra des uns et oublira les autres, aucun doute là-dessus, désolé Morice.
Je soutient cette journaliste qui a écrit tout haut ce que j’ai toujours pensé tout bas et que je n’ai jamais vraiment osé dire sans risque qu’en cercle restreint (généralement d’artistes, toujours de mélomanes) et de confiance.
Trop dangereux certains avis, par les temps qui courrent...). Ce qu’elle écrit s’accorde parfaitement et parfois certaines dee ses infos s’imposent à moi des chaînons manquants à ma compréhension quant à ce genre de phrases, que je connaissais sans réellement pouvoir rien expliquer (ex : "Mon sucès a fait chier Brassens...")
Quelle prétention de ce vil assassin de la langue -et j’adore San-A- et de la musique envers un icône de cette même langue française, musicien et harmonisateur de génie... Je n’en reviens pas... comment les comparer ????
Le Tord-boyaux, succès apparemment interstellaire, est une merde linguistique et musicale sans nom et son succès ne pouvait qu’irriter Brassens comme de si nombreux musiciens de l’époque et d’aujourd’hui. Le succès de Perret s’est confirmé dans les Colonies de vacances, avec des sommets argumentaires comme "...pipi dans le lavabo...", littérature de qualité qui assura aux 6-11ans (age pipi-caca) de franches rigolades soutenues par d’excellents scopitones qui, comme BHL aujourd’hui, font la fortunes des éditeurs et de quelques édités. Rebelote avec le Zizi, on ne change pas une recette gagnante... Ca s’est bien vendu, c’est de la daube, on aime la daube, en France, je l’affirme, et aussi BHL. Un petit coup d’humanitaire savament placé avec Lili, musique toujours aussi égale à elle-même, t’énerves pas, retourne te reposer, Serge...
Je ne suis pas contre mettre quiconque au Panthéon, Morice, je m’en contrefous de qui est au Panthéon ou qui n’y est pas, mais si c’est Perret et de son vivant, pourquoi pas, mais c’est un peu tard...
Et pour ceux qui douteraient :
"Il s’agit d’un boui-boui bien crado
Où les mecs par dessus l’calendo
Se rincent la cloison au Kroutchev maison
Un Bercy pas piqué des hannetons
D’temps en temps y a un vieux pue-la-sueur
Qui s’offre un vieux jambon au vieux beurre
Et puis une nana, une jolie drôlesse
Qui lui vante son magasin à fesses
Au Tord-Boyaux
Le patron s’appelle Bruno
Il a d’la graisse plein les tifs
De gros points noirs sur le pif
Quand Bruno fait l’menu et le sert
T’as les premières douleurs au dessert
L’estomac à genoux qui demande pardon
Les boyaux qui tricotent des napperons
Les rotules de grand-mère c’est du beurre
A côté du bifteck pomme vapeur
Si avant d’entrer y te reste une molaire
Un conseil : tu la laisses au vestiaire
Au Tord-Boyaux...
Dans le quartier même le mois le plus doux
Tu n’risques pas d’entendre miaou
Des greffiers mignons y en a plus bezef
Ils sont tous devenus terrine du chef
Je m’souviendrai longtemps d’un gazier
Qui voulait à tout prix du gibier
Il chuta avant de sucer les os
Les moustaches en croix sur le carreau
Au Tord-Boyaux...
Sois prudent, prends bien garde au fromage
Son camembert a eu le retour d’âge
Avant d’l’approcher j’te jure que t’hésites
Ou alors c’est que t’as la sinusite
Comme Bruno a un gros panari
Le médecin a prescrit l’bain-marie
Mais subrepticement en t’amenant l’assiette
Il le glisse au chaud dans la blanquette
Au Tord-Boyau...
Il s’agit d’un boui-boui bien crado
Où les mecs par-dessus l’calendo
Se rincent la cloison au Kroutchev maison
Un Bercy pas piqué des hannetons
Cet endroit est tellement sympathique
Qu’y a déjà l’tout Paris qui rapplique
Un p’tit peu déçu d’pas être invité
Ni filmé par les actualités"
Sans rire, j’ai rien changé. Et encore, vous n’avez pas le score... ou le son... Brassens jaloux... d’une telle imposture artistique ! Soyons sérieux, je vous prie. L’obscurantisme a encore de beaux jour devant lui. Pourtant, de Mouloudji à Dick Annegarn, y’en a du choix, et du bon, de l’excellent. Qué loose.
Quant à "exclure de la profession" les journalistes qui écrivent le contraire de ce que vous pensez... Morice ! Attention, vous vous égarez ! Ca fait environ 40 ans que je vis entourés de fans de Perret et je n’ai jamais assassiné personne, je pense. Alors permettez-moi de reconnaître et défendre un courage que je n’ai pas, lorsque de plus, cette journaliste s’est probablement suicidée avec cet article politiquement incorrect de trop.
Elle gardera toute mon estime et mon soutien, comme celui, j’en suis sur, de tous ceux qui ont compris Brassens, Gainsbarre ou Annegarn, et respectent musique et poésie, fut-elle de caniveau, putain de bordel de vierge enceinte ! (comme disait autre Jean-René Caussimon, autre poète defunt, probablement mort de jalousie devant le génie de Perret).
En fait elle ne se sera pas suicidée, elle se sera faite assassinée... par la connerie, la reine du monde.
Voilà ; désolé, c’était long.
Mais j’ai craqué.
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Anecdote : Le grand Serge a dit un jour au petit, petit Guy que ses chansons étaient nulles et une insulte à la musique, qu’elles transformaient d’art majeur en art mineur, et ce n’était pas qu’une question de mode...
Désolé, mais ça ne s’est pas passé comme ça.
La discussion entre Gainsbarre et Béart portait sur les chansons, et Gainsbourg a maintenu, contre l’avis de Béart, un peu dépité, que la chanson était un art mineur ; il n’était pas du tout question des chansons de Béart, mais de la chanson en général.
C’était, d’ailleurs, une formule, pour moi, bien surfaite. Car quoi d’autre que la chanson a fait connaître Gainsbourg ? Ses films ? Bof.......
Quant à traiter Béart de "petit Guy", c’est, là aussi, bien condescendant.
Béart a écrit quelques très belles chansons, qui resteront à la postérité.
Vous-même, de quel statut jouissez-vous pour prononcer de tels jugements définitifs ?
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Prendre Gainsbourg, ce peintre raté, pour un grand musicien exemplaire, c’est hallucinant.
Il a pompé 70 % de sa zik, il a suivi comme un toutou toute les modes, incapable d’en créer une, il a passé sa vie à se foutre de la gueule du monde et il y en a encore à lui lécher les bottes, désolé, mais il n’est en rien une référence musicale, encore moins poétique, juste un crucifix de mauvaise conscience qu’aime brandir la presse quand on la maltraite sur ses goûts artistiques nullissimes.
Gainsbourg, la supercherie médiatique maximum qui donne des leçons, quand on dit que le monde va mal... -
Merci pour cet avis qui recoupe le mien.
L’article de la journaliste du Nouvel Obs, à part les termes passablement injurieux - qui ne s’imposaient pas - est parfaitement lisible et éclairant. Votre réponse est encore plus pertinente.
Ceci dit, que Pierre Perret travestisse la vérité concernant ses amitiés et ses sources d’inspiration, hé bien, ce n’est pas très grave. Tous les artistes l’ont fait, le font et le feront jusqu’à l’extinction de la race humaine. Il est bien, par contre, de le dire et de ne pas s’en laisser compter. Et puis, c’est vrai, face à Brassens, on comprend que Perret ait eu envie d’exister.
Quant à mordre la main de celui qui vous a nourri, c’est un réflexe millénaire. A mon avis, Perret devrait plutôt ne pas jouer les vierges effarouchées et laisser les choses en l’état... sinon le boomerang risque de lui revenir en pleine "gueule", comme il dirait si élégamment.
Comme d’autres commentateurs, j’avoue aussi que j’aimerais bien que nos journalistes mondains parisiens - tautologie ? - soient aussi combattifs en s’attaquant à d’autres figures de l’intelligentsia actuelle (?), notamment les cuistres politiques qui, eux, on des casserolles nettement plus bruyantes que celle du sieur Perret. -
Sans insulter personne , sans avis particulier sur Pierre Perret, je trouve le démontage de la mécanique accusatoire particulièrement bien réussi par La Taverne des Poètes. Et encore une fois, il faut admettre que la connivence et l’esprit de corps de cette profession ( le journalisme) remplacent bien souvent la rigueur de l’investigation et la précision des enquêtes.
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Le titre est une allusion à "La Bête est revenue", titre d’une chanson et d’un album de Pierret Perret contre l’Extrême-Droite.
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par Actias 								 (IP:xxx.x8.117.34) le 3 février 2009 à 11H50 				 				
																					Woua ... il aura fallu attendre une ptite tempête dans un verre d’eau sur l’insignifiant M. Perret
On chantera encore les chansons de Pierre Perret, quand personne n’aura jamais entendu parler de l’insignifiant Actias...
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Romain Desbois 3 février 2009 18:40Bravo et merci Monsieur Taverne.
Je dis monsieur car je commence à avoir bourlingué un peu sur Avox et peu nombreux sont les gens respectueux du débat et de l’avis de l’autre.
Bref.
Perret est un géant, comme tous les géants il est capable de passer d’un genre à un autre sans que cela lui en bouge une (je l’écris ainsi pour lui rendre hommage, je sais qu’il aimera).
Il s’est déjà fait casser le nez par des petits fachos dans les années 70/80.
J’aime les gens qui n’ont pas peur des tabous. Il est quasiment le seul avec une telle constance à s’attaquer au sexe, à la sexualité.
Mai sje ne comprend pas le procès qu’on lui fait. Qu’il ait connu Léautaud ou Léotard, qu’est-ceque ça peut faire ? pourquoi cela le soupconnerait plus d’être proche de l’extrême droite ?
Je lui rend hommage pour entre autre "Lili", "ptit clébard" et surtout pour "Angine de Poitrine" d’après le Poëme de Nazim Hikmet.
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							par Actias 							 														 (IP:xxx.x71.178.35) le 3 février 2009 à 19H48 							 							
																																					Vous auriez pu plusser la blague quand même
Moi, je t’ai plussé, Actias
Pour une fois qu’il y a un peu d’humour là-dessus..
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le petit journaleux mérite juste d’attraper la chiasse après avoir mangé "au tord boyaux " , de se prendre des valdas dans le tiroir à saucisses par tonton Cristobald et d’aller se baigner près de la décharge municipale !
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@ Chacha,
Allo, Olga, ma p’tite bonne femme au radada, mais t’es r’venue du Nébraska, youpiiiiiiiiiii.
On a voulu faire cuire le chien, mais on n’avait pu assez faim.......
La journaleuse peut dire ce qu’il lui semble pour astiquer son égo, P Perret n’en reste pas moins, un chanteur qui a su faire rire par ses textes, tout comme Salvador. Peu de gens l’admettent, par peur de passer pour des ringards ; moi, certaines de ses chansons n’ont pas fini de me faire rigoler et ça marche depuis quelques décennies.
