Des questions se posent indubitablement quant à l’organisation des Etats généraux de la Bioéthique :
* Comment un panel de 15 à 20 personnes peut-il être représentatif de la société civile quand pour un sondage, on définit le chiffre mini de 1000 sondés pour obtenir une marge d’erreur qui ne dépasse pas 3 % ?
* Par qui seront formées ces personnes, et sur la base de quels documents ? Si ces documents sont comme le rapport de l’OPECST, tronqués, ethnocentrés et bien mal renseignés, cela risque de ne rien vouloir dire !
* Qui va choisir les experts avec qui vont débattre ces panels ? Si l’on prend par exemple la question de la gestation pour autrui, on voit très bien dans la liste des personnes auditionnées par les institutions (Sénat, Académie de Médecine, OPECST...) qu’une partie importante des prétendus experts ne connait absolument rien à cette question, et pour cause, cette pratique étant interdite en France, il n’en n’ont aucune expérience personnelle. Leurs interventions ressemblent plus alors à une rente de situation basée sur leurs fantasmes et convictions personnelles.
Au final, on ne peut être que dubitatif sur un tel système, et il va falloir exiger de la transparence et être très vigilants !