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Commentaire de falloujah

sur Qui sont ces jeunes qui nous emmerdent ?


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Ezzedine el Kassem falloujah 24 octobre 2006 17:11

Texte Aux Islamophobes et aux membres du cirque d’horreur. « Ils se reconnaîtront » sur le site

Préambule et contextualisation :

Le Dupont-Lajoie, Haît les Musulmans, et tout ce qui se rapporte à l’Islam, ce qui est son droit le plus absolu, mais ce qui définit la brillante crétinerie du Dupont-Lajoie, c’est d’en faire commerce spirituel et adage d’originalité tout en sâchant pertinement, que ses semblables pensent majoritaîrement comme lui.

Historicité et Contextualisation :

Le Dupont-Lajoie, est Islamophobe, Atlantiste à l’outrance, et Pro-Israëlien, en ce jour et en cette heure, comme il eut été Cagoulard, membre des ligues du Colonel de la Roques, ou supporter de Jacques Doriot, un certain 13 juin 1936 ou 13 Juin 1942 teinté d’un marquage Férocement Anti-Sémite et Anti-Tzigane soupoudrant son oeuvre de grandeur d’une activité délatrice, sans répit tel est son mérite. Ce qui fait triomphe pour Dupont-Lajoie c’est la magie de l’air du temps, et la force du contexte politique.

Ça lui permet non seulement de recommencer les mêmes erreurs, mais de désigner celui qui est cohérent comme un ringard, un réac, un fasciste, un nazi vert, un coco, un intégriste selon les cas, sâchant qu’il est tout ça à la fois.

Le Dupont-Lajoie, croit en l’homme, en l’homme Dupont-Lajoie. Lui seul est reconnaissant à la post-modernité d’avoir réussi à écraser tous les totalitarismes. Le Dupont-Lajoie n’a aucune raison d’être malheureux. Il n’est pas catastrophiste, sauf en matière d’écologie. Il est profondément humaniste, ce qui veut dire superficiellement humain.

Le Dupont-Lajoie ne plaisante pas avec ce qu’il ne trouve pas moral. Il n’y a que l’humour qui fasse rire le Dupont-Lajoie. L’humour grossier s’il cache une grande tendresse, mais pas l’humour vulgaire, même s’il exprime de grandes colères. Il apprécie beaucoup l’insolence et la dérision qui sont une façon moderne de faire passer aux mous des messages authentiquement salauds. Le Dupont-Lajoie ne prend au sérieux que l’argent et rigole volontiers de tout le reste sauf de l’holocauste et du sida. Le Dupont-Lajoie trouve que les médias n’en font pas assez. Il aimerait que les préservatifs soient obligatoires. La campagne de lutte contre le sida ne le concerne pas seulement en tant que père de famille ou ami d’homosexuels, mais parce qu’il y voit un renforcement inespéré de sa propre morale fondée, en toutes choses, sur la prévention et la préservation. Il est depuis toujours un adepte de la retenue et de la méfiance : son rêve serait que plus personne ne fasse l’amour, car, il faut bien le dire, le Dupont-Lajoie n’aime pas jouir, et surtout, il n’aime pas que les autres jouissent.

Le Dupont-Lajoie est contre l’excès en général et l’extré­misme en particulier sauf le sien. Il croit être charitable et pervertit toutes les valeurs chrétiennes volées à l’Église qui, au lieu de s’en trouver débarrassée pour mieux se consacrer à sa véri­table mission la transcendance, cherche à se fondre dans la mollesse et la médiocrité générales. Le Dupont-Lajoie est athée, bien sûr, mais il croit en une force qui le dépasse : il souhaite que toutes les religions n’en forment qu’une seule à base de tolérance, de solidarité et de respect des différences dès qu’il aura éradiqué la seule qui le gêne l’Islam qui dans sa grandeur et tolérance considère comme débilisante. Il pense - Le Dupont-Lajoie- pense beaucoup - que les actions humanitaires et la politique sociale participent dans une certaine mesure à la création d’une telle religion. En toute circons­tance, le Dupont-Lajoie pratique la bonne franquette qui est le snobisme de la nouvelle bourgeoisie populiste. La familiarité est une des politiques du Dupont-Lajoie- : elle lui permet, avant tout, de maîtriser toutes les formes de rébellion et d’inférioriser les esprits supérieurs.