Et le venin pour le venin, ça m’a toujours fait vomir. -
@appoline
exactement , super les textes de pIerre Perret . J’adore aussi les vieux tubes des Charlots à la grande époque , que du bonheur !
amicalement -
On ne doit pas dire "astiquer son ego" mais "polir le chinois de son pote de couleur"
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@ Chacha,
Quand on arrive à l’usine, la santé nous illumine, l’idée de faire nos huit heures, nous remplit tous de bonheur. Ah, ah, ah, ha oui.
Vrai, j’ai regardé quelques vidéos sur daylimotion. Les textes manquent de sel aujourd’hui. Snif. Allez regarder quelques extraits de Perret, magnifiques. Je crois que c’était à Strasbourg en fac, qu’ils avaient disserté sur le zizi ; il faut dire qu’il a des idées dans ses textes. Et ça ne fait pas de mal de se marrer un bon coup. -
non, c’est plus grave qu’il n’y paraît. On commence par dénigrer sans aucune preuve (elle n’en a acune !) on finit .... négationniste. C’est la même démarche. Et c’est pour ça qu’il faut être aussi VIGILANT que la taverne. Quand vous organisez un débat télé, vous faites venir des gens avec des avis DIFFERENTS. Ou vous évitez les partisans avec lesquels on ne peu rien discuter. On en a un bel exemple ce matin dans Agoravox, avec la présence de l’ineffable Goldnadel,qui trouve qu’il y a trop de palestiniens dans son téléviseur !! cet homme est DANGEREUX.
« Une poignée d’ultras pro-israéliens utilisent le chantage à l’antisémitisme. Ils veulent démontrer que les Français sont antisémites et les médias à la botte des Palestiniens. C’est une vraie arme, un rayon paralysant. Il n’y a rien de plus diffamant que cette accusation, très difficile à combattre : en la matière celui qui s’excuse s’accuse. Le but recherché est l’intimidation. »
« C’est un néoconservateur à l’américaine qui est dans une optique sécuritaire dure », résume le politologue Jean-Yves Camus. Goldnadel se définit lui-même « de droite, même si en Angleterre je serais blairiste », n’appartient à aucun parti mais a failli se présenter à Sarcelles contre Strauss-Kahn. Débatteur exalté, il cultive les paradoxes. Il n’hésite pas à participer à des émissions de Radio-Courtoisie. « Je vais où on m’invite », se justifie-t-il.
En 2001, il défend également la représentante alsacienne de son association Droit à la Sécurité face à la Licra qui l’accuse d’assimiler insécurité et immigration dans un tract. « Je ne vois pas où est le problème, je vous signale que j’ai gagné », dit aujourd’hui Gilles-William Goldnadel, qui rougit un peu quand on lui rappelle les accointances de la dame avec Alsace d’abord, un mouvement d’extrême droite pour lequel elle sera trois fois candidate. M. Goldnadel a choisi ses ennemis. A-t-il seulement fait attention à ses « amis » ?
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"...dénigrer sans aucune preuve (elle n’en a aucune !)..."
Que vous faut-il donc ! au besoin réécoutez deux ou trois de ses morceaux et vous les trouverez ces preuves. Notez bien la mauvaise foi règne, et ça sent drôle, cette défense de la défense. Un peu nauséabond, même.
Je crains, vu la véhémence des votes, que l’unanimité de ce soutien ne revêle quelque mauvaise conscience.
J’ai trouvé !
Esope, François Villon, Paul Verlaine, Pierre Perret. Ca va mieux comme ça ?
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La lignée que vous avancez est fallacieuse, visez plutôt : Epicure, Rabelais, Perret...
Vous ne connaissez donc pas, rien à rajouter. -
ouais... bon, pour Léautaud, plus de témoins, mais pour Brassens Fallet, il y a des témoins, et on sait depuis longtemps comment Brassens a invité, René Fallet par écrit, à venir le voir, c’était en mai 1953, suite à un article de Fallet dans le Canard Enchaîné. Sur ce point, Perret s’est un peu emmêlé les crayons de la mémoire.
Pour Sophie Delassein, ce n’est pas une débutante, elle a écrit plusieurs livres sur des artistes de la chanson, et personne n’a jamais contesté le contenu. A chaque fois elle a rencontré soit les artistes en question, soit les très proches (dans le cas de Barbara) et il me semble étonnant que d’un seul coup elle se mette à fabuler, ou inventer des histoires à scandale.
On verra bien ce qu’il advient de la plainte et comment ce sera instruit, mais franchement, c’est assez désagréable.
" Les plus beaux souvenirs sont ceux que l’on s’invente, et l’imagination ne me fait pas défaut " (Kernoa-Le Forestier)
D’autre part il est étonnant que Perret déclare que Fallet lui a offert "son dernier roman Banlieue Sud Est" en 1953-54, il aurait dû dire "son premier roman" ... depuis Banlieue Sud Est, Fallet en avait écrit 3 ou 4.
mais bon, ça c’est pas très important, c’est dommage qu’il "oublie" que c’est Brassens qui a été l’initiateur du spectacle de soutien en 57 ou 58, quand Perret a été gravement malade....
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Je ne connais pas le contenu des livres de Sophie Delassein mais il est clair que son article jette l’opprobre et apporte peu de preuves de ce qu’elle avance. L’article est plus que tendancieux : il apparaît même un peu haineux. Objectivement et juridiquement, je crois qu’il y matière à délit de diffamation.
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bin pour la rencontre Brassens Fallet, c’est simple, suffit de lire le mot de Brassens à Fallet, qui dément ce que dit pErret
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Quelle affaire ! Mais pourquoi tant de haine, on ne sait toujours pas.
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Etant ancien journaliste de la grande presse, je sais que mes ex-confrères se gargarisent volontiers avec de grands mots et de grands concepts, dont naturellement celui de l’éthique professionnelle. Dans les faits, beaucoup se contentent le plus souvent de preuves très approximatives à l’appui de leurs écrits... et réagissent ensuite au droit de réponse comme s’il s’agissait d’un crime de lèse majesté. D’où des pirouettes et des manifestations de mauvaise foi assez dôles à observer : ce n’est plus le professionnel qui se défend, mais l’égo.
Les réactions corporatistes sont un fait incontestable aussi. Quand l’un d’entre eux est agressé ou mis en cause par un non journaliste, chef d’entreprise, homme politique, artiste, il est très fréquent que l’on assiste ensuite à une curée. Quelles que soient les couleurs des rédactions, c’est généralement le "touche pas à mon pote" qui prévaut.-
@l’auteur
Je n’ai pour ma part pas d’avis sur le fond de l’histoire. Tout au plus, je trouve que l’argumentation du nouvel obs tient debout.
Tout au moins la partie qui rapporte le témoignage de Marie Dormoy : ça paraît logique de penser que si Perret et Leautaud avaient été si intimes, elle l’aurait remarqué ! A moins qu’elle n’aie fait un faux témoignage, évidemment...
Je n’ai rien trouvé dans cet article du nouvel obs qui condamne Perret parce qu’il portait des moustaches ou parce qu’il aurait puisé dans la littérature érotique, en souhaitant que ça ne se sache pas. Pour l’un et l’autre des arguments, on peut penser ou non que c’est avoir mal agi (?) mais ça ne prouve rien, ni dans un sens ni dans l’autre...
Après ça, manifestement c’est l’escalade avec une réponse dans le JDD. Réponse que je trouve bien vindicative de la part de Perret, et qui laisse penser qu’il s’est passé d’autres épisodes entre l’artiste et les journalistes.
Ceci dit, imaginer Perret en concurrent de Brassens, c’est largement excessif : ils ne jouaient vraiment pas dans le même registre.
En matière de journalisme artistique, j’ai plutôt tendance à faire confiance à Télérama (même si je le trouve parfois un brin intello), donc à me fier à leur jugement sur cette journaliste. Quand à l’accuser de flirter avcec l’extrême-droite, Morice va un peu vite en besogne, non ?
Quand bien même cela serait, d’ailleurs, ça n’empêche en rien la compétence journalistique. Voyez Montaldo !
Mais peut-être, l’auteur, avez-vous des infos complémentaires, pour mieux nous éclairer sur cette histoire ?-
En effet, Homme pressé, Perret était à Brassens ce qu’est un caporal à un colonel !
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Ou, pour se rapprocher de leur domaine d’activité, ce que sont les écrits de Guy des Cars à ceux de Victor Hugo !
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Plutot exagéré fergus, je ne sais pas si les interressés souhaiteraient voir la rue du Colonel Brassens ou celle du Caporal Perret.
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tout pareil que gasty, le furtif, émile red, morice....
Paroles #1 du titre Ma femme
ben mince alors !si perret ne sait pas écrire, que ce soit en argot ou en français... alors, nous sommes peu à savoir le faire...
il y en a sur le fil, qui devraient se documenter avant d’écrire de très, très grosses conneries !!!
en plus, son livre sur léautaud est paru en ... 1972 !!! je pense que s’il avait menti, les intimes de ce dernier auraient déjà relévé l’imposture et n’auraient pas attendu 37 ans pour rétablir la vérité !!!
moi, j’adore celle chanson (entre autres) : www.chansons-paroles.com/Pierre-Perret-1079/
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Aux regards fabuleux des enfants étonnés
Aux grands yeux prophétiques où l’on voit se baigner
Des elfes mystérieuses en paillettes dorées
Tes longs cils font des trilles en fumée de gitane
Tes longs cils sont des rames aux vagues de la mer
Des pont-levis fermés par ma bouche salée
Tes longs cils font de trilles en fumée de gitane
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Tes baisers ont le suc des tortillas indiennes
Des fleurs d’acacia roses des gâteaux de Noël
De pâte feuilletée fourrée d’orties au miel
Ma femme aux pieds de lune aux empreintes de fleurs
Aux vérités poignards qui déchirent les nues
Ma femme au rire nu aux sanglots retenus
Ma femme aux pieds de lune aux empreintes de fleurs
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Aux cris d’oiseaux plaintifs dans ton sommeil d’enfant
Aux étreintes jalouses en mâchoires de tigre
Aux étreintes jalouses en pointes de diamant
Au ventre palpitant de caille ensanglantée
A la bouche tendue comme un quartier d’orange
Ma femme aux seins secrets aux lèvres de vendange
Au ventre palpitant de caille ensanglantée
Et je suis là moi je suis là sans rien te dire
Retenant les oiseaux dans ma bouche fermée
Et j’étrangle ma muse et j’étouffe ma lyre
Retenant les oiseaux dans ma bouche fermée
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Aux longs doigts de corail dans mes cheveux de laine
Aux longs doigts qui s’attardent aux bouches des fontaines
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Je t’aime
et il y a peu d’hommes qui auraient pu écrire aussi délicatement sur un sujet aussi grave que le viol...
Paroles #1 du titre Mon p’tit loupRefrain :
T’en fais, pas mon p’tit loup,
C’est la vie, ne pleure pas.
T’oublieras, mon p’tit loup,
Ne pleur’ pas.
Je t’amèn’rai sécher tes larmes
Au vent des quat’ points cardinaux,
Respirer la violett’ à Parme
Et les épices à Colombo.
On verra le fleuve Amazon’
Et la vallée des Orchidées
Et les enfants qui se savonn’nt
Le ventre avec des fleurs coupées.
Refrain
Allons voir la terre d’Abraham.
C’est encore plus beau qu’on le dit.
Y a des Van Gogh à Amsterdam
Qui ressemblent à des incendies.
On goût’ra les harengs crus
Et on boira du vin d’Moselle.
