Oulala
j’ai parcouru les commentaires, et vos avis me déprime.
Bien sûr qu’il y a moins de fêtes à Paris qu’à Berlin ou Barcelone (humm pour Barcelona j’émét une certaine réserve, car c’est très surestimé, et surfait à mon avis). Je vais revenir sur certain vu dans l’article et les commentaires.
Je ne parlerais pas de New York, que je ne connais pas du tout, mais juste de Paris / Berlin / Londres et Barcelone dont je connais très bien la vie nocturne pour y avoir passé pas mal de temps.
à Paris, il n’y a pas de transports ni de taxi
> Londres non plus alors. Les taxi sont hors de prix, le night bus est bien, mais extrement long, comme le noctilien à paris, le maillage est peut être un peu plus serré, disons que pour moi c’est la seule différence. Car les temps d’attentes sont les mêmes (souvent une demi heure ou une heure).
à Paris, c’est trop cher
> Londres c’est inimaginable, c’est profondément hors de prix, une entrée en club, c’est 15 - 20 £ (en temps normal ça revient à 25 / 30 € et les français les mettent volontiers, alors qu’il rechigne à payer 10 € en France), par contre c’est vrai qu’en comparaison Berlin ou Barcelone, sont donné, (souvenir de berlin, vodka red bull bien servie avec la canette : 5 € ... impressionnant)
Alors je prend ça comme un critère valable, mais surtout quand on sort beaucoup, je connais des tonnes de gens qui préfère mettre 10 € pour aller au cinema ou pour aller au resto en petit couple plutot que de mettre la moitié dans un concert avec 4 groupes dont un ou plusieurs internationaux à la Flèche d’Or...
Les parisiens ne sont pas fêtards, c’est culturel.
> CLICHE, ce messonge grotesque me fait rire, qu’on me dise qu’ils sont snobs, je veux bien... Mais je ne suis pas d’accord, il y a un effet de dilution due à la taille de la ville, aux distances, à l’âge des populations... Comparé à Lille, Rennes ou Bayonne ça me fait doucement rire, même si je suis allé une fois à Lille et que c’était génial, il y a un nombre de facteurs bien trop importants.
Je serais plutot en train de dire, que les "jeunes" français ne sont pas trop fêtard. Partir à l’étranger est souvent un pretexte pour y faire des choses qu’on ne fait pas chez nous, dont sortir, dépenser plus en soirée, se faire plaisir d’une manière plus "complète" quand on part à londres, on ne fait pas le raclos comme dans la vie de tous les jours, on profite un maximum des moments...
Et puis notons un truc, dans les étudiants parisiens, combien sont parisiens, je vote qu’environ 20 % de la population estudiantine parisienne vient au départ de province...
Par contre je rajouterais, plusieurs choses.
> A Paris il y a très peu de lieu de nuit. tout simplement.
C’est un fait, à berlin, un ami m’a dit qu’il y avait environ 450 clubs, ce qui est hallucinant et que chaque semaine un ferme et un autre ouvre, la faute à ... l’immobilier, une ville immense dépeuplée et avec très peu d’emplois, mais avec beaucoup d’histoire et un cachet évident, idéal pour attirer artistes et clochards celestes en tout genre, physionomie ô combien différente de paris qui est une ville très figée architecturalement et dont l’immobilier est tellement cher qu’elle remet en cause la vie nocturne qui à besoin d’espace important et plutôt peu cher... il y a un an et quelques lors du renouvellement du baille de Queen, le club était sur le point de fermé car le nouveau loyer était hors de propos...
ajoutant à cela que la mairie n’aide pas du tout, et que le voisinage est très oppressant, chose à la fois compréhensible mais triste. Le nombre de club qui ferme chaque année pour des raisons administratives est plus important que le nombre de club qui apparaissent, ces dernières années, un nombre incroyable de club célèbres ont fermés : Paris Paris, Pulp, Scorp (qui a changé de nom 3 fois avant de disparaitre), 287 (bon ok c’était un peu nul mais bon)...
On ne peut pas dire que la mairie et la préfécture de police soit "tolérante" comme elle peut l’être à mon avis à londres ou à Berlin (la je suppose plus que je ne sais).
Je rajouterais :
la france n’est pas (plus ?) un pays de musique
Souvent plus considéré comme un divertissement que comme un art (19,6 de taxe sur les cds en sont un exemple), alors je ne rentre dans un débat sur l’art subventionné, mais malgré la révolution Daft Punk et aujourd’hui la vitalité de notre scène électronique, je reste convaincu qu’elle correspond à une sorte d’exception chanceuse, car elle peut difficilement se développer sans lieu, et sans argent, beaucoup de bonne volonté et un peu de chance, mais en France on pense avoir la meilleure scène electronique du monde, on est un peu égocentrique, mais aujourd’hui elle n’est rien comparée à l’anglaise, l’allemande ou les pays du Benelux en terme de productions, en volume, en qualité aussi et chiffre d’affaire. Elle a surtout la chance de bénéficer d’un certain préstige, héritage de la sympathie qu’a le monde envers la culture française...
Je trouve assez marrant que quand on voit qu’on ouvre un endroit comme le 104 à Paris, rien ne soit prévu pour accueuillir régulierement des musiques modernes et disons "populaires", on y trouve des ateliers d’artistes subventionnés, loins des préoccupations actuelles, je ne dis pas que c’est mauvais, je pense juste qu’il y a un équilibre entre accessibilité / art / musique qu’on a beaucoup de mal à trouver en france, soit on est un entertainer, soit on est un artiste, on est rarement les deux... ça c’est triste !
enfin voila, je ne suis pas sûr d’avoir vraiment apporter ma pierre au débat, moi aussi je trouve que la nuit parisienne est plutôt morne, mais il faut arrêter de cracher dans la soupe, quand on cherche on trouve, et on peut s’amuser ! c’est même parfois plus convivial vu qu’on est peu moins nombreux (les énormes clubs anglais style fabric ou ministry of sound ont quand même tout du rouleau compresseur inhumain) mais c’est sûr que sur la nuit, Paris est en retard, mais il y a des choses surlesquelles on peut difficiliment agir (qui aujourd’hui voudrais remettre en cause l’architecture haussmanienne peu propice à des lieux d’amusements ?)