Excellent article, qui remet les choses en place, à propos de Roosevelt et du New Deal.
Evidemment, il fallait s’attendre aux sursauts d’ndignation des pauvres libertariens, pour venir polluer ce fil ; ce qui fut fait par le plus dogmatique de leurs représentants sur ce site.
Bah : il est tellement connu comme le loup blanc dans le poulailler, que ça ne sera pas d’un grand préjudice.
Il est largement temps, en effet, que l’état reprenne ses droits vis à vis des puissances financières et des banksters de tout acabit.
A ce sujet, on relèvera, l’incroyable réaction de la guignolesque Parisot, à la saine décision d’Obama de limiter les salaires des patrons des entreprises aidées ; je la reproduis in extenso, parce que ce n’est pas tous les jours, qu’on peut se payer une telle tranche de ridicule :
""C’est un grand risque. C’est le risque que partent des hommes ou des femmes qui sont peut-être pour partie responsables du drame économique actuel. Mais qui sont aussi les plus compétents pour mettre en place les solutions",
"C’est aussi le risque de créer un équivalent de nationalisations dont l’histoire a prouvé qu’elles provoquaient toujours à moyen terme des formes de déclin économique."
"Nous serions très inquiets si le gouvernement devenait (...) chef d’entreprise lui-même. Il faut laisser à l’entreprise la liberté de fonctionner. C’est à cette condition qu’elle est créative et efficace"
Si ce n’était aussi dramatique, vu la conjoncture, il y aurait vraiment de quoi se payer une franche poilade, non ?
