« Dictateur : n. m. 1. antiq. rom. Magistrat suprême investi temporairement de tous les pouvoirs politiques et militaires, en cas de crise grave. 2. Mod. Chef d’État qui, s’étant emparé du pouvoir, gouverne arbitrairement et sans contrôle démocratique ; autocrate. Par ext. Personne très autoritaire. » (Petit Larousse 1992).
M. S. répond assez bien à la définition numéro 2.
De manière totalement arbitraire il décide de loi, sans concertation ni débat public. Les députés n’ont pas d’autres choix que de voter les lois décidées par le président, certaines sont même mise en application avant le vote du sénat (publicité sur le service public).
Il décide de faire revoter les irlandais qui ont mal votés pour la consitutition européennes, fait annulé l’amendement 138 du paquet télécom voté par la commission européenne (à plus de 80% pour)
Donc oui M. S. est bien un dictateur. Pour rappel il avait aussi dans l’idée de labelisé les sites d’informations et veut filtrer internet (les sites informatifs comme Agoravox seront-ils filtrés s’ils n’ont pas le label ?)
Il convoque la presse pour leur donner une ligne directrice, fait renvoyer les journalistes qui le critiquerait un peu de trop, porte pleinte à tout va, lui qui n’est pas justiciable...
Sans parler de ces préfets et autres qui se sont fait blâmer soit pour l’affaire clavier ou bien pour l’affaire de Saint lo (des manifestants ont osé siffler le président...)
Quand à la liberté de paroles que nous avons encore un peu, Il faudrait que vous regardiez l’excellent film de Georges Romero, the Diary Of the Dead, où il développe un argumentaire selon lequel, la surabondance du journalisme citoyen ne fait que créer un brouhaha incescant d’où peu de voix arrive à sortir. L’abondance d’information est donc la meilleure des censures et une liberté qui n’est qu’illusoire.