J’te racont’rai l’succès qu’j’ai eu
Un jour en jouant Sganarelle.
Refrain
Je t’amèn’rai voir Liverpool
Et ses guirlandes de Haddock
Et des pays où y a des poul’s
Qui chant’nt aussi haut que les coqs.
Tous les livres les plus beaux,
De Colette et d’Marcel Aymé,
Ceux de Rab’lais ou d’Léautaud,
Je suis sûr qu’tu vas les aimer.
Refrain
J’t’apprendrai, à la Jamaïque
La pêche’ de nuit au lamparo
Et j’t’emmènerai faire un pique-nique
En haut du Kilimandjaro
Et tu grimperas sur mon dos
Pour voir le plafond d’la Sixtine.
On s’ra fasciné au Prado
Par les Goya ou les Menine.
Refrain
Connais-tu, en quadriphonie,
Le dernier tube de Mahler
Et les planteurs de Virginie
Qui ne savent pas qu’y a un hiver.
On en a des chos’s à voir
Jusqu’à la Louisiane en fait
Où y a des typ’s qui ont tous les soirs
Du désespoir plein la trompett’.
T’en fais pas, mon p’tit loup,
C’est la vie, ne pleur’ pas.
Oublie-les, les p’tits cons
Qui t’ont fait ça.
T’en fais pas, mon p’tit loup,
C’est la vie, ne pleur’ pas.
J’t’en supplie, mon p’tit loup,
Ne pleure pas.
-
C’est incontestablement très beau.
-
cher gasty,
Paroles #1 du titre Cuisse de mouche
j’ai oublié tout à l’heure de saluer le chat, sisyphe, et les autres
j’invite mr dugué à nous commettre des textes de chansonnettes, qui aient le dizième, même le centième de cette faculté à émouvoir ou à rendre gai ! ...
pierre perret n’est pas brassens, puisqu’il est différent : il se range à côté de tous autres manieurs de mots comme boris vian, bobby lapointe, brassens, devos...
même en argot, ses déclarations d’amour son belles !
Sa petite paire de noix gonfle un petit poil sa mini jupe
Elle a des gambettes comme un fil à couper le roquefort
Ses petits œufs au plat sous son chemisier me préoccupent
Autant que le joli sourire qui lui sert de passeport
C’est pour ça qu’on l’aime dans notre HLM
Chez le beau Riri ou dans le bistrot de la mère Tatzi
On l’appelle Cuisse de Mouche fleur de banlieue
Sa taille est plus mince que la retraite des Vieux
Elle chante tout le temps sans finir sa chanson
C’est la faute bien sûr à ses tous petits poumons
Elle allait au Prisunic acheter ses Panzani
Moi j’attendais que la vendeuse me donne mon riz précuit
Elle me dit Dieu me chatouille vous êtes le beau Pierrot
Et parole de Cuisse de Mouche c’est vous que j’ai dans la peau
C’est pour ça qu’on l’aime dans notre HLM
Chez le beau Riri ou dans le bistrot de la mère Tatzi
On l’appelle Cuisse de Mouche fleur de banlieue
Sa taille est plus mince que la retraite des Vieux
Et si la pauvrette n’est pas très gastronome
C’est la faut bien sûr à son petit estogom’
Elle m’explique alors que son petit fiancé est pitoyable
Depuis qu’il s’est fait court-circuiter le piège à mémés
Il a plutôt l’air d’une virgule dans les Misérables
Que d’un trait d’union dans l’Amant de Lady Chatterley
C’est pour ça qu’on l’aime dans notre HLM
Chez le beau Riri ou dans le bistrot de la mère Tatzi
On l’appelle Cuisse de Mouche fleur de banlieue
Sa taille est plus mince que la retraite des Vieux
De deux choses l’une quand elle s’assied tendrement
Son cul est trop petit ou mes genoux sont trop grands
Comme elle est très pieuse on a couru vers l’abbaye
Et le radis noir de sa paroisse nous a bénis
Puis ce fut le grand départ vers notre lune de miel
Dans un hôtel d’Arpajon on connut le septième ciel
Et depuis on s’aime dans notre HLM
Chez le beau Riri ou dans le bistrot de la mère Tatzi
On l’appelle Cuisse de Mouche fleur de banlieue
Sa taille est plus mince que la retraite des Vieux
Mais je peux vous dire à vous tous en passant
Que de tous les cœurs c’est le sien la plus grand
Mais je peux vous dire à vous tous en passant
Que de tous les cœurs c’est le sien la plus grand
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Je n’ai aucune sympathie pour Pierre Perret qui malgré ses airs désinvolte est un névrosé de première, caractériel, tyrannique, et je ne suis pas étonné qu’il ait usé de méthodes douteuses pour parvenir comme tous les parvenus. Si les médias étaient moins cons et n’avaient pas des goûts de chiottes, Perret serait un inconnu.
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quelle horreur ce que vous dites là !
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Ce qui est incontestable en tout cas, et sans entrer dans les considérations de personnalité, c’est qu’aucun des tubes de Perret n’est plagié sur les écrivains cités par la journaliste ni plagié sur qui que ce soit d’ailleurs. Or, ce sont bien ces tubes qui ont bâti son succès.
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Description névrotique d’un Duguet ayant mal supporté la bite au miel sur les airs de Perret, ou comment parvenir en parvenu à cuire la farine dans laquelle on fut roulé.
Farine et miel ne font pas forcément saucisson beurre...
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J’aime pas les entubeurs. La chansonnette a trop de place dans les médias.
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La chansonnette ? Perret ?
Allons donc vous ne savez pas de quoi vous parlez, un aspro et au lit ... -
Ben si : chansonnette, c’est aussi mon avis
Personnellement, j’ai rien contre mais Perret, c’est juste des p’tites chansons amusantes, à part peut-être Lili... Mais quand Perret écrivait une Lili, ça restait en-dessous de la Supplique pour être enterré à la plage de Sète, ou mieux encore du Blason.
C’est ça toute la différence entre chanson et chansonnette. Je suis pas fâché que Perret ait connu le succès, mais il n’arrivait certes pas à la cheville de Brassens. -
c’est surtout parce que la chanson, ou "la chansonnette" comme vous dites, tient beaucoup de place dans la mémoire et le coeur des gens, ques qu’ils soient, c’est un média extrèmement populaire, ce qui ne sous entend par forcément populacier ou populiste... Chacun peut mettre qui il veut dans une de ces cases, mais les faits sont là.... Trénet, Prévert, Moustaki, Brassens, Anne Sylvestre, Ferrat, chantent, ou chantaient, comme chantent Hallyday, André Dassary, Luis Mariano, Maurice Chevalier ou Jehan Rictus...
La carmagnole aussi se chantait.... avant le temps des cerises... -
si, il y a un emprunt (reconnu par Perret, à Garcia-Lorca) et c’est dans une émission de claude Villers il y a 20 ou 30 ans que cette réminiscence a été révélée... mais bon, c’est pas très grave, ce n’est pas un plagiat proprement dit, disons un écho... Gainsbourg aussi "plagiait" les compositeurs de musique dite classique, si ça peut élever le niveau, pourquoi pas ? Hugo voulait "être Chateaubriand ou rien" ...
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" c’est juste des p’tites chansons amusantes ’
Voilà le fond du débat, Perret ce n’est pas que Le Zizi et Les Jolies colonies de Vacances, il a écrit bien plus de Lily que de "chansons amusantes" qui d’ailleurs peuvent avoir un réel intérêt poétique.
Qui a dit et où avez vous vu que pour qu’une chanson soit de qualité il faut qu’elle chiale, se morfonde ou s’endorme ? J’adore Brassens et je trouve qu’il n’y a aucun lieu à comparer les deux, la seule chose qu’ils ont en commun c’est leur capacité à manier la rime et la mélodie, après les classer comme on classe une collection de timbre sent le ranci et le top ten façon nostalgie.
Définissez donc la différence entre chanson et chansonnette, ensuite appliquez vos arguments et sur Perret et sur Brassens et sur Ferre ou Brel ou même sur Nougaro et venez donner vos conclusions, mais n’affublez pas Perret de termes qui ne conviennent pas sans le connaître. -
par Bernard Dugué (IP:xxx.x5.200.35) le 3 février 2009 à 12H14
Si les médias étaient moins cons et n’avaient pas des goûts de chiottes, Perret serait un inconnu.
... Et monsieur Dugué au sommet de l’affiche !
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Vous n’aimez pas les entubeurs Monsieur Dugué, mais vous-même, que faite vous en permanence sur AGORAVOX ?La culture, c’est comme la confiture…. -
Vous ne maîtrisez pas encore la science du miroir, Furtif
Je ne suis ni un autoportrait, ni Rembrandt
Atollllllllll ne peut rien faire pour vous hélas -
Et les classiques se copiaient entre eux, Beethoven, Schumann, Haydn, Mozart, Tchaikowski, les uns pompant aux autres leurs thèmes à travers les âges, Ferré a ensuite pompé le thème de "La Mer" de Debussy dans sa "Chanson du mal-aimé", thème pompé à nouveau par McVartney dans son oratorio "Standing Stones"... C’est pas très grave tout ça, tant que le plagiat ne devient pas une habitude. Qu’importe si Perret a oui ou non fréquenté Léautaud, il a commis une oeuvre plutôt qu’un quelconque délit, ses chansonnettes à lui voulaient nous dire des choses pas si bêtes, pas si cochonnes qu’il y paraissait à première vue, en ce sens Perret est de la famille des Frédéric Dard et des Audiard, des Brassens et des Lapointe, des Vian et des Calaferte, et ce n’est pas étonnant que quelques cuistres parisiens cuités au politiquement correct s’excitent soudain sur lui.
Rien d’autre à se mettre sous la dent ?
Je ne le jurerais pas. Mais ce serait prendre d’énormes risques que de s’intéresser au passé d’un Devedjian ou d’un Hortefeux...
Alors on prend ce qu’on a sous la main. Bientôt ce sera au tour des précités. On cherchera des poux à San-Antonio et à Audiard et à l’oncle Georges pour quelques répliques argotiques vite interprêtées comme des propos racistes, révisionnistes, antisémites, on viendra reprocher à Vian d’avoir été un collabo, à Calaferte d’avoir incité au terrorisme, à Boby Lapointe d’avoir fréquenté ou dit n’importe quoi qui puisse faire de lui un suppôt du IIIème Reich, un négateur de la Shoah, un violeur de petites filles.
Pitoyable presse française, même plus bonne à se torcher. Dire que ces gens se font de la thune à déverser leur vomi sur la place publique. -
Pas faux Absurde
En ce moment c’est Sartre qui en prend plein la gueule sur sa période occupation...
On va bientôt nous dire que la provenance de la guitare de Georges louchait du côté de la rue des roziers.... -
Bonne nouvelle pour vous, Monsieur Dugué. Citroën va ressortir son modèle mystique.Faute d’avoir des I.D, vous pourrez avoir une D.S. -
Il y a dix, quinze ans de ça, la mode était à la sigmatisation homosexuelle post-mortem. Rock Hudson et James Dean en ont fait les frais... et je crois aussi Marlon Brando. Avant ça, c’était l’accusation portée sur certains artistes d’avoir déserté durant la Seconde guerre mondiale. A présent c’est le révisionnisme, le négationnisme, la collaboration. Demain ce sera autre chose. On brûle ainsi ses idoles. Ca fait jaser un moment et puis on oublie.
