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Commentaire de morice

sur La Bêtise est revenue !


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morice morice 3 février 2009 15:53

 vous avez déjà écouté Lily ?? ou la bête est revenue ? NON ? ça se lit.

Sait-on pourquoi, un matin, 

Cette bête s’est réveillée 

Au milieu de pantins 

Qu’elle a tous émerveillés 

En proclamant partout, haut et fort : 

"Nous mettrons l’étranger dehors" 

Puis cette ogresse aguicheuse 

Fit des clones imitatifs. 

Leurs tirades insidieuses 

Convainquirent les naïfs 

Qu’en suivant leurs dictats xénophobes, 

On chasserait tous les microbes. 

 

Attention mon ami, je l’ai vue. 

Méfie-toi : la bête est revenue ! 

C’est une hydre au discours enjôleur 

Qui forge une nouvelle race d’oppresseurs. 

Y a nos libertés sous sa botte. 

Ami, ne lui ouvre pas, ta porte. 

 

D’où cette bête a surgi, 

Le ventre est encore fécond. 

Bertold Brecht nous l’a dit. 

Il connaissait la chanson. 

Celle-là même qu’Hitler a tant aimée, 

C’est la valse des croix gammées 

Car, pour gagner quelques voix 

Des nostalgiques de Pétain, 

C’est les juifs, encore une fois, 

Que ces dangereux aryens 

Brandiront comme un épouvantail 

Dans tous leurs sinistres éventails. 

 

Attention mon ami, je l’ai vue. 

Méfie-toi : la bête est revenue ! 

C’est une hydre au discours enjôleur 

Qui forge une nouvelle race d’oppresseurs. 

Y a nos libertés sous sa botte. 

Ami, ne lui ouvre pas, ta porte. 

 

N’écoutez plus, braves gens, 

Ce fléau du genre humain, 

L’aboiement écœurant 

De cette bête à chagrin 

Instillant par ces chants de sirène 

La xénophobie et la haine. 

Laissons le soin aux lessives 

De laver plus blanc que blanc. 

Les couleurs enjolivent 

L’univers si différent. 

Refusons d’entrer dans cette ronde 

Qui promet le meilleur des mondes. 

 

Attention mon ami, je l’ai vue. 

Méfie-toi : la bête est revenue ! 

C’est une hydre au discours enjôleur 

Dont les cent mille bouches crachent le malheur. 

Y a nos libertés sous sa botte. 

Ami, ne lui ouvre pas, ta porte. 

Car, vois-tu, petit, je l’ai vue, 

La bête. La bête est revenue. 

essayez d’écrire ça un jour, vous verrez...


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