Bernard Kouchner : ange et démon ?
La récente publication du livre de Pierre Péan ayant pour cible Bernard Kouchner et la polémique suscitée montre que l’on peut être à la fois ange et démon, le premier exerçant sur le plan médiatique et le second, nécessairement plus obscur, d’un point de la gestion patrimoniale d’un fonds de commerce. Le concernant c’est sans doute l’histoire de sa vie, sa faiblesse érigée en système, son appétît pathologique d’honneurs et d’argent incompatible avec ses postures donneuses de leçon en matière de morale et de droits de l’homme. Conflit d’intérêt donc, pas seulement sous l’acception judirique du terme mais surtout entre conscience et cupidité.
Les chiffres mis à jour liés à des encaissements de factures (plus de deux millions d’euros selon Péan) issues de sociétés avec lesquelles Bernard Kouchner a collaboré ou qu’il a lui-même créée paraissent énormes face aux difficultés financières de bon nombre d’entre nous et abyssales lorsqu’il s’agit de la pauvreté des populations africaines pour lesquelles ces prestations étaient destinées (mise en place d’un système de sécurité sociale au Gabon par exemple) Si l’on peut considérer logique que tout un chacun puisse vivre de l’exercice de ses compétences même au prix fort, il est certainement discutable que la mise en avant d’une notoriété liée à la défense des victimes soit vendue au plus offrant, au mépris d’une réelle implication vis-à-vis d’elles. Du parcours de Bernard Kouchner, une vie déjà très longue comme il le dit lui-même, les exemples sont nombreux mélant une réelle volonté d’agir mais saccagé par ses « arrangements » avec sa conscience. On en extirpera deux, seulement deux mais suffisamment significatifs pour illustrer le propos.
Le Kosovo ou le juke box...
Rappelons les faits. En juillet 1999 Bernard Kouchner est nommé haut représentant de l’ONU et administrateur du Kosovo suite à une résolution du conseil de sécurité. Sa mission est d’organiser l’assistance humanitaire, l’administration civile, l’économie et de réorganiser les institutions du pays dans le respect de ses diverses communautés. Il y restera jusqu’en janvier 2001, quittant ce poste à sa demande. On peut dire quelques mots de son bilan, objectivement mitigé. Fort critiqué par la mise en scène constante de son action, son narcissisme et sa mégalomanie, il put néanmois accompagner la reconstruction du pays par la mise en place de nouvelles administrations et l’organisation d’élections locales mais il laissa la main à ceux qui persécutèrent les Serbes et plus de 200.000 d’entre-eux durent fuir le pays. Il faut se remettre dans le climat local d’après-guerre, la misère et la ruine pour se souvenir et juger d’une conférence de presse qu’il tint quelques temps après son entrée en fonction, sans doute oubliée de tous, mais révélatrice, où celui-ci annonça sans vergogne qu’il se mettait en grève tant que l’ONU ne lui verserait pas ses émoluments !
Total(e) soumission
La scène se passe la veille du Noël 2003. Bernard Kouchner vient d’apprendre que son rapport sur le rôle de Total en Birmanie a été remis à la justice par les avocats de la compagnie pétrolière dans le cadre de la plainte déposée par des victimes birmanes du travail forcé au cours de la construction du gazoduc. Cette nouvelle le consterne car ce rapport commandé pour dédouaner Total de toutes implications dans les crimes commis, et ils sont nombreux, peut devenir explosif entre les mains des avocats de la partie adverse. Revenons un peu en arrière. Ses premiers contacts avec la réalité birmane remontent à décembre de l’année précédente au cours d’un voyage, accompagnant son épouse Christine Ockrent venue rencontrer Aung San Suu Kyi pour un article à publier dans la presse féminine. A l’époque celle-ci est encore libre de ses contacts et elle déclarera à la journaliste que « l’opposition refuse toute forme d’aide qui ne profiterait qu’à la clique au pouvoir » visant ainsi directement la compagnie Total, installée depuis une dizaine d’années et versant à la junte l’argent de sa survie politique et de son enrichissement. A leur retour, l’un des avocats de Total, Jean Veil, fils ainé de Simone Veil prend contact avec Kouchner pour commander au nom de son client une mission d’enquête. Pour s’exécuter il crée une société »BK Conseil » "Jean Veil m’a demandé une enquête sur le volet médico-social de Total en Birmanie et j’ai accepté", expliquera plus tard l’actuel ministre des affaires étrangères. Durant quatre jours -pas un de plus- du mois de mars 2003, il retourne en Birmanie, visite le site du gazoduc et rencontre quelques salariés du groupe. Puis il rédige son rapport (une vingtaine de pages toujours disponibles sur le site internet de Total) rendu