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Pauvre Dugué,écrasé sous le poids de son égo...........comme c’est triste !..
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geko 3 février 2009 15:56Ouvrez ouvrez la cage au Dugué
Regardez-le s’envoler c’est beau
Les enfants si vous voyez
Le p’tit Dugué prisonnier
Ouvrez-leur la porte vers la sérénité
Et si vous le voyez passer
Offrez lui un petit balai
Ha ce sacré Dugué
qu’il puisse balayer
les frustrations de son cervelet. -
D’accord, faut quand même pas pousser, je ne vois aucun inconvénient à ce que Brassens et Perret cohabitent (comme le cri d’amour du crapaud de Desproges) ; d’autant que Brassens, à ses débuts , avec "Le Gorille" et " Au marché de Brive la Gaillarde"était assez près du Perret postérieur, et que Pierrot avec "Lili" s’approche de maître Georges... C’est vrai qu’il se turlupine vainement à encoller des pates ( ça c’est pour faire plaisir à Villach)
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La bêtise n’est pas revenue, elle est présente, dans les commentaires
ALors comme ça on n’a pas le droit de dire que Perret est un chanteur merdique qui rend cons les gosses en se faisant plein de thunes et qui est un colérique avéré. Et bien, comme dirait Pialat, je vous emmerde !
Car c’est aussi cela le sarkozysme, s’en prendre à un type qui exprime son dégoût des merdes populaires !
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Je persiste et signe
Perret, Barbelivien, même beauferie
Je vous emmerde ! -
geko 3 février 2009 21:54Trop égotique vous êtes Mr Dugué !
" je vous emmerde ! "
Ca tombe bien vous me faites chier ! halala tomber dans le scato, aboutissement d’un ennui absolu !
1) La personnalité de Perret n’est pas le sujet de l’article ! On parle de l’artiste et de son oeuvre pas du personnage et de sa vie privée !
2) Vous n’êtes pas le centre du monde et vos réactions pulsionnelles que vous analysiez voilà peu sont en contradiction avec la hauteur "intellectuelle" que vous affichez en tant que rédacteur !
3) Vous êtes insultant à l’égard de Perret .| Je n’aime pas cloclo mais ce n’est pas pour autant que je vais dénoncer mes amis dansant sur ses "tubes" d’avoir des goûts chiotiques !
4) Alors je me marre de vous voir dénoncer à tour de bras les comportementaux de Sarko quand vous présentez les mêmes travers mégalomaniaques ! Un être exceptionnel comme vous ne peut pas aimer le populaire biensur c’est tellement évident !
Je vais te dire une bonne chose mon petit Dugué ! Je te tutoie puisque tu m’insultes hein ! T’as les boules parceque t’es devenu un shooté à l’audience et qu’on te lit pas comme tu le voudrait à tel point que tu viens racoller chez les collègues !
Tu es un être supèrieur Dugué ?
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Projection sans fondement
L’audience n’est plus mon pb, si je veux faire de l’audience, je peux le faire.
Le reste est sans importance. Nous sommes tous dans le naufrage. Perret ne m’intéresse pas. Je ne vais pas me faire chier dans une esthétique du naufrage et de la nullitide. J’ai déjà dégommé Ségolène, Sarko et j’en passe -
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" J’ai déjà dégommé Ségolène, Sarko et j’en passe "
Quelle fatuité, il les a dégommé mais ils sont toujours là, cette présence qui manque au personnage dans chacun des articles pondus.
Quand le vide intersidéral abonde dans la certitude on obtient des plumitifs qui se prenne pour incompris ou maudit, défendant contre tous ses envies de célébrité en arguant qu’il ne la cherche pas.
Pauvre Dugué, vain et raté dans la vie jusque sur l’Agora, ce doit être un calvaire.
Nous compatissons. -
si cette affaire prend autant d’importance, c’est peut-être à cause de l’aigreur (même souriante) dont Perret a fait preuve au sujet de Brassens. Lui aussi balance des allégations sans autre preuve que ses souvenirs, dont on voit que parfois, ils sont un peu arrangés, ou dérangés.
Il balance des vacheries qui ont choqué pas mal de monde, comme beaucoup sont choqués par ce qu’écrit Sophie Delassein, c’est un peu le principe de l’arroseur arrosé.
Autre question, pourquoi n’a t-il pas voulu accorder un entretien à cette journaliste, qui , jusqu’à ces jours, n’a jamais eu de contestation de ses écrits, et qui n’est réputée comme une "journaleuse à histoires trafiquées ?"
dans le spectacle, et la chanson, il ne manque pas de plumitifs très discutables sur le plan déontologie, mais certains font leur boulot avec professionnalisme.
Pour Marie Dormoy, on peut lui créditer d’avoir publié dans les souvenirs de Léautaud, des pages où elle n’est pas spécialement à son avantage. On ne voit pas pourquoi elle aurait plus ou moins censuré une "petite" histoire avec un jeune chanteur débutant (ce qu’était Perret en 56-57)
Dans les biographies, (ou autobios) faut faire gaffe... Brialy racontait pas mal de choses, mais quand il écrit avoir assisté à un concert de Presley, en France, y a gourance, Presley n’a jamais donné de concert en France
pourtant Brialy l’évoquait comme un souvenir vécu. Alors ??? C’est pourtant pas très compliqué de vérifier ce genre d’info (la presse est disponible à la BN) comme l’extrait du Canard Enchaîné de mai 1953 avec l’article de Fallet, et comme le mot que Brassens a écrit. ça s’appelle vérifier ses sources.-
Brialy aura confondu avec Dick Rivers.
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ou avec Elvis Tulle, l’autre fameux Corrézien.
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hier, lors de l’émission "l’édition spéciale" sur canal plus,
pierre perret (joint sur son lieu de vacances par b. toussaint ) a répondu sur son refus de recevoir la journaliste : il était sur le point de partir en vacances et n’avait matériellement pas le temps de lui accorder un entretien.
d’après wikipédia, pierre perret a visité léautaud en 1953 :- "En 1953, il effectue son service militaire. Il visite alors régulièrement l’écrivain Paul Léautaud et racontera cette fréquentation en 1972 dans Adieu, Monsieur Léautaud (une journaliste, contre laquelle P. Perret a déposé plainte, met en doute la véracité de ses affirmations)[1]."
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" (...)Ayant fait la connaîssance de Georges Brassens, qui l’encourage à écrire et composer, il fréquente de plus en plus le milieu de la chanson parisienne. En 1956, on le retrouve en train d’accompagner à la guitare la jeune chanteuse Françoise Marin dans le cabaret La Colombe. Un soir, les clients partis, il montre ses premières chansons à Michel Valette, le patron du lieu. Il lui chante alors "Adèle, Qu’elle était jolie", … Mais, trop timide, il refuse la proposition de celui-ci de l’engager pour chanter. Malgré cela, le lendemain, après le tour de chant de Françoise Marin, Michel Valette lui force la main en l’annonçant par surprise aux clients de La Colombe et, après s’être fait prier dans une ambiance bon enfant, il finit par accepter. Il remporte un vif succès qui le met en confiance et l’incite à accepter son premier engagement de chanteur.
En 1957, il habite avec Françoise Marin, devenue Françoise Lô, qui joue aux Trois Baudets, Pierre l’accompagnant à la guitare. Un soir, il chante quelques-unes de ses propres chansons et est remarqué par Boris Vian, Jacques Canetti et surtout par l’agent Émile Hebey. Celui-çi le présente à Eddie Barclay avec lequel il signe un contrat d’enregistrement pour une durée de 6 années. Son premier 45 tours, "Moi j’attends Adèle", sort cette année-là. (...)"
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Bois-Guisbert 3 février 2009 12:30Quoi qu’il en soit, Perret est un type qui a choisi de faire dans l’anti-Frontisme primaire pour relancer une carrière qui ne suscitait plus qu’indifférence et ennui.
Ca classe son "homme", mieux encore qu’un mensonge de poupin frimeur.-
Pour un humaniste, il n’est pas besoin de forcer beaucoup pour devenir ce que vous appelez un "anti-frontiste primaire ! "
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ah bon ??? il me semble que certaines chansons comme Lili étaient assez explicites, pas assez pour vous ?
Quant à sa carrière, il me semble qu’il a toujours fait des spectacles très suivis par un public fidèle et renouvelé.
Perret n’a jamais eu besoin de faire des concessions financières pour faire des festivals, c’est juste un exemple, donc sur ce plan, vous êtes un peu à côté du sujet.
il ne faut pas tout mélanger, je ne suis pas d’accord avec "a cappella" et les propos qu’il tient, mais c’est un autre débat. -
Guibert ne digère pas la beauté réelle et virtuelle de Lily
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Une chanson comme celle-là en dit plus que mille discours et de manifestations à bon compte. Si parfois la colère est indispensable, une mélodie douce et des mots sans concessions qui sous-tend tout ce que peut endurer une enfant de couleur qui croyait atteindre un paradis libre et qui ne trouve sur son chemin en grandissant que racisme, haine et injustice mais aussi qu’il y en a d’autres qui se battent, vaut bien aussi des poings levés et des cris. La musique adoucit les moeurs et déclenche des révolutions. A la différence d’une manifestation, même si celle-ci est nécessaire et hormis celles qui déclenchent la chute de pouvoir tyranique ou font prendre définitivement conscience qu’il faut faire quelque chose, qui s’oublie par le public une fois finie, une chanson dure et perdure. Son impact peut être plus profond et plus long.
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une spéciale pour bois guibert, le preux chevalier croisé....
Paroles #1 du titre Au nom de Dieu
pas étonnant qu’il n’apprécie pas p. perret, puisque celui-ci lui a, avec talent, si justement tiré le portrait !
Depuis la nuit des temps,
On s’étripe gaiement
Au nom de Dieu.
On continue pourtant
En faisant toujours mieux.
Il est jamais content.
On lui a fait des églises
Pour calmer son courroux,
Couroucoucou,
Des temples et des Mecques
Ou des femmes et des mecs
L’honorent à genoux.
Parmi tous ces mordus,
Ces millions de fanas,
Tout’s ces brebis,
Y a ceux qui ador’ Jésus,
Ceux qui préférent Allah,
D’autres leur canari.
Si t’es athée, sais-tu,
Pour ces gars, t’est foutu.
Turlututu.
Ils dis’que tu te gourres
Et que Dieu est amour
Et après, ils te tuent.
On brûla les sorciers,
Les homos, sans-papiers,
Les francs-maçons
Et, même, on fit becqueter
A de pauvres lions
Blandine et les Garçons.
Le Bon roi Saint-Louis
Massacra les harkis
Jusqu’à Tunis
Puis revint sous le gui
Mettre l’étoile aux Juifs
Et rendre l’injustice.
Charles-Neuf, le catho,
Offrit aux parpaillots,
Au nom de Dieu,
La Saint-Barthélemy.
Les Irlandais, depuis,
N’ont pas fait beaucoup mieux.
Monsieur Christoph’ Colomb
Qui, l’vendredi, n’aimait
Que le poisson,
Grilla au chalumeau
Le grand Géronimo
Qui mangeait du bison.
" Pas de préservatif. ",
Dit le souv’rain Pontife
Au nom de Dieu,
Et cette manière sage
De réduire le chômage
En fit un homme heureux.
