"...L’objectif numéro un d’un créateur moderne est de se faire connaître..."
moi je dirais plutôt : de s’exprimer. De "se faire connaître" s’inscrit déjà dans une demarche commerciale. Le vrai créateur, tourmenté et souffrant du poids qu’il porte n’a, à l’instar d’une accouchée, qu’un seul objectif : "Que ça sorte !". Quand c’est "pour se faire connaître", la recherche de notoriété souille la création, tout comme le souille l’appat du gain. Dans un société chretienne, tout tourne autour de la culpabilité. Les créateurs devrait plutot s’inspirer de l’hindouisme, ou la valeur centrale est le détachement.
A part ça, bravo à l’auteur . Je m’associe pleinement à cette lettre ouverte au ministre. Je pense que la sortie de la crise ne se fera pas en verouillant, mais au contraire en libérant l’information.