public en septembre de la même année. La lecture en est aisée. C’est un plaidoyer pour le pétrolier, justifiant sa présence dans le pays et lui donnant l’absolution pour tous reproches qui pourraient lui être faits d’un point de vue de sa spécialité : la défense des droits de l’homme et des victimes. Qui plus est, il explique que Total a beaucoup fait pour le pays en terme d’équipements sanitaires et scolaires ! Bien entendu c’est un tollé de la part des différentes associations et ONG impliquées dans la lutte contre la dictacture. Il n’en a rencontré aucune, lui pourtant le créateur de Médecins sans Frontières ! Bon, il expliquera, malgré ce que disent ces ONG, qu’il n’ôtera pas une seule ligne de son rapport, qu’il ne l’a pas rédigé pour des raisons financières. Persiste et signe donc. Rémunéré officiellement 25 000 euros pour 4 jours de visite, beaucoup plus selon certains (on a évoqué un montant de 200.000 euros via des sociétés du groupe en Afrique). Laissons parler Htoo Chit, figure des démocrates birmans en France, lorsqu’il dit que "ce rapport biaisé cherche à faire croire que la présence de Total en Birmanie est positive". Cet opposant à la dictature aide depuis longtemps les réfugiés birmans, dont certains ont fuit la zone du gazoduc, installés dans des camps le long de la frontière thaïlandaise. "Pourquoi M. Kouchner ne les a-t-il pas visités ? ajoute-il. Pourquoi avoir refusé de voir la réalité du travail forcé, incluant celui d’enfants ? M. Kouchner a balayé du revers de la main la réalité de cet esclavage de centaines de Birmans avec un argument incroyable : les tuyaux du pipeline seraient trop lourds pour être portés par des enfants... Mais pourquoi ne pas avoir expliqué que le travail forcé avait été utilisé pour nettoyer le site du gazoduc, couper des arbres, creuser des tranchées et porter les équipements des ouvriers et des soldats ?"
Cette réalité là, il est bien certain que Bernard Kouchner ne peut l’ignorer, de même qu’il ne peut méconnaître que l’argent du gaz finance les armes de la répression. En d’autres temps il aurait été, avec le talent qu’il faut lui reconnaître, le pourfendeur des compagnies telles que Total qui remisent toutes éthiques lorsqu’il s’agit de pérenniser leurs profits, quitte à être complices de la brutalité et la tyrannie.
Droit del’hommisme : un fonds de commerce comme un autre
L’homme qui recueille encore la meilleure popularité en France et sait choisir ses amis, tels que Nicolas sarkozy ou Philippe Val de Charlie Hebdo a des goûts de luxe et un train de vie princier. D’autres font des affaires ou de la politique mais il a choisi une voie bien curieuse pour y accéder puisqu’il se veut l’apôtre des victimes et le V.R.P des droits de l’homme. Et c’est de cet endroit sensible de sa personne qu’il tient sa soif de sacralisation, celle que refusent toutes ces petites mains de l’humanitaire oeuvrant sans souci du paraître et de la possession, en Afrique ou en Asie et qui lui donnent toute sa grandeur. Cette matière là, qu’on pensait non monnayable, a maintenant un prix : celui payé par les clients de Bernard Kouchner...
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126 réactions à cet article
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@ Jean Philippe Demont Pierrot
Kouchner est décidément un des pires hommes politiques français actuel . Non seulement il a été le pire ministre de la santé de la Vème République , mais encore il s’est déjà discrédité avec un islamiste , à la grande indifférence de la presse française de l’époque !-
Samedi 8 janvier 2005, Thierry Ardisson recevait Bernard Kouchner. Entre une tranche de vedette comique et une garniture de mannequin, le Monsieur « Je-suis-trop-bon » du PS était venu intercaler un cœur gros comme ça en faveur des populations asiatiques frappées par le tsunami. N’oubliez pas, a-t-il sermonné les téléspectateurs qui auraient hésité encore, n’oubliez surtout pas d’envoyer un SMS à 1 euro au Secours catholique. Les principaux ingrédients de la marmelade humani-taire servie depuis le 26 décembre se trouvaient réunis dans cette prestation : le plateau de télé, le divertissement compassionnel, les opérateurs de téléphonie mobile, la charité d’autant mieux ordonnée qu’elle ne s’encombre ni de justice ni de pudeur, et puis l’ancien ministre des bonnes causes, celui-là même qui voici un an se faisait payer par Total un rapport de complaisance sur la Birmanie. (À noter que Total avait engrangé en 2004 un bénéfice net de 9 milliards d’euros : de quoi envoyer vingt-quatre millions de SMS chaque jour pendant un an…)
Kouchner sait d’expérience tout le bénéfice que l’on peut tirer d’une grande émotion suscitée par une grande catastrophe. Les entreprises le savent aussi.
