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Il ne s’agit pas de savoir si vous êtes de droite de gauche, mais si vous avez comme objectif de combattre ce capitalisme/libéralisme dont on nous a tant vanté les mérites et qui pour la énième fois se paye une crise, un crack"
Vous avez raison, la bi polarité droite/ gauche n’est pas le sujet , elle masque souvent un manque d’objectif clair
Je suis convainu qu’une économie basée sur la croissance économique qui ne tient pas compte des ressources( particulièrement humaines) et de l’environnement, à terme est vouée à une catastrophe.
Une société basée sur le travailler plus, pour produire plus, pour consommer plus et gaspiller plus, un jour ou l’autre débouche sur une crise majeure du système économique et financier, comme nous le vivons aujourd’hui.
Face à la crise, c’est vrai , comme certains le demande nous pouvons revoir tout nos modes de consommation, changer notre manière de vivre, refroidir la machine économique par de la décroissance mais je pense que l’emploi risquerait d’être affecté plus durement qu’il ne l’est actuellement.
Nous pouvons aussi, créer de la croissance en augmentant encore plus les déficits, ce qui montrerait que la crise actuelle ne nous a rien appris, ce ne serait que reporter la difficulté à plus tard..
Il nous reste à trouver une nouvelle façon de vivre mieux ensemble, une voie modérée qui permette de relancer une croissance modérée, dans une société qui met l’humain et le "social" dans ces priorités pour une meilleure répartition de la richesse produite.
Il ne s’agit pas de « revenir à un gentil capitaliste industriel contre un méchant capitalisme financier » bi polarité droite/ gauche , mais de donner du sens à l’économie, ne pas laisser la liberté "libérale" aux « voleurs de poule » de la finance la possibilité de dicter leur loi, mais édicter de nouveaux mécanismes de régulation et permettre un plus grand contrôle du politique.
La société capitaliste , à défaut d’un autre concept de remplacement dont la "gauche de la gauche" ne donne aucuns critères, doit trouver un nouvel équilibre .Il n’est plus tolérable que certains touchent 1080 fois le smic, et que d’autres vivent en dessous du seuil de pauvreté, il n’est plus acceptable qu’une minorité empoche les gains de la croissance, et qu’une grande masse de citoyens financent les déficits.
Le capitalisme peut ce concevoir dans une économie humanisée, certes on peut tout casser, prôner le changement par la révolution, encore faut-il proposer clairement quelle organisation économique on veut mettre en place pour obtenir le « mieux » promis.
On peut aussi prendre le temps pour une grande mutation du système capitaliste en tirant des leçons du passé.
La société est en crise, aujourd’hui en France notre mode de développement est loin de répondre aux besoins de tous, les disparités augmentent, une solidarité d’aide aux gens en difficultés, mais aussi aux entrepreneurs par le financement d’initiative à la création d’emploi, doit être mise en œuvre.
Le capitalisme est aujourd’hui la base des sociétés dans le monde, le dernier grand bastion communiste, la Chine s’est converti, avec ses "camarades super riches" qui étalent leur fortune, après celle des anciens camarades soviéts, Castro parti, Cuba va se convertir,il y aura une refondation du capitalisme, si la "gauche" se borne à être "anti", la droite aura un autoroute pour faire une refondation de droite, comme Sarkosy le veut en France.
Il faut taxer les mouvements de capitaux spéculatifs ( les déclarations du trader de la société générale donnent un aperçu de ces « capitaux), imposer des échanges qui respectent les normes sociales et environnementales que nous reconnaissons, faire participer la rémunération du capital à la solidarité nationale, réformer la fiscalité pour que les grosses entreprises qui privilégie la spéculation et les licenciements boursiers au détriment de l’emploi et des conditions de travail soient surtaxées.
Revoir la législation du travail, et imposer un droit de véto du comité d’entreprise, comme ça existe en Allemagne, avec arbitrage de la Direction Départementale du travail et de l’Emploi.
Ce n’est pas un capitalisme d’Etat qui améliora notre situation, mais une croissance contrôlée, qui aura pour objectif un vivre mieux pour un plus grand nombre et non d’une minorité.
Pour revenir au sujet de l’article, je ne pense pas qu’il soit bon, que le politique s’introduise dans une action de salariés qui défendent leur emploi sans en avoir discuté avec eux, le politique doit accompagner l’action des salariés, lorsque les objectifs se rejoignent, être à leur coté, mais pas se substituer à eux dans l’action.