Pis y a ces fous de Dieu
Qui, au nom d’la vertu,
Chapeau pointu,
Egorgent bravement
Des femmes et des enfants
En lisant le Coran.
Depuis la nuit des temps,
On s’étripe gaiement
Au nom de Dieu.
On continue pourtant
En faisant toujours mieux.
Il est jamais content.
Si ce Dieu juste et bon
N’envoie ses oraisons
Qu’à des tueurs,
Doit-on penser qu’alors
L’oraison du plus fort
Est toujours la meilleure ?
Doit-on penser qu’alors
L’oraison du plus fort
Est toujours la meilleure ?
-
et les connards de posteurs ? ça ne manque pas non plus... suffit pas d’injurier en guise d’agument, avant de cracher vos insanités, vérifiez un peu, si vous savez ce que ce mot veut dire. "la pétasse journaliste" comme vous dites élégamment a publié plusieurs livres très documentés, que personne n’a jamais contesté, ni les intéressés ni les témoins. Et elle est connue pour être une enquêtrice efficace, compétente, et pugnace.
Si c’était pour ça que Pierre Perret n’a pas voulu lui accorder d’entretien ? vous y avez pensé ? -
Il arrive un moment où les journalistes sont comme les politiques, ils ne comprennent rien aux sujets qu’ils abordent.
Que Pierre Perret affabule, n’est-ce pas le métier de tout conteur ? Qu’il mente, n’est ce pas son jeu d’amuseur ? Qu’il se rebelle, n’est-ce pas la trame de tout poète ?
C’est aujourd’hui un vieillard qui a enchanté des millions d’enfants, fait sourire et chanter des millions de parents, il est facile de piétiner ses anciennes idoles, elles n’en resteront pas moins ce pourquoi elles ont vécu, un clown devenu triste en reste néanmoins un clown et Perret fut et restera un formidable clown.
Alors qu’il se soit taillé une part de notoriété dans le lacis du vedettariat, qui peut l’en blamer, Brassens aurait suggéré n’avoir jamais vu sa moustache qu’il n’en serait pas moins Georges, et n’est-ce pas chez les plus grands écrivains qu’on trouve les plus grandes bibliothèques, on ne pourrait penser qu’ils n’en usent point.
L’artiste ment, c’est son essence...-
Je pense que l’explication est que la journaliste a de mauvais souvenirs de ses colonies de vacances...
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Drole, c’est ce que je viens de dire à Duguet...
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d’accord, mais on ne prétend pas avoir la mémoire qui chante ... un peu faux... en mettant en cause des absents qui ne sont plus là pour rectifier... mais il y a les écrits (ceux de Brassens à Fallet par exemple)
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Quand bien même Perret mentirait, il ne fait de mal à personne puisque les morts sont morts. Les journalistes sont vrraiment petits quand ils abattent les gentils alors que courrent les méchants.
Et si le besoin d’embellir ses souvenirs sont nécessaires à son bonheur y a-t-il matière à roman quand il ne prend qu’une minuscule part au monde de ce qu’il lui a offert ?
Quand on met en balance les tonnes de sourires, les hectolitres d’émotions, les montagnes de ressentis qu’il a suscités, on ne peut que se révolter d’un pamphlet inutile qui ne changera rien à la planète et blessera le poète ... -
hum.... en extrapolant à l’extrème, on pourrait je dis dis bien "on pourrait" comprendre que les propos négationnistes de l’évèque machin n’ont pas beaucoup d’importance, puisque ça ne concerne que des morts...oui, je sais j’exagère....
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@Emile Red
Vous poussez le bouchon un peu loin, non ?
Si Perret avait envie de se faire plaisir (ou se faire mousser, selon qu’on en pense du bien ou du mal), c’est son droit, mais encore faut-il se donner la peine de s’inventer des souvenirs crédibles.
Ecrire que les journalistes ’ne comprennent rien aux sujets qu’ils abordent’ est ici complètement inexact. Et si le journaliste dénonce une affabulation de Perret, il est bien dans son rôle. Ou seriez-vous de ceux qui prétendent qu’il faut pardonner toutes les erreurs et toutes les fautes aux artistes, juste parce qu’ils sont des artistes ?
J’imagine que si au contraire la journaliste avait tu indulgemment les affabulations de Perret, vous n’auriez pas manqué de crier au copinage complaisant, je me trompe ?
-
Sauf que les propos négationnistes font souffrir les vivants et j’en souffre assez.
Personne n’a souffert de la ( pseudo ? ) rencontre avec Léautaud ou de savoir si Perret a gratté la guitare de Germain Dupont, on n’en tire rien ou du plaisir.
Mais quel est cette folie destructrice à vouloir sans cesse ne dénoncer que ce qui n’a aucun intérêt pour le commun, je sais que l’industrie du livre a besoin de vivre mais il y a des millions de gamins en danger de famine qui méritent un peu plus d’attentions et de revendications que les élans masturbatoires d’une journaliste ménauposée en recherche de reconnaissance. -
@ l’homme pressé
Je ne suis généralement pas complaisant, mais il y a des priorités, reprocher ce que reproche la journaliste est du domaine de la molécule, Perret aurait trompé le fisc, roulé et écrasé un quidam, cambriolé la banque de France ou pénétré le jardin de C Clavier, je me serai offusqué, mais franchement qu’il ait eu une conversation de bistrot ou non avec Léautaud, Fallet ou Brassens me semble totalement dérisoire, surtout que le contenu de ces discussions resterait dans l’ombre, même pas les moyens de faire les voyeurs.
Je pousserai plus loin, en disant qu’un artiste a besoin de s’ennivrer, et les moyens sont nombreux, l’imagination en faisant partie... -
Mouais...
Les artistes, j’en connais quelques-uns ; j’en ai même épousé une...
Il y a toujours eu et il y a toujours des artistes qui ont besoin d’en rajouter par quelque moyen que ce soit. Les exemples sont innombrables ; prenez Gainsbourg : l’alcool et la Gitane. Boyd George c’était les tenues vestimentaires. James Dean c’était les voitures et Coluche c’était la moto... Et coetera...
Tant que ça ne concerne qu’eux-mêmes, pourquoi pas ? Mais quand un artiste cherche à se prévaloir d’une amitié avec un artiste, et qu’il s’avère que c’est une invention, il n’est pas anormal qu’un journaliste relève l’imposture. En l’occurence l’affabulation complète... pardon complèterait, parce qu’après tout il est difficile de trancher. La révélation de l’affabulation complète le portrait de Perret, comme l’histoire a révélé que la drogue fait partie de Jim Morrisson ou l’homosexualité de Léonard de Vinci.
Emile Red, je vous accorde qu’il y a des drames bien plus graves de par le monde. Pour autant, il n’est pas interdit d’en parler. Le Nouvel Obs parle des drames du monde ET des artistes. Télérama, lui, parle le plus souvent des artistes. Si le NouvelObs et Télérama ne devaient pas en parler, où faudrait-il en parler ?
On peut juger la querelle bien futile. Mais si l’imposture de Perret est avérée, il n’est pas inutile de mieux savoir qui est Perret, au juste. Ca ne va pas plus loin que ça, mais c’est déjà ça. -
Et lorsque vous saurez qui est Perret, si tant est que les preuves soient tangibles, quelle conclusions en tirerez vous ? Que c’est un menteur, un affabulateur, un alzheimer, un enfoiré ?
A chacun ses priorités, mais en ce qui me concerne faire du bruit sur une histoire qui ne restera pas dans l’histoire est explicitement et diamétralement opposé au rôle du journaliste qui doit démontrer que son investigation a un but avouable, ici rien de tout ça juste un simili règlement de compte dont à mon avis tout le monde se contrefout.
Qu’elle aille enquéter sur les revenus lunettiers de Jauni et d’Antoine, qu’elle compare, et s’il y a écart et fuite de capitaux en Suisse, qu’elle dénonce, mais franchement, 90 % des Français ne connaissent pas Léautaud alors ça leur fait une belle jambe.
Et si son boulot c’est les biographies, qu’elle fasse des biographies, ils sort un hurleur à l’heure il y a de quoi faire sans créer des polémiques hystériques sur une personne au demeurant sympathique et imparfaite. -
@Emile
Vous me comprenez mal. Je n’ai pas la prétention d’émettre ce genre de jugement définitif sur tel ou tel artiste. Ca ne m’intéresse tout simplement pas de ranger les gens dans des catégories (ou mieux encore : des petites boîtes qui font tic-tac).
Mais pour prendre un exemple : Véronique Sanson a eu deux mentors (Je parle bien de musique et rien d’autre) importants : Berger et Stills. Le fait qu’elle a quitté le premier au débotté pour rejoindre le second ne serait qu’anecdotique si ce regret ne se sentait pas dans la quasi-totalité du répertoire de la chanteuse. En ce sens, les événements de sa vie donnent un éclairage à son art.
A contrario, qu’Antoine et Johnny arrondissent leurs fins de mois grâce aux opticiens ne change pas grand-chose à leur art. Enfin, ça semble assez probable... Par contre, s’ils fraudent le fisc, c’est déjà moins innocent, non ?
Plus largement vous (et d’autres sur ce fil) dites que c’est au fond sans importance, comparé aux drames du monde. Pas faux, mais ce fil-ci parle de chanson, pas des drames du monde.
Je veux bien qu’on relativise, mais faut pas exagérer non plus. Ou alors, il est impossible de parler d’aucun sujet parce qu’il y a la seule chose importante et qu’elle efface tout. (Et encore, j’imagine d’avance la belle empoignade à laquelle on assistera pour décider de ce qu’est LA seule chose d’importance).
Ici, on parle de chanson, donc de chanteurs...
Mais qu’on se rassure : ce n’est pas grave ! Ce n’est qu’un sujet mineur
-
Vous vous méprenez, ici on ne parle pas de chanteur, je suppose qu’en temps normal il n’y aurait jamais eu d’article sur Perret.
On parle de dérive journalistique, on parle de comportement, mais remplacez Perret par Goya, Lautréamont ou Saint Saens, la problématique reste la même, c’est une cabbale médiatique que déclenche une femme qui utilise son aura et sa fonction pour régler des comptes en jouant sur la particularité connue de tous les hommes à savoir la vantardise.
Ca ne relève pas l’opinion désastreuse des Français pour la presse et ça ne résoud pas les problèmes d’ego de la dame, mais le pire c’est que ça entâche un homme qui ne demandait rien qu’à faire son métier. -
@l’homme pressé :
Sur Sanson, je vous suis complètement quant à ses deux mentors, mais pour moi qui l’adorais, elle n’a jamais été aussi bonne que sous l’influence de Steven Stills. Chansons, orchestrations, groove, peps, c’était la Sanson que j’aimais. La période pleurnicharde des remords et des regrets autour de son autre mentor, le bêlant Michel Berger, m’a découragé de la suivre encore. Mais là ça nous montre bien (et c’est ce que vous pointez remarquablement) à quel point on est artiste, et combien Sanson est une artiste : sa bio influant sur son oeuvre, et c’est peut-être à ce détail-là que l’on distingue l’artiste du faiseur, ou pire, du produit culturel. -
Je suis toujours assez sidéré quand s’exprime de la haine,(souvent engendrée par de la frustration) vis à vis de gens qui ne font rien d’autre que vivre de leur art.
