Al Qaeda n’existe pas.
D’ailleurs le Hamas n’existe pas non plus, et sa charte n’a jamais été écrite.
Aribert Heim, ancien médecin du camp de Mathausen, qui torturait les déportés en les éviscérant sans anesthésie pour étudier leur comportement, n’existait pas non plus.
C’est la raison pour laquelle il est mort réfugié au Caire en 1992. Converti à l’Islam.
Il était le second sur la liste des criminels Nazis recherchés après la guerre, qui ont échappé à la justice en se réfugiant au Paraguay ou au Moyen-Orient.
Le premier sur cette liste s’appelait Aloïs Brunner, le bourreau des juifs de Salonique, mort dans les années 70, probablement en Syrie, où il s’était réfugié en bénéficiant de la protection d’Hafez al Assad.
Lui aussi avait découvert la lumière sur le tard et s’était converti à l’Islam.
Ce n’est pas comme Mohammed Amin al Husseini, qui n’a pas eu besoin de se convertir, lui, et qui est mort, sans doute en Irak, après avoir lui aussi échappé à la justice.
Il avait obtenu la permission d’Adolf Hitler pour exterminer, avec l’aide des Allemands, tous les juifs qui s’étaient déjà installés en Palestine Mandataire avant la seconde guerre mondiale. La défaite de l’Afrika Korps a flanqué son projet à l’eau.
François Heisbourg est peut-être un bon analyste, mais il aurait pu rappeler dans quel contexte historique le terrorisme musulman d’aujourd’hui se place et dans quel continuation.
La lutte contre le terrorisme musulman que nous menons auourd’hui est, à bien des égards, l’épilogue tardif et Moyen-Oriental de la lutte contre le Nazisme en Europe au cours de la seconde Guerre Mondiale.