De leur côté, les médias n’aiment rien tant que les grosses larmes et les bons sentiments, quand tout le monde il est triste, tout le monde il est gentil. -
Diabolos : Calomniateur, désinformateur
Extrait d’un article de Michel Colon
Eté 92, guerre en Bosnie. Bernard Kouchner et ses « Médecins du monde » diffusent dans la presse et sur les murs de Paris une pub, frappante et coûteuse. La photo - montage présente des « prisonniers » d’un camp serbe en Bosnie. Derrière des barbelés. Kouchner y accole l’image d’un mirador d’Auschwitz.. Son texte accuse les Serbes d’ « exécutions en masse ».Info ou intox ? Intox, reconnaît Kouchner douze ans plus tard. Son récent livre autopublicitaire, « Les guerriers de la paix », relate une entrevue avec Izetbegovic (le dirigeant nationaliste musulman au pouvoir à l’époque à Sarajevo), sur son lit de mort :
- Kouchner : C’étaient d’horribles lieux, mais on n’y exterminait pas systématiquement. Le saviez-vous ?
- Izetbegovic : Oui. L’affirmation était fausse. Il n’y avait pas de camp d’extermination quelle que fût l’horreur des lieux. Je pensais que mes révélations pourraient précipiter les bombardements.Ce médiamensonge a effectivement fait basculer l’opinion vers le soutien aux bombardements. Toute la presse occidentale l’avait diffusé massivement. Mais le récent démenti a été passé sous silence. Le public ne peut savoir qu’il a été roulé.
Le demi-aveu de Kouchner et ce silence médiatique posent des questions cruciales :
1° Kouchner savait-il bien plus tôt ?
Réponse : Oui. Dès 1993, un journaliste de France 2, Jacques Merlino, révélait la supercherie dans un bouquin au titre éloquent « Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ». Il y interviewait le directeur de Ruder Finn, agence US de relations publiques. Lequel, très fier, avouait avoir monté de toutes pièces la campagne des « camps d’extermination » : « Nous avons circonvenu trois grandes organisations juives : B’nai B’rith, American Jewish Committee et American Jewish Congress. Aussitôt, nous avons pu dans l’opinion publique faire coïncider Serbes et nazis. Le dossier était complexe, personne ne comprenait ce quI se passait en Yougoslavie, mais d’un seul coup, nous pouvions présenter une affaire simple avec des bons et des méchants. »En mentant, fait observer le journaliste ! Réponse : « Nous sommes des professionnels. Nous ne sommes pas payés pour faire la morale. »
Donc, Kouchner savait depuis longtemps et ce n’est pas joli - joli de mettre à présent toute la faute sur le dos d’un mort.
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Je ne connaissais pas cette histoire sur le docteur K, merci Cascabel.
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J’ai souvent evoqué ce point, decouvert grace a "arret sur image".
Les images passées en boucle etaient de images de la tv allemande, sur un camps de regroupement de la croix rouge....
Mais le maigrichon , au premier plan, derriere les barbélés, pouvaient effectivement etre lu autrement, et vendu ainsi par ceux qui avaient interet a nous detourné du proche orient apres nous y avoir invité pour la première guerre du golfe...
Pour Kouchner et le lobby pro-israelien, il vaut mieux en effet faire des concession au monde musulman, CHEZ NOUS en Europe plutot que "chez eux" , en Palestine occupée... -
Un livre incontournable : "le sang du pétrole, Bosnie" du général Gallois.
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Hélas, trois fois hélas, Monsieur K qui passait pour être l’archétype de l’Honnête homme du XXI° siècle n’était, somme toute, qu’un homme comme les autres. Un homme a double face. Un homme de "carrière" et non pas de foi.
D’ailleurs il fallait s’y attendre dès lors que Mr Droits de l’Homme, tellement friand de pub télévisuelle, s’était lancé en politique, voilà plusieurs années. Choisir une telle carrière où compromis et compromissions fleurissent plus que partout ailleurs, dénotait chez cet homme "dit" de bien, une simple envie de pouvoir. Non pas pour essayer d’influer sur la société, mais bel et bien afin de jouir du confort (matériel surtout) qu’offre un tel monde.
En outre, flanqué d’une compagne aux dents longues, à défaut de véritables qualités professionnelles et placée depuis peu à la tête de France 24 , il était notoire que l’individu ne garderait pas longtemps son aura à "l’abbé Pierre".
Il n’est tout compte fait qu’un bon gros bourgeois, pareil à tous ceux qui aujourd’hui, comme hier et bientôt comme demain (Besançonot compris), caquètent sans cesse sur les travées des Assemblées ou des palais ou des petits écrans, sans oublier d’intriguer ou d’arrondir leurs fins de mois déjà fort honorables.
En outre cet incident, qui aurait dû entraîner la démission de Mr K si celui-ci avait bien été celui qu’on croyait, a le mérite de provoquer des interrogations sur la composition, le financement, et l’éthique de ces nombreuses ONG qui oeuvrent dans bien des pays "sensibles".-
Déjà, le titre du livre "guerriers de la paix", je ne crois pas que cela soit vraiment compatible. Après tous ces mensonges éhontés, il est intégré au sein du gouvernement, bravo, quelle infamie. L’appartenance de sa gazelle au bilderberger ne les dérange pas non plus. Je trouve que Kouchner a un passé trop nauséabond pour occuper un poste à ce niveau. Il serait bien que les journalistes fassent remonter tous les bévues de ce monsieur en place publique afin que chacun puisse se faire son opinion.
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@ Appoline
Bonjour,
C’est justement le passé de M. K qui lui a permis de faire parti du gouvernement. Son carnet d’adresses ainsi que son tropisme Anglo-Saxon ont joué à plein dans sa venue à la Starkozie. Seuls les plus naïfs ont pu croire une seule seconde qu’il pouvait être question d’ouverture. C’est en effet une gageure (et une réussite) que de présenter un homme qui finalement est toujours resté un vil opportuniste aux larmes de crocodile comme un être apprécié des Français (là encore, pure supputation spéculative sur sa côte d’amour avec le peuple).
Tiens, un fait assez troublant : Mme Clinton, fraîchement nommée Secrétaire d’Etat Américains aux Affaires Etrangères est venue assez promptement à la rescouse du Sieur K. On ne me fera aucunement croire que tout ceci n’entre pas dans un schéma global d’entraide ciblée tant les liens entre les élites de Paris et de Washington sont ténus...
Assez intéressant aussi le fait que le site de MSF insiste notoirement sur le clash qui eut lieu entre l’organisation et ce personnage médiatique ainsi que l’absence de tout lien (hormis historiques) existant de nos jours entre l’un des fondateurs de cette structure et celle-ci. MSF aurait-elle compris que l’homme sentait trop le soufre ?
Cordialement
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@ Yannick,
C’est justement le passé de M. K qui lui a permis de faire parti du gouvernement
Personne n’est dupe, effectivement et c’est justement ce qui fait la gravité de sa nomination. Il y a aussi de grandes zones d’ombre dans l’affaire du sang contaminé. Sans vouloir donner dans le catastrophisme, de nombreux chercheurs savent que le rétrovirus est sorti de laboratoire et n’a rien d’une pseudo mutation génétique ou autre. Donc, tous savaient le danger qu’encouraient les hémophiles et LUI en première ligne, n’aurait été informé de rien ? La vérité est due à tous, même si cela doit se finir dans la rue, le grand ménage est peut-être à ce prix. -
À l’auteur
Challenges a poussé plus loin l’investigation. Dans un premier temps, il faut lire la Photo qui dément les propos de Kouchner. Dans un second temps, il faut aussi consulter l’Affaire Koucher - Challenges a retrouvé le site fantôme. Enfin les réactions de l’auteur Pierre Péan par suite de la découverte de ces éléments de preuve.
Pierre R.-
Ce n’est pas ni "Challenges", ni "Bakchich" comme ils le prétendent qui ont retrouvé le site d’IMEDA c’est un internaute (si mes souvenirs sont bons c’est un lecteur de "Bakchich") qui l’a déterré en utilisant un logiciel dont il donnait l’adresse que voici :
Internet Archive : Wayback Machine
http://www.archive.org/web/web.php
Comme quoi, il n’est pas toujours intéressant de révéler ses "sources", question de ne perdre de son aura... -
Bof, son ’amour du fric’ moi je l’ais constaté de visu, je me suis même vautré dedans sans qu’il le sache !!!
En effet, au début des années 90, j’ai transporté le yacht luxueux de 60 pieds qu’il s’est offert avec sa chère C Ockrent. Ce qui m’a permis d’essayer les différentes cabines de ce petit palace flottant. Pour vous donner une idée de la valeur de ce yacht, il faut savoir que rien que le transport (en convoi exceptionnel) de ce ’’rafiot’’ effectué en France depuis le fabriquant jusqu’au port méditerranéen de destination, a été facturé plus de 100 000 Francs de l’époque. Cette somme ne représentant qu’une goutte d’eau sur le prix total du yacht !!! (environ 6 millions de francs)
Cela fait donc longtemps que je ne me fais plus d’illusion sur ce personnage. -
Il fait parti de ses trop nombreux chevaliers qui luttent contre la pauvreté... mais dorment dans des draps de soie prélevés sur les fonds des associations !
Je pense que l’on va découvrir que Monsieur k à peut être finalement une mentalité de chiotte !
@+ P@py
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Kouchner : la honte des pauvres.
Prendre ses responsabilités pour ce gouvernement : juste une illusion. Le mieux serait une démission, mais le poste est bien trop juteux pour que Kouchner lui tourne le dos. Sa soif de pouvoir n’est pas encore assouvie. -
abdelkader17 7 février 2009 12:01Kouchner créateur du droit d’ingérence que d’autres à l’image de Jean Bricmont nommeront l’impérialisme humanitaire nous est présenté par la presse comme un homme hors de tout soupçon, l’architecte du’une moralité sans faille.
Cet homme qui se présente comme socialiste si ce mot veut encore dire quelques chose aujourd’hui, n’hésita pas une seconde à briguer le poste de ministre des affaires etrangère dans le gouvernement réactionnaire de droite de Sarkozy.
Ce que ce même Sarkozy nomme l’ouverture, s’apparente plus à un haut fait de trahison mais la gloire, la notoriété, le feu des projecteurs, ont eu raison de cet homme "hors du commun", le carriérisme est décidement une épidémie touchant de nombreux cadres socialistes.
Kouchner passé en quelques années de médecin sans frontière à va t’en guerre sans frontière, défenseur de l’unilatéralisme Américain et des guerres de recolonisations au moyen orient, défenseur du colonialisme Israelien, toute ces positions sont bien incompatibles sinon en contradiction avec l’image que les médias dominants tentent d’en donner.
Le peuple élu par les médias est une fiction, que les tenants de l’ordre médiatique savent entretenir.
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Le "jude box" ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
Eh, oui, les hommes politiques sont des ... hommes.
D’autres, les plus nombreux, viennent simplement de l’Administration, dans laquelle ils peuvent retourner sans même perdre un point de retraite, et pratiquent sans vergogne la confusion entre les intérêts de leur administration d’origine et l’intérêt général. Mais ça ne choque personne. Bizarre.
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viking 7 février 2009 23:16Le péripatéticien ou l’art de se mettre tout le monde contre soi
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Est-ce que ça veut dire que je devrais "manoeuvrer" pour me faire des alliés ?
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Le peripate, cruel envers les "assistés" et si compréhensif envers les adorateurs du veau d’or.
Ne cherche pas plus loin la raison du fait que je te moinsse systématiquement. -
Est-ce que "moinsser systématiquement" donne le sentiment d’avoir accompli une bonne action ? Est-ce que ton cerveau se remplit d’endomorphines ? Oui ? Alors, je suis content de te sortir de ta misère. Je reviendrai souvent, pour toi.
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Bonjour
Il y a longtemps qu’il a jeté le masque, cela remonte à son éviction de Médeçin sans Frontières, il a été viré car cette association en avait marre de le voir tirer toute la couverture à lui et s’attribuer ainsi le travail des autres.
Mortifier il a aussitôt fondé Médeçin du Monde pour ne pas perdre la face et surtout ses entrées dans les médias bien conseillé en la matière par sa femme qui a visiblement beaucoup d’expérience en la matière et aussi peu de scrupules !
C’est un arriviste arrogant peu regardant sur les moyens pour arriver à ses fins.
Radix-
Rien d’étonant à ce qu’on le retrouve chez Sarko, il doit se sentir plus à l’aise.
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Le prochain poste, c’est Médecin de la Planète. Reportage sur France 24, sept jours sur sept.Publicité autorisée pour les sacs de riz et surtout de blé. -
	 	 	 	 	 	
Les masques tombent,... suffit juste d’attendre, comme par exemple ce chanteur ( Enrico Macias ) ambassadeur de l’UNICEF , soutien d’une nation qui massacre des enfants !
@+ P@py
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Personne pour défendre l’honneur bafouée de K ?
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J’aime bien la photo : Kouchner dans les bras de Fadela. Deux ministres qui se ressemblent.
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Qui peut empêcher un homme de vivre de son travail ? La charité ne nourrit pas. Certes il a bien gagné sa vie mais c’est normal ! Avec les compétences qu’il a vous ne vous attenez tout de même pas à ce qu’il touche le SMIC ! En plus on touche le salaire qu’on veut bien vous donner : si vous êtes mauvais on vous vire.
Et puis qui êtes vous petit journaliste pour juger l’action et la vie de M. Kouchener ? Qu’avez vous fait dans votre vie à part scribouiller des papiers dont personne ne se souviens passé quelques heures ? Lui a risqué sa vie, il a fait du concret dans l’humanitaire. Il a gagné sa vie à aider les autres et vous ? Vous la gagnez aussi et pourquoi ?
Vous faites le charognard comme la plupart des journalistes. C’est votre boulo faut assumer. Je reste dans votre logique nauséabonde. Vous gagnez de l’argent en écrivant des commentaires sur le sort de personnes que vous ne connaissez pas. En gros vous écrivez sur le malheur des autres...(fussent ils coupables !) Quel métier honorable ! Quel courage ! Ouahh ! Je suis impressionné. Et si vous me dites que vous ne gagnez pas autant que Kouchener, je vous dirai : la salaire est la rémunération de l’utilité...
Quand vous dites qu’il afait la grève à l’ONU parce qu’on ne le payait pas. Et pourquoi pas ? Si on ne vous payait pas pour faire "la charité et la défense de la veuve et de l’orphelin" sur votre fameux site, que feriez vous ? Vous diriez "rhahh tant pis, c’est pour le bien de l’humanité, ne me payez pas et achetez du riz" ? :p
Soyons sérieux. Des Kouchners il en faudrait d’autres et pour ce qu’ils font comme bien, je suis prêt à les payer moi même, et le prix qu’il faudra. Il faut bien une contrepartie a une tâche aussi difficile. Nous ne sommes pas tous des moines. Vous peut être ?!
Il y a aussi le fait qu’il est ministre de N.S : ahh c’est ça le problème pas vrai ? Hé bien laissez moi vous dire que nous avons une conception différente de la République et de la politique. Il n’y a pas d’hommes, il n’y a que des idées. On ne fait pas partie d’un parti mais d’un peuple. Les partis ne sont que des moyens, des instruments de réflexion et des vecteurs d’idées. Kouchner l’a compris, lui, et met en oeuvre ses convictions là ou le devoir l’appelle. C’est une forme de courage politique et de reniement de soit qui est un exemple pour la république. Sachez que la discipline de parti est prohibée par la Constitution ! Personne ne l’applique et c’est bien dommage.
Cordialement,
Markiarez, un étudiant boursier.-
katalizeur 7 février 2009 14:37@ markiaez l’etudiant bousier.....
a part la bouse tu etudies quoi ? mais j’ai deviné tu es aux beaux arts..vu comme tu essaies de repeindre le portrait decrepit du kochmer
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Impossible de comprendre l’affaire Kouchner sans un petit éclairage historique. c’est long mais instructif. bonne lecture
D ‘après François Xavier Verschave lors d’une conférence donnée par Survie-FranceJe commencerais par une précaution oratoire : mon exposé en prendra forcément l’allure puisqu’il me faut résumer en peu de temps environ mille pages de faits et d’analyses, assorties de plus de deux mille notes - le contenu des deux ouvrages que j’ai publiés récemment : La Françafrique et Noir Silence . J’y renvoie ceux qui veulent du détail, de la précision, davantage de nuances. Ici, j’essaierai de dégager des lignes de force, en relation avec la question qui nous préoccupe ce jour.Il me faut d’abord rappeler brièvement les schémas de fonctionnement de la politique franco-africaine, ses logiques. Il n’est pas possible, sinon, de situer les responsabilités dans la succession de crimes contre l’humanité et de génocides qu’elle a couverts, ou parfois agencés. On peut représenter cette politique par deux schémas : celui de l’iceberg, et celui d’un réseau pyramidal, dont la tête saute à la mort de Pompidou pour laisser place à la juxtaposition d’une douzaine de réseaux et lobbies parallèles.Dès son retour au pouvoir en 1958, De Gaulle comprend qu’il est acculé à accorder les indépendances africaines. Les discours décolonisateurs américain et soviétique renforcent en effet le mouvement des peuples. Il accorde donc ces indépendances : c’est la face émergée de l’iceberg, toute blanche, "la France amie de l’Afrique", etc. En même temps, De Gaulle demande à son bras droit Jacques Foccart de mettre en place un système de dépendance intégrale : il s’agit de conserver un cortège d’États clients, l’accès à des matières premières stratégiques, et la dîme pour son parti politique. Sous la légalité proclamée s’installe donc une illégalité de fait. Organiser cette illégalité sur quarante années n’a pu se faire que par des moyens illégaux, inavoués.Foccart commence par sélectionner des chefs d’État "amis de la France" - par la propagande, des fraudes électorales massives, et deux punitions exemplaires : l’épouvantable répression des indépendantistes camerounais, l’élimination du président togolais élu malgré la fraude, Sylvanus Olympio. Le seul rescapé de ses complots, Sékou Touré, en deviendra paranoïaque. Foccart tient son "pré-carré" par un contrôle économique, monétaire, militaire et barbouzard. La convertibilité du franc CFA permet tous les circuits parallèles d’évasion de capitaux, de la rente des matières premières et de l’aide publique au développement. Paris impose une série d’accords militaires léonins, largement secrets. Chaque chef d’État est chaperonné par un officier de la DGSE, qui en principe le protège, mais peut aussi favoriser son élimination, comme dans le cas d’Olympio. Les Services français recourent au besoin à des groupes de mercenaires ou des officines de vente d’armes. Ils disposent de ressources supplémentaires et de faux nez commodes grâce à une série d’entreprises, grandes ou petites. Loïk Le Floch-Prigent l’avoue carrément dans sa confession : Elf a été constituée, entre autres, à cet effet. De même, quantité de PME de fournitures ou de "sécurité" ont permis, par leurs surfacturations, de financer les aventures tricolores des Denard et compagnie, au Congo-Kinshasa, au Nigeria, aux Comores, etc. - jusqu’à l’envoi de mercenaires serbes au Zaïre. Cette constellation de moyens de dépendance illégale est tout à fait attestée. Ceux qui ont vécu durant ces quarante dernières années dans les pays francophones au sud du Sahara ne discutent pas cette influence prépondérante de la France - qui est, j’insiste, une illégalité, puisque la légalité, c’est l’indépendance. Prenez le cas du Gabon et de sa rente pétrolière - la différence entre le coût d’extraction et le prix du marché. Cet argent, plus d’une centaine de milliards de francs depuis 1960, s’est comme évaporé. Il n’y a pas grand-chose de légal dans cette affaire. Pendant ce temps, les Gabonais sont parmi les peuples de la terre les plus mal soignés. Autrement dit, ils n’ont guère vu la couleur de leur or noir, ils en ont été spoliés. Depuis l’Élysée, donc, Foccart tenait les fils militaires et civils de son réseau occulte, très arrosé. Lorsque Giscard l’a limogé, la tête de ce réseau pyramidal a sauté, d’autres réseaux et lobbies ont conquis leur autonomie. En caricaturant, on est passé du réseau Foccart, avec une stratégie de raison d’État contrôlée depuis la présidence de la République, aux frères et neveux de Giscard, aux fils de Mitterrand et Pasqua… À la tête d’Elf, on est passé de Guillaumat, ancien ministre des Armées, aux frasques mégalomanes du couple Le Floch, manipulé par l’inquiétant Sirven. Une douzaine de réseaux ou lobbies se juxtaposent, plus ou moins autonomes, avec chacun leur micro-stratégie - un peu comme un manège d’autos tamponneuses. C’est devenu cela, la politique africaine de la France. Ce qui complique la question de la responsabilité. Il n’y a plus un décideur, Foccart, rendant compte quotidiennement à De Gaulle. Il y a de multiples (ir)responsables, des chefs de réseaux jusqu’aux échelons subalternes, s’accoutumant à la délinquance, au crime économique et politique. Et puis il y a une responsabilité supérieure : tous les présidents de la République et les Premiers ministres depuis vingt-cinq ans ont parfaitement toléré ce système devenu chaotique, incontrôlable, tout en sachant que ce système est criminel, que ses acteurs pratiquent des méthodes de voyous, qu’ils disposent de caisses noires phénoménales, qu’ils interviennent dans un contexte dégradé par la manipulation de l’ethnicité, et qu’ils sont parfois aussi peu lucides qu’une bande d’ingénieurs ivres dans une centrale de Tchernobyl. La responsabilité la plus grande appartient à ceux qui autorisent ce n’importe quoi. -
Suite 1
Énumérons ces réseaux et lobbies. Le réseau initial, le réseau Foccart, a été légué à Jacques Chirac. Dès 1970, Charles Pasqua s’est disputé avec Foccart. Il a édifié, à son compte, un puissant réseau. Celui de Giscard n’a pas eu la même ampleur, ni celui des Mitterrand père et fils (souvent allié au réseau Pasqua). Il faudrait encore citer le réseau d’Alain Madelin et celui de Michel Rocard, ascendant. À côté, quelques grandes entreprises mènent leur propre stratégie de monopole. Elf gouverne trois ou quatre pays, comme le Gabon, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, elle fait la politique de la France en Angola ou au Nigeria, etc. Le groupe Bouygues contrôle les services publics en Côte d’Ivoire et a