Un auteur de chansons (et chanteur) ne peut le faire que s’il rencontre un public, de gens qui se reconnaissent ou aiment ses oeuvres. Rien de plus honnête et méritoire que celà.
On peut, certes, aimer ou ne pas aimer ce que font les uns ou les autres. Si on n’aime pas, on n’écoute pas, et surtout, on ne va pas voir, et on n’achète pas.
On peut aussi regretter la place démesurée offerte à des auteurs plutôt médiocres, mais surmédiatisés, quand un oubli faussement pudique entoure les plus grands ; ainsi, combien d’articles, de commémorations, d’émissions, sur un auteur et un chanteur aussi médiocre que Claude François, quand on n’a même pas célébré le 10ème anniversaire de Léo Ferré.
Mais enfin, il n’est là question que d’appréciations personnelles.
Pierre Perret, sans être un auteur à la mesure des Brassens, Brel, Ferrat, Gainsbourg, Ferré, Aznavour, Nougaro, et d’autres, a composé certaines chansons très belles, d’autres très populaires, parce qu’amusantes.
Une seule belle chanson, qui reste dans les mémoires et dans le patrimoine culturel de la chanson française, suffit, pour moi, à justifier une carrière d’auteur.
Après, tout le battage ou foin médiatique qui vient se greffer là autour, n’est fait que pour vendre du papier ; mais, en tout cas, pour moi, rien ne justifie l’opprobe jetée sur les saltimbanques qui ne font de mal à personne, et ne vivent que de leur art et de leur public.
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Et Castelsarrasin n’est pas en Suisse ni en Corse, et on y mange très bien avec ou sans lunettes...
La tromperie est bien l’art des médias, non celui du poète. -
Vous êtes dur envers Claude François. Comme auteur, il ne restera certes pas dans l’histoire de la chanson, mais comme chanteur, il cognait très fort. Ses adaptations de chansons US dépassent souvent en modernité et en tonus les versions d’origine que d’ailleurs personne ne connaît ! Son succès encore aujourd’hui le prouve ainsi que la reprise mondiale d’une de ses chansons, c’était un excellent artisan de variété-disco. Bon, évidemment nous sortons du sujet :la Chanson avec majuscule. Mais je tenais à faire cette mise au point. Musicalement, artistiquement, Cloclo c’est du costaud !
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@ Taverne des Poètes :
Je ne suis pas franchement variétés (non par snobisme mais par goût), mais Claude François, que j’entendais beaucoup et partout quand j’étais ado, avait un talent qu’on aurait bien tort de sous-estimer. Cas rarissime dans la chanson en général, ce type n’était le clone de personne avant lui, ne s’inspirait de personne avant lui, il a réussi à apporter de la joie, de la liesse, du bonheur à des millions de nanas de treize ans comme de soixante à partir d’un filet de voix et de textes mièvres... qui sont encore sur toutes les lèvres, dont les miennes !
Après, "l’oubli" de Ferré par les media, dix ans, quinze ans (cette année) après sa mort... n’est-ce pas préférable ? Perso ça me gènerait qu’un "hommage à Ferré" à la télé nous inflige d’entendre "Poètes, vos papiers" marmonné par Vincent Delerm, "La The Nana" hurlé par Patricia Kaas(-couilles), ou "La Damnation" massacrée par Florent Panini...
Il y a ce qui fut et il y a ce qui est. Laissons la terre tourner à son envi. -
" On a reçu un télégramme d’Hendrix adressé à Léo, il s’excuse de ne pas avoir pu participer aux derniers enregistrements et espère que Mac Laughlin a été à la hauteur... "
Qui peut affirmer que ceci n’est pas réel ? Et pourtant ... -
On a parlé aussi du projet de Ferré d’enregistrer "Poète vos papiers" avec les Doors... ça fait partie de la légende, ces rumeurs-là, vérifiables ou pas. C’est l’imaginaire qui parle. On ne saura jamais si Ferré a bien passé une partie de son enfance chez les jésuites pour s’en évader et se retrouver hébergé par un luthier de Bordighera... Il n’y a jamais eu de pensionnat de jésuites dans les environs de Bordighera, et on imagine mal un gosse dépenaillé se baladant sur les routes pas forcément bien famées de l’arrière-pays ligure, pour se retrouver comme par miracle dans ce qui était alors une petite station balnéaire chicos, et comme par hasard, chez un luthier qui lui aurait appris à jouer du violon. Ferré, on ne peut pas lui enlever ça, était un compositeur de talent qu’on pouvait apparenter à l’école impressionniste (Debussy, Ravel, Fauré), mais au piano ce n’était pas Rubinstein et de mémoire d’admirateur, je ne me souviens pas de l’avoir ne serait-ce qu’aperçu un archet à la main. Et comme maestro, il dirigeait fort mal, de l’aveu de certains de ses concertistes interviewés à l’occasion de sa mort... Mais que seraient les grands artistes sans la légende ? Aujourd’hui il y a l’"image". Un emballage estampillé "Vu à la télé". Aures temps, autres moeurs.
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on IGNORE Claude François, SVP. on ignore : on parle chansons et textes, pas gesticulation.
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par Absurde 							 														 (IP:xxx.x15.206.64) le 3 février 2009 à 15H36 							 							
																																					On a parlé aussi du projet de Ferré d’enregistrer "Poète vos papiers" avec les Doors... ça fait partie de la légende, ces rumeurs-là, vérifiables ou pas. C’est l’imaginaire qui parle. On ne saura jamais si Ferré a bien passé une partie de son enfance chez les jésuites pour s’en évader et se retrouver hébergé par un luthier de Bordighera.
Pour en savoir plus sur l’enfance de Ferré, lire son livre : "Benoit Misère" : très beau.
Quant à Claude François, ma foi, chacun son avis ; pour moi, il n’était qu’un gesticulateur avec une voix de canard.
La plupart de ses chansons sont des traductions de chansons américaines ; effectivement peu connues, par que sans grand intérêt. Pour ses propres compositions, on retiendra les paroles assez ridicules de "Comme d’habitude" ; si la chanson a eu une carrière internationale, c’est bien grâce à la mélodie (qui n’est pas de lui), et à la traduction bien meilleure en anglais, de "My way"...
Allez, on peut dire que "Alexandrie Alexandra" lui a sauvé la mise ; de là à en faire un auteur...
Enfin, bon, ce n’est que mon avis...
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Sans aucun rapport ... Quoique !
J’ai eu à faire personnellment à M Perret et à sa femme, car en affaire ils sont inséparables. A l’époque j’organisait un festival et je dois reconnaître que si le chanteur à rempli son contrat, le personnage est resté dans les annales. Hautain, menteur, auteur de "gestes déplacés" envers Miss France de l’époque et madame la chaperonne, le gaillard avait refusé de monter sur scène avant que d’avoir eu la totalité de son chèque (la première moitié ayant été versée à la signature du contrat ce qu’il est le seul à avoir fait)
Bref personnage pas intéressant, que j’ai vite classé autrement que sa bonne bouille le faisait paraître.-
Bah, c’est ce qui se passe souvent quand on se pique, pour une raison ou pour une autre, de rencontrer des célébrités dans la vie courante. Mon cousin adorait Eddy Mitchell. A l’issue d’un concert, il avait trouvé à se faufiler jusqu’au bistrot où Mitchell descendait un verre. Il a approché Mitchell, a essayé de lui parler mais l’autre, déjà beurré, lui a lancé un regard pas encourageant du tout, et mon cousin n’a pas insisté.
Il y a l’artiste en représentation, ça fait partie de son métier, qui cherche à coller à l’image qu’il s’est fabriqué pour pouvoir vivre de son fonds de commerce. C’est aussi pour éviter de se faire bouffer, ou alors c’est parce qu’il fait l’artiste pour pallier à une difficulté d’être, à la base... Et il y a l’artiste en live, qui bien souvent nous déçoit parce qu’il est au fond pas très différent de chacun d’entre nous. -
Et il y a Higelin que tu croises dans un troquet que tu toises et qui te paie une bière.
Un Lavillier qui zone à Bordeaux et quelques années plus tard confond cette ville et Rio.
Il y a millions de petits mensonges invérifiables et pourtant si vrais.
J’ai eu l’occasion de rencontrer Perret et il n’avait pas cette attitude, mais à leur décharge, et je connais bien le problème, les musiciens connaissent tant de galère qu’ils finissent par se blinder et sortir l’artillerie dans le domaine professionnel... -
@emile
y’a des gens sympas ! moi , j’ai partagé une mousse avec philippe Manoeuvre et son pote Jean pierre dionnet à l’époque des enfants du Rock .Super sympas les gonzes !
celui qui est super cool aussi , et avec qui j’ai trinqué aussi , c’est laurent Gamelon
http://www.native.fr/test/img_people/Laurent-gamelon.jpg -
Sûr qu’il y a des artistes qui pourraient en étonner plus d’un, ayant été membre de quelques organisations de spectacle et musiciens moi même, j’ai eu l’occasion de rencontrer des dizaines d’artistes, tous différents et éloignés les uns des autres et mis à part deux ou trois sombres connards, j’ai eu le plaisir de voir que dans la majeure partie ils sont accessibles et sympatoches. Le plus étonnant est que ce sont parfois les personnes paraissant les plus affables qui sont les plus distantes pour ne pas dire pire.
Mais des anecdotes il y en aurait des livres à écrire où sans cracher sur chacun, on ne pourrait louper les ingrats, les coléreux, les imbus et les ignards. -
une seule ça m’étonnerait avec Philippe....
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il a eu tort, c’est un homme charmant. Et très cultivé, tout l’inverse de Johnny.
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@MOMO
bon , j’avoue , trois et encore j’ai du arrêter pasque j’allais louper mon train .... -
Emile Red ", j’ai eu l’occasion de rencontrer des dizaines d’artistes, tous différents et éloignés les uns des autres et mis à part deux ou trois sombres connards, j’ai eu le plaisir de voir que dans la majeure partie ils sont accessibles et sympatoches".
Je suis tout à fait d’accord avec toi, et c’est bien ce qui m’a choqué. Il est vrai que Perret arrivait direct de chez Collaro à La Baule et que sans doute "la bonne chère" lui a fait oublier les bonnes manières.
Il n’empèche, parmis tous les artistes que j’ai pu rencontrer, il est le seul à s’être distinguer de la sorte (aller on va mettre Clavier au même niveau dans la catégorie acteur). La liste est longue par contre, de tout ceux qui m’ont surpris par leur gentillesse. Nougaro, Régianni, et Daniel Guichar seraient à l’opposé tout en haut du classement avec en acteur Borhinger et Jean Carmé (20/20 à tout ceux là)
Mais pour Perret, je suis obligé de dire que je suis d’autant plus déçu que ce n’est pas l’image quon présente de lui. Mais une personne reste une personne et je me trompe rarement sur le caractère. -
La profession journalistique, décidement, tombe de plus en plus bas. Entre une tentative de salir une icône de la chanson populaire française sur des accusations futiles, suivi d’un reflexe corporatiste du plus mauvais effet, ils ne sont pas prêts de remonter la pente...
Pour avoir lu l’article en question, puis, encore pire, celui du Post, je tombe des nues...
