Cet article contient deux choses qui mêlées l’une à l’autre les présentent comme une cause et ses effets. Tout d’abord on décrit le paradis fiscal comme un pays où les impôts sur les sociétés sont faibles. C’est merveilleux, heureusement qu’il en existe. On devrait plutôt se plaindre des enfers fiscaux comme la France ou l’Allemagne. Sans ces paradis, les concommateurs paieraient les marchandises plus cher car ne vous imaginez pas que quelqu’un d’autre qu’un consommateur payent l’impôt.
Ensuite, on décrit le paradis fiscal comme un endroit où l’on respecte la vie privée et l’anonymat des résidents. La encore, c’est merveilleux . On devrait putôt se plaindre de l’inquisition croissante dont sont victimes les populations des pays européens.
Finalement, l’auteur mélange tout cela avec le banditisme. Ce n’est pas parcequ’il y a quelques cailloux dans le plat de lentille qu’il faut jeter toute l’assiette.
Les hurlements pour réclamer plus de répression en mettant en avant quelques cas épouvantables pour bien remuer l’opinion n’est jamais neutre. J’ai une trés bonne mémoire de l’histoire politique. Il y a eu une campagne féroce en France et en Europe pour réclamer la levée du secret bancaire en Suisse. Bien entendu les raisons invoquées tournaient toujours autour du blanchiement d’argent par la maffia. Sous la pression, les tribunaux suisses ont fini par lever l’interdit et premettre au cas par cas la levée du secret bancaire. Cela n’a pas duré. Tout de suite le lobby juif s’est engouffré dans la brèche et puisqu’il y avait maintenant un précédent n’a eu aucunes difficultés pour vider les coffres des banques suisses de l’argent qui y avait été planqué par leurs soi-disant grands parents. Tout a été fait de manière complètement illégale, la somme globale ayant été négociée sans aucune base tangible, simplement sur réclamation collective. Les politiciens suisses ont tout simplement jeté l’éponge et n’ont pas résisté à la pression médiatique où ceux qui réclamaient un peu d’ordre et d’honnêteté se sont fait traiter en plublic de racistes anti-sémites. La première à taper dans le tas a été la vieille Faruch (80 ans), fille d’un banquier polonais qui avait planqué son butin au Crédit Suisse et qui a ensuite disparu pendant la deuxième guerre mondiale. Personne ne s’est posé la question hautement morale de savoir comment tant de juifs avaient tant d’argent dans les banques suisses alors que les paysans polonais perdaient leur terre sous les mandats d’expulsions pour dettes non honorées.
Méfiez-vous comme de la peste de ces mulettas qu’on agite sous le nez de l’opinion. La soit disante morale tout le monde s’en fout et en premier ceux qui l’utilisent pour réclamer justice.
04/02 22:46 - xa
J’ai bien compris ce que vous disiez. Je voulais préciser que Moneo reste de (...)
04/02 21:48 - caleb irri
comme vous l’avez vous-même souligné, de nombreux articles concernent déjà les paradis (...)
04/02 20:31 - Daniel R
Il n’y a jamais eu autant de taxes en si peu de temps. La plus cynique est (...)
04/02 20:15 - Le péripate
04/02 20:10 - trescochien
Les paradis fiscaux n’existent que par l’existence d’enfers fiscaux dont la (...)
04/02 17:14 - non666
@xa Ce que je dis, c’est qu’il existe chez chacun de nous, dans son porte monnaie, (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération