Les manifestation du 29 ont montré que tous les secteurs du pays sont touchés, avec une politique délibérément anti-sociale.
La santé, l’éducation, l’université, la recherche, la poste, l’énergie, le droit du travail, la justice, notamment.
Aucune modification n’est intervenue dans l’attaque systématique de l’Etat social, de la protection du droit des citoyens, des travailleurs, quelle que soit leur catégorie.
Le but est toujours de dimnuer au maximum les dépenses sociaes afin de faire monter les profits, qui dans le contexte actuel ont tendance à s’effondrer. Bref, le but est toujours d’augmenter la productivité immédiate.
Ce faisant, ils ne font qu’accroître la crise, par la restriction de la base de demande (la productivité immédiate s’accroît par la suppression de postes et la baisse des salaires). Le crédit ne faisant plus office de facteur d’amortissement, toutes ces mesures ne font qu’accentuer la tendance.
Le plan de relance est une foutaise.
Le minimum serait de reconstruire le service public, en le basant sur les besoins réels des usagers et de la nation (pour la recherche par exemple), de nationaliser les banques afin qu’elles prêtent avec des critères à long terme, de diminuer la productivité, notamment de l’agriculture intensive en cessant de subventionner ses excès par les exportations (effets dramatiques sur la qualité des produits qui deviennent toxiques et sur les pays africains).
Ensuite, changer de paradigme. passer d’une société basée sur l’argent, la voiture et les hypermarchés à une société fondée sur l’être humain, le lien et la solidarité.
Se débarasser des signes que la valeur d’usage impose comme affirmation sociale pour se rencontrer dans des échanges fondés sur la personne.
Songeons à ce que signifie liberté, égalité, fraternité, dans sa profondeur. Et au nécessaire équilibre de ces trois termes.