Déja pour l’évident point Godwin (la comparaison avec les électeurs d’Adolf est vraiment inepte...), puis pour la futlité des faits ( a t’il été l’ami ou non du célèbre écrivain.. ?)... Personne n’est plus en mesure de le confirmer ou de l’infirmer de façon certaine...Et quand bien même serait-ce faux... ? Une petite vantardise n’est qu’un piètre pécher (cela me fait penser à sarko et son "copain" obama...)... Sa pathétique tentative d’intégrer les proches de Brassens, je lui pardonne bien volontier son admiration pour le maître....Quant au plagiat d’auteurs quasi inconnus et tombés dans le domaine public avant même l’invention dudit domaine public, c’est certe très inélégant, mais nullement répréhensibles, juste un manque d’élégance qui présente l’atout de nous faire redécouvrir l’oeuvre d’auteurs tombés en désuétude... Si c’est là le seul scandale de la société française actuelle, j’ai dû louper un truc....-
J’ai jamais aimé Pierre Perret, je trouve ses chansons navrantes.
Cela dit, je me fiche éperdumment qu’il ait, ou pas, rencontré Léataud (d’autant que c’est sa parole contre d’autre parole). Et fait, le terme éperdumment est même bien faible pour énoncer à quel point je m’en fiche.
Le seul point qui retiendra mon attention dans cet article du Post au demeurant plus lamentable que le fait qu’il tend à dénoncer, c’est cette phrase :
"Sous prétexte que cette personne s’est forgée un joli succès au fil des ans, serait-elle irréprochable pour autant sur tous les points ? Dans ce cas-là, vu le l’engouement populaire des allemands pour Hitler dans les années 30, il n’y aurait pas lieu de critiquer la Solution finale aujourd’hui…."
Je propose qu’on organise une chasse à l’homme dans les locaux du Post, pour chopper et trainer l’auteur de cette tirade jusqu’au salon de tatouage le plus proche, où on lui fera graver "point godwin" sur le front, ainsi qu’une petite moustache carré sous le nez à l’encre noire, parce que quand même, il le mérite.-
vous avez déjà écouté Lily ?? ou la bête est revenue ? NON ? ça se lit.
Sait-on pourquoi, un matin,
Cette bête s’est réveillée
Au milieu de pantins
Qu’elle a tous émerveillés
En proclamant partout, haut et fort :
"Nous mettrons l’étranger dehors"
Puis cette ogresse aguicheuse
Fit des clones imitatifs.
Leurs tirades insidieuses
Convainquirent les naïfs
Qu’en suivant leurs dictats xénophobes,
On chasserait tous les microbes.
Attention mon ami, je l’ai vue.
Méfie-toi : la bête est revenue !
C’est une hydre au discours enjôleur
Qui forge une nouvelle race d’oppresseurs.
Y a nos libertés sous sa botte.
Ami, ne lui ouvre pas, ta porte.
D’où cette bête a surgi,
Le ventre est encore fécond.
Bertold Brecht nous l’a dit.
Il connaissait la chanson.
Celle-là même qu’Hitler a tant aimée,
C’est la valse des croix gammées
Car, pour gagner quelques voix
Des nostalgiques de Pétain,
C’est les juifs, encore une fois,
Que ces dangereux aryens
Brandiront comme un épouvantail
Dans tous leurs sinistres éventails.
Attention mon ami, je l’ai vue.
Méfie-toi : la bête est revenue !
C’est une hydre au discours enjôleur
Qui forge une nouvelle race d’oppresseurs.
Y a nos libertés sous sa botte.
Ami, ne lui ouvre pas, ta porte.
N’écoutez plus, braves gens,
Ce fléau du genre humain,
L’aboiement écœurant
De cette bête à chagrin
Instillant par ces chants de sirène
La xénophobie et la haine.
Laissons le soin aux lessives
De laver plus blanc que blanc.
Les couleurs enjolivent
L’univers si différent.
Refusons d’entrer dans cette ronde
Qui promet le meilleur des mondes.
Attention mon ami, je l’ai vue.
Méfie-toi : la bête est revenue !
C’est une hydre au discours enjôleur
Dont les cent mille bouches crachent le malheur.
Y a nos libertés sous sa botte.
Ami, ne lui ouvre pas, ta porte.
Car, vois-tu, petit, je l’ai vue,
La bête. La bête est revenue.
essayez d’écrire ça un jour, vous verrez... -
Excellent celle-là !!! mais Ducon est un gué....sorry Bernard...
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Tonton Tall 3 février 2009 15:48Beau shot, Taverne ...
Y a p’têt un truc perso là-derrière.... genre un homme, une femme, va savoir ....-
Tu devrais aimer son petit dernier,un receuil de chansons paillardes bien croustillantes et anti-lérical à souhait
....
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Tonton Tall 3 février 2009 16:07c’est noté !
t’auras 1 souris au dessert ... -
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... pardonnez-moi, Mr Duguet, mais réduire Perret a de la chansonnette ce n’est pas s’apercevoir q’un Rabelais su XXIeme existe !!! les TRAVAUX SUR LA LANGUE française de Perret sont connus et ont été discutés jusqu’en Sorbonne : le langage des "mohicans" de Paris du début du siècle serait perdu s’il n’avait pas mis l’accent sur lui depuis très, très longtemps. J’ose croire à une méprise de votre part ; Perret est un linguiste. Comme Frédéric Dard l’ a été : tous deux ont été l’objet de thèses. L’ignorer est grave, et démontre surtout une très grande inculture dans le domaine de votre part ! Même chose pour Renaud : ne faites pas votre Bernard Pivot, ce fossoyeur de la langue française, contrairement à ce qu’il clame... il a reçu un jour Charlélie Couture en ignorant tout de lui. Pivot, c’est ça. De l’esbrouffe litttéraire : à force de vivre avec la patronne des éditions qui éditent ... Nous Deux, ça finit par déteindre...
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Connaissez-vous "L’oraison du plus fort", une excellente chanson incontournable ? Parole et vidéo : suivre le lien (voix un peu enrouée sur la vidéo)
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"Au nom du droit d’informer" pourrait constituer une suite qu’il me démange de composer...
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Romain Desbois 4 février 2009 21:27@ Taverne
Malgré ses textes magnifiques, cela n’a pas empêché un directeur d’une radio de m’interdire de passer du Perret que je voulais mettre pour illustrer le thème de mon émission
.
A mon étonnement agaçé il m’a répondu.
La radio vaut mieux que ça.
Ce snobisme intello dont font part beaucoup de ceux qui compare deux artistes, comme si cela pouvait être possible, c’est le même dans les médias qui crache sur des Pradel par exemple dont l’émission a permis l’arrestation d’un tueur en série ou qui condamne les boybands sous prétexte qu’hors Brassens Brel ou Ferré rien ne doit dépasser.
ces gens là n’aiment pas que....
L’on pense autrement qu’eux...
Mais pourtant les Ferré, Ferrat, Brassens moins Brel ont aussi été snobés.
Est-ce qu’on ne peut pas aimer les 2be3, Mylène Farmer, Brassens, Brel, Sardou et Ferrat à la fois.
Moi je m’aime pas tel ou tel , plus telle ou telle oeuvre d’un artiste.
Par exemple Je n’ aime pas en général ce que fait Natacha Atlas et pourtant je vous invite à écouter sa version de "Mon amie la rose".
A TOMBER !!!!!!!!
Et puis je vous recommande aussi le groupe "la chanson du dimanche" et particulièrement donnez moi du pouvoir d’achat
J’adore le côté fou de ce groupe, le ton de la mélodie en contraste avec le ton acerbe (caustique comme on dit dans le Père Noël...) des paroles.
-
Il en a encore qui lisent le Nouvel Obs ici ?!
Personnellement, j’ai arrêté mon abonnement après le référendum : " Bande de populistes irresponsables, il n’y a pas de plan B !" Après m’être fait insulter pendant cinq semaines d’affilé parce que j’avais voté "non" à une Europe qui voulait se construire sans ses peuples et inféodée au pouvoir financier, j’ai rendu mon ticket.
Mais ce qui m’avait le plus choqué, à l’époque, c’est qu’à la suite d’une manif monstre (il y avait eu à peu près un million de personnes dans les rues de Paris) le Nouvel Obs titrait en couverture le lendemain : « La vie cachée de Mazarine ! » Le décalage entre la réalité et les élucubrations parisianistes de ses journalistes m’était alors apparues insupportables.
Un peu plus tard, sur Agoravox, j’ai lu un article ou un commentaire (je ne me rappelle plus) ou un journaliste du Nouvel Obs disait : « Oh ! de toutes façons, tous ces abonnés qui sont partis reviendront : ils reviennent toujours ! »
Cet article de La taverne aujourd’hui, me conforte dans l’idée que le Nouvel Obs n’a pas évolué d’un iota depuis. Ils ne sont pas prêts de me revoir !
-
n’import quoi maintenant , c’est le grand retour de la presse poubelle maintenant
Tiens, un bon texte reviguorant :
Moi je vis ma vie sans inhibition
Sans complexe ni dépression (y’a pas d’raison, non !)
Je n’écoute la fille de la météo (Oh ! Oh !)
Que lorsqu’elle me dit qu’il fait beau. (et qu’il fait chaud !)
Mais je tends l’oreille aux infos que j’abhorre
Si j’apprends qu’un salaud est mort.
Et je m’émerveille de ces petits plus
Qui pour moi font briller Phoebus.
Un dealer se fiche sous un autobus
Je vide une bouteille de Pétrus
Si Milosevic fait un infarctus
Une minute de soleil en plus
Une minute de soleil en plus.
Un enfant qui pleure, adieu ma gaieté
Au contraire je suis enchanté
Qu’un général meure d’une jolie gangrène
Au bras qui tenait la gégène.
Y a que les hypocrites qui pleurent sur le sort
D’un salopard quand il est mort.
Moi les parasites de la société
Je trouve qu’ils ont trop de santé.
Les fachos s’étripent au plus haut niveau
Même si ça pollue l’caniveau
Si l’gros porc zigouille l’immonde foetus
Une minute de soleil en plus
Une minute de soleil en plus
Kadhafi s’étrangle d’un os de mouton
J’adopte le fils du mouton (y a pas d’raison)
S’il imite son père au prochain méchoui
Il met Ben Laden au tapis.
Pour çui qui tabasse sa femme ou son chien
Un p’tit cancer me paraît bien.
Pinochet trépasse - Desproges dirait ça
Je reprends deux fois d’la pizza.
Un poseur de bombes s’la prend dans les dents
Ça lui économise un cure-dents.
Si un pédophile la prend dans l’anus
Une minute de soleil en plus
Une minute de soleil en plus
Une minute de soleil en plus (Ad Lib.)
Il n’ont jamais écouté de chanson de Perret ces journalistes, c’est pas possible-
Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques, mais ils les répètent ! C’est pire ! (tristement encore d’actualité)
Si la méchanceté suffisait pour faire fortune, il y a beaucoup de journalistes qui seraient célèbres.(idem que ci-dessus)
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent. (concerne Mr Dugué)
Comédien, c’est un métier qui s’apprend à partir de soi-même. Ca a un nom de maladie : égocentrisme. (je crois que celà concerne également les chanteurs mais bien sûr sans généraliser)
Acteur ? Un métier de ringard où l’on passe le plus clair de son temps à faire de l’après-vente comme si on demandait à un pilote de réparer son avion en cas d’avarie. (idem que ci-dessus)
Ce n’est pas difficile, d’être une vedette. Ce qui est difficile, c’est d’être un débutant. (valable en tous les cas)
La méchanceté et la grossièreté sont les armes de la simplicité. (idem que ci-dessus)
Tous les égouts sont dans la nature.(il en faut pour tout le monde , perso j’aime beaucoup Mr Perret et particulièrement sa chanson Lily)
Toutes les citations sont de Mr Coluche (qui était aussi un grand)
Devinez de qui sont les commentaires ? c’est de l’égo aussi.
