Hélas, trois fois hélas, Monsieur K qui passait pour être l’archétype de l’Honnête homme du XXI° siècle n’était, somme toute, qu’un homme comme les autres. Un homme a double face. Un homme de "carrière" et non pas de foi.
D’ailleurs il fallait s’y attendre dès lors que Mr Droits de l’Homme, tellement friand de pub télévisuelle, s’était lancé en politique, voilà plusieurs années. Choisir une telle carrière où compromis et compromissions fleurissent plus que partout ailleurs, dénotait chez cet homme "dit" de bien, une simple envie de pouvoir. Non pas pour essayer d’influer sur la société, mais bel et bien afin de jouir du confort (matériel surtout) qu’offre un tel monde.
En outre, flanqué d’une compagne aux dents longues, à défaut de véritables qualités professionnelles et placée depuis peu à la tête de France 24 , il était notoire que l’individu ne garderait pas longtemps son aura à "l’abbé Pierre".
Il n’est tout compte fait qu’un bon gros bourgeois, pareil à tous ceux qui aujourd’hui, comme hier et bientôt comme demain (Besançonot compris), caquètent sans cesse sur les travées des Assemblées ou des palais ou des petits écrans, sans oublier d’intriguer ou d’arrondir leurs fins de mois déjà fort honorables.
En outre cet incident, qui aurait dû entraîner la démission de Mr K si celui-ci avait bien été celui qu’on croyait, a le mérite de provoquer des interrogations sur la composition, le financement, et l’éthique de ces nombreuses ONG qui oeuvrent dans bien des pays "sensibles".