Dépourvu de toute intuition, le Dupont-Lajoie a l’idée du Beau que la société du Bien lui a imposée. Il n’a de goûts qu’en fonction de l’idéologie qu’ils définissent. Ainsi, le Dupont-Lajoie- donne l’illusion de l’éclectisme. En fait, il n’aime rien.

Le Dupont-Lajoie est bête, mais pas inculte : tout ce qu’il sait, il le doit aux médias et TF1 et à Pernod, dont il se croit affranchi de l’influence. Il a un rapport aux arts nostalgiques (la musique), ou politique (la littérature). Son goût est infaillible pour tout ce qui est faux et trafiqué. Avec une précision que l’on qualifierait volontier de « diabolique » s’il le faisait exprès, Le Dupont-Lajoie place systématiquement son intérêt juste à côté de ce qui est intéressant.

Le Dupont-Lajoie, est un homme du vide. Le plein le dégoûte. Il cherche à tuer tous ceux qui sont pleins et à les vider comme des cochons. Du reste, le véritable artiste est un cochon pour le Dupont-Lajoie et son but est de l’égorger parce que, mort, l’artiste est alors consommable (saucisson, jambon, rillettes, boudin) ; pas avant. La maladresse et la fragilité l’enchantent, mais il déteste la malédiction, sauf si elle sait l’émouvoir, car pour le Dupont-Lajoie l’émotion est un critère, d’autant qu’il n’en ressent jamais aucune.

Le Dupont-Lajoie est un faux modeste : il a une haute idée de sa bassesse. Un homme de bon sens comme lui sait que seul le doute peut vaincre le fanatisme. Pour le Dupont-Lajoie, la modération est la vertu cardinale de la démocratie.

Le Dupont-Lajoie confond la démocratie et la démocratisation, comme il confond la littérature et la lecture, les journalistes et les écrivains et quelquefois les hommes et les fem­mes et surtout l’Amour et le Sexe. Le Dupont-Lajoie est confondant. Ça ne l’empêche pas de dénoncer les amalgames quand ils bouleversent son idée du monde.

Certains aspects de notre époque déplaisent au Dupont-Lajoie(surtout la montée de la spectacularisation), mais dans l’ensemble il la trouve « formidable ». Le Dupont-Lajoie est un homme de son temps. Il sait regarder la télévision. L’actualité est sa nourriture et l’idée d’éternité lui donne envie de vomir. Il lit deux quotidiens par jour et trois hebdomadaires par semaine. Il trouve que la France, décidément, est la reine du pluralisme de bistrot. Pour le Dupont-Lajoie, c’est le pays le plus libéral qui soit. Il en a assez des défaitistes, des aigris, des rabat-joie. Il trouve trop facile d’attaquer l’extrème droite pour laquelle il vote en cachette, comme il va voir le porno du mercredi après midi et en veut aux mauvais esprits d’avoir terni l’image des hommes politiques, dans leur saine défense Sarkozyenne des Nantis, ou gentils contre les très très méchants.

La philosophie du Dupont-Lajoie est le juste milieu en publique. Dès qu’il croit sortir du point médial, il y retombe. Il ne peut pas s’en dégager. Le Dupont-Lajoie est un prisonnier du centre. S’il dénonce un lieu commun, ce sera par un autre lieu commun. C’est de la façon la plus conformiste possible qu’il s’essaiera à l’anticonformisme. Le Dupont-Lajoie pense toujours bien.Il pratiquera le politiquement correct en le dénonçant de sa verve la plus incorrecte, et Quand il pense ; penser mal, il pense encore bien. Le Dupont-Lajoie est tragiquement antitragique. Voilà pourquoi le Dupont-Lajoie est l’Ennemi.

Voilà pourquoi Dupont-Lajoie doit mourir. Et c’est en celà que je l’y aiderai.

Falloujah

Historien


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