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Jack Bone 3 février 2009 18:31Pierre Perret est un ringard fini.
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et vous ... de simples points de suspension, c’est dire votre néant.
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Salut Taverne,
Je me suis farci le texte de la journaliste à la source elle-même qui n’est pas différente d’ailleurs.
J’ai été lire le 2ème lien qui soutient la journaliste. J’ai manqué l’intermède, celui qui attaquait la journaliste avant le droit de réponse de Pierre Perret, s’il a existé.
Ma réaction à chaud car dans toutes polémiques, il faut prendre cela avec des pincettes de la prudence.
Ton titre est bon de toute manière.
Dans toutes carrières, il y a les moments "sans" où il faut s’accrocher à quelqu’un qu’on aime et qu’on voudrait ressembler un jour.
C’est naturel et c’est sain. L’expérience vient en mangeant, dit-on.
Il est clair que Perret a lâché la superbe de Brassens depuis longtemps. Le genre est différent. L’humour ne se reflète que dans quelques chansons de Brassens. Perret, il n’y a que récemment qu’il s’en est retiré pour verser dans plus sérieux. Le zizi, il fallait oser de sortir cela pour l’époque. Un style, on se l’acquiert par secousses successives. Ce sont des tests. Ca passe ou ça casse.
A quand la contrattaque contre cet interprète qui aime ressasser le passé hitlerien à coup de massue et à contre courant ? Les phrases assassines n’ont jamais été proactives, à mon avis.
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Salut L’Enfoiré.
Perret comme Brassens a pris des risques dans ses choix de répertoire. Le Zizi à l’époque, c’était peut-être même risquer de mettre fin prématurément à sa carrière. Mais en-dehors de ce point commun, il n’y a pas de comparaison à faire entre Brassens et Perret. Ce sont non seulement deux styles différents mais aussi tout bonnement deux hommes très différents. Quand les journalistes utilisent Brassens pour diminuer le talent de Perret ou l’attaquer, je dis que minable et que c’est une erreur grave. -
."... Il fallait oser sortie ça à l’époque..."
Non. le Zizi est sorti avec Giscard, en 1974. Pierre Clémenti et Carol Laure avaient tourné Sweet Movie et Hair était produit avec des oualpés sur scène depuis des années.
Je ne conteste à Perret ni son caméléonisme selon les vents du succès, ni son opportunisme selon "l’air du temps"
Epiphénomène, que ce PP, qu’on aura oublié dix ans après sa mort. Ses chansons, pas ses livres mémorables dont au cours des siècles prochains les thèses sur Brassens, Gainsbarre, Leclerc, ou Caussimon se serviront pour montrer leur avance sur leur temps, les gardant ainsi vivants pour la postérité.
Révèlé vivant par Brassens, entretenu mort par lui... Bien joué PP ! -
faudrait vous rendre compte que des écoles et des crèches portent son nom : ça tient combien de temps, le béton ??
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."... Il fallait oser sortie ça à l’époque..." Non. le Zizi est sorti avec Giscard, en 1974.
Septembre 1979...
Poubelle hexagonale
...Giscard, crevard !
Et ton crâne de têtard
A Montbéliard ou Hénon-Liétard
On s’en tamponne le coquillard
Nous on préfère la Valstar
ROUGE !...
Toi !
Sois : Dracula, Alien, Toutankhamon
Un plongeur en décomposition
De tes nerfs guettant la pulsation.
Un cryogénisé attendant comme un con
Les progrès de la science en béton.
Un squelette dans un glacier profond.
Un enterré vivant grattant à fond
Avec tes ongles le couvercle en plomb.
Un personnage de roman de chez Robert Laffont.
Toi !
Giscard, menteur retors
Et ton fusil de matamore
A Gisors, à Gisors
On s’en tape à mort
nous on préfère la Mort
SUBITE ! -
Cette affaire semble une tempête dans un verre d’eau, provoquée bêtement par la journaliste de l’Obs .
Mais l’allusion à Hitler n’est peut être pas neutre, surtout si l’on découvre que" l’homme aux chats" a été accusé à un moment de sa vie, d’antisémitisme, bien que n’ayant jamais milité ni même voté. Si c’est vrai,
on voit jusqu’où peut aller la chasse aux sorcières .-
J’ai lu l’article du Nouvel Obs et je ne l’ai pas trouvé trés méchant, ni à priori diffamatoire.
Perret n’est pas le premier à mentir et à édulcorer son passé (parmi les exemples connus Dylan est un maître du genre).
Qu’un journaliste se saisisse de cela n’est pas plus scandaleux que d’en voir d’autres se saisir de la brosse à reluire le Besancenot . Evidemment c’est comme Péan : on aime bien quand il tape sur Giscard, on crie au scandale quand il cogne sur Kouchner. C’est la loi du genre.
Tout cela pour dire que je trouve la réaction de l’auteur de l’article disproportionnée, pour ne pas dire déplacée.
Aprés tout Perret peut saisir les tribunaux (il le fait d’ailleurs) et protester à longueur de colonnes de journaux grands ouverts pour lui (comme le JDD).
Alors où le bât blesse ?
Perret est denu une icône. Mes filles ont dû se bouffer ’Lili" à l’école comme si c’était l’Evangile selon St Luc.
A la télé il donne des leçons de morale.
Et enfin il nous ressasse sa relation avec Léautaud depuis 30 ans (je croyais à cette histoire du veil homme et du jeune loup, c’était plutot sympatique).
Alors évidemment tout cela lui revient dans la figure. C’est pas trés grave. Il est bouré de fric, il a des amis haut placés, des réseaux partout. Je m’inquiéte plutot pour le journaliste.
Cela me rappelle surtout Corne d’Auroch . Perret cest pas les grandes eaux de Versaille, c’est l’eau du robinet....
Et "Lili ", cette nullité portée aux nues de la bien-pensance et du racisme politiquement correct, cette insignifance pompier, est bien à la dimension étriquée d’une époque qui écrase sans pitié le "Pauvre Martin" et est prête à pendre le quidam à "mauvaise réputation".
-
ici personne ne pose la question : pourquoi des chanteurs dits populaires se croient obligés de faire des chansons sur des thèmes politiques ou sur le racisme.... cela fait un peu penser aux vedettes de cinéma qui font de l’humanitaire...
autant Salvador restait dans la meme veine et gagnait du public, autant des gens comme Pierret et Lama ont peut etre du mal avec leurs ventes et ont besoin de taper dans la verve politiquement correcte ou pseudo historique pour capter un auditoire autre que les jolies colonies de vacances ou les femmes de Pigalle...
avant on avait la gauche caviar et il fallait donner dans le culturel, maintenant on a Carla et son époux et il faut donner dans l’humanitaire, la bienpensance, la repentance, plus rien de l’esprit français et qu’est ce qu’on s’emmerde avec les pleureuses humanitaires repentantes et bienpensantes...
ce qui me gène c’est que Perret soit tombé, il n’est pas le seul dans ce créneau qui n’était pas le sien... -
La chanson et le cinéma ont servi toutes les causes. Puisque vous en parlez, voyez ce film français dont un extrait est commenté ici sur Télérama, alors que l’on disait à tort que les cinéastes français n’avaient pas collaboré.
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Conclusion stupide : Pour que la bêtise fût revenue, il eut fallu en premier lieu qu’elle fût partie !
Typhon-
ah c’est vrai ça : parlons d’accalmie, et aujourd’hui de.... tsunami zemmourien.
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personellement, je ne savais pas que Perret crachait comme ça, à tort et à travers sur Brassens, allant jusqu’à dire que GB ne lui avait pas dit bonjour sur un plateau parce qu’il lui enviait son succès, disant encore dans une interview que son succès à lui Perret avait un peu "fait chier" Brassens .... quand on connait un peu Brassens, c’est ridicule ! c’est honteux ! c’est même vaguement risible, qui irait comparer les deux ?? et ça ne grandit vraiment pas Perret qui passe pour un triste Sir !
Que Brassens, connu pour sa générosité, aussi amicale que financière, ai pu bouder PP pour ça, ça ne tient pas debout ! en revanche ça met la puce à l’oreille : quel crime aux yeux de Brassens, a donc bien pu commetre Pierre Perret ??? Sous ces airs d’anar, Brassens avait des valeurs et ne plaisantait pas avec ça. Les trompettes de la renommée n’en faisaient pas partie.
Enfin, tout le monde reconnait que Brassens a financé Pierre perret au moins 2 ans, Perret pourrait donc au moins avoir la reconnaissance du ventre et se taire, plutot que de salir Tonton Georges-
L’article ne soutient pas que Pierre Perret est sans défauts. L’erreur grave des journalistes est de comparer Brassens et Perret et d’utiliser le premier pour diminuer le second. Et surtout de faire un procès public sans preuves, qui aimerait cela ? Si vous connaissez Brassens autant que vous le dites, vous savez qu’il n’aurait pas dit mot sur cette querelle, si querelle il y a eu. Et j’adopte ici sa philosophie, plutôt que celle de Pierre Perret. Mais j’aime beaucoup les deux artistes.
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Bien sûr, le but est bien de faire de la publicité autour de ce que se croient autorisés à faire certains journalistes : l’utilisation du droit d’informer pour désinformer, manipuler. A en juger aux votes de cet article, je pense que les lecteurs ici ne sont pas dupes de ces manoeuvres et font savoir qu’ils préfèrent qu’on s’adresse plutôt à leur intelligence. Mais peut-on interpréter les votes...
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ouaips, mais avant de le lire on n’en savait rien : je préfère être informé !!!!
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bluelight 4 février 2009 12:15Quelle daube cet histrion ridicule, c’est comme du Johnny :
1. ce qui a une réelle qualité s’exporte, or la logorrhée de cet histrion, comme le pseudo-rock d’un Johnny, ne s’exporte pas
qu’une chose s’exporte n’est pas suffisant pour qu’elle soit de qualité, par contre c’est généralement nécessaire
2. tout véritable artiste a un sens esthétique, à ne pas confondre avec beauté conformiste, or cet histrion ne ressemble physiquement à rien, un peu d’ailleurs comme l’actuel président de la République française
De Gaulle n’était pas beau, mais il avait de l’allure, etc
idem pour Dali
3. cet histrion est totalement ringard, or il ne sera jamais dit de la musique classique, de Mozart, ou même des Doors, etc, que c’est ringard, il faut avoir un goût de ch ... pour aimer ce que cet hstrion produit tant c’est pathétique
Non mais vous imaginez une personne jeune, dynamique, artiste, admirer cet histrion ?
La honte !!-
OK Karl
Grand Karl dis-nous où tu es
Où tu es
Où tu es
Bordel, Karl, dis-nous où tu es
Pour nous c’est capital.
Ou alors ô Karl
Présente-nous Bakounine
Bakounine
Bakounine
Déconne pas Karl, présente-nous Bakounine
Qu’on sorte d’la débine.
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