bénéficié de gros marchés privilégiés, tout comme Suez-Lyonnaise-Dumez et son méga-corrupteur André Kamel. Le groupe Bolloré a bâti un empire africain dans le transport, la logistique, le tabac, et d’autres matières premières agricoles ou sylvicoles. Il est en passe de remplacer Elf pour la qualité de ses liens avec les services secrets : son "Monsieur Afrique", Michel Roussin, est l’ancien numéro deux de la DGSE. Il y a ensuite l’État-major, où la plupart des officiers ont connu des carrières africaines accélérées : il fait la politique de la France à Djibouti et au Tchad. Il y a les différents services secrets, généralement rivaux : la DGSE, pionnière et encore pivot, mais aussi la DRM (Direction du renseignement militaire), qui a joué un rôle important au Rwanda ; la DST (Direction de la surveillance du territoire), qui s’aventure hors de l’Hexagone dans des pays comme le Soudan, l’Algérie, la Mauritanie, le Gabon ou le Burkina , la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la Défense), ex-Sécurité militaire, qui est censée contrôler les trafics d’armes et les mercenaires, et dont je montre dans Noir silence qu’elle y est totalement mêlée. Il faut aussi tenir compte d’excroissances francs-maçonnes, notamment à la Grande Loge nationale française, héritière des loges coloniales, où l’on retrouve à la fois les généraux Déby, Sassou-Nguesso, Compaoré et Gueï, Omar Bongo et les deux cents principaux décideurs gabonais, les anciens ministres Roussin et Godfrain, une bonne partie de l’establishment de l’armée, des Services, des médias français, ainsi que les grands aiguilleurs de la corruption (Méry, Pacary, Crozemarie,…). Citons encore les Rose-Croix, très influents en Afrique centrale, des sectes diverses, etc.On peut se représenter le système de décision franco-africain comme une grille de mots croisés. En chacun de ces réseaux et lobbies, représentés comme des colonnes verticales, peuvent coexister, telles des strates horizontales, toute une série de motivations, depuis les zones les moins rationnelles du cerveau jusqu’aux plus intellectuelles. Partons des strates les plus basses : on rencontre les affaires de mœurs, qui ne peuvent être passées sous silence parce que, omniprésentes, elles procurent des moyens de chantage considérables sur un certain nombre de personnalités françaises ; on remonte à l’avidité criminelle (trafics d’armes, de mercenaires, de drogue, blanchiment d’argent), puis au lucre rentier, la captation des matières premières et de l’aide au développement (elle n’est pas présentée comme criminelle, mais l’exploitation du pétrole ou de la forêt s’accompagne souvent d’assassinats politiques, de guerres civiles, ou de massacres de populations). Continuant de remonter l’échelle des motivations, on trouve les corporatismes militaires, les copinages entre l’armée française et un certain nombre de chefs d’État militaires, avant ou après leurs coups d’État. On croise ensuite les obsessions ou schémas géopolitiques : le syndrome de Fachoda - la phobie des Anglo-Saxons -, la grande politique arabe de la France, la défense de la Francophonie, voire certaines idées plus généreuses. En fait, pour comprendre la politique de la France dans un pays africain, il faut chaque fois remplir cette grille de mots croisés : il faut se demander, au Rwanda, au Togo ou ailleurs, quels sont les réseaux présents et quelles sont leurs motivations ; les cases de la grille représentent leurs conjonctions ; lorsque, dans un pays, un réseau a une motivation précise, on remplit d’un gris plus ou moins foncé la case correspondante, selon l’influence locale du réseau et la force de cette motivation. Chaque réseau, rappelons-le, a souvent plusieurs motivations : certains vont à la fois défendre la grandeur de la France, avoir des intérêts privés considérables, être pris dans des mécanismes de chantage, etc. Cet ensemble de cases plus ou moins noircies, différent d’un pays à l’autre, fournit la représentation de systèmes complexes, dépendant aussi des liens avec les dirigeants africains. Car si je parle de "Françafrique", c’est que tout ce système fonctionne grâce à la mise en place, la protection et la pérennisation des chefs d’État "amis", de leurs régimes claniques et clientélistes, dont certains ont partiellement inversé la relation de dépendance, tant ils ont accumulé les moyens de pression sur les décideurs français.Ce cadre étant esquissé, ajoutons quelques indications sur l’iceberg avant de passer aux différents crimes contre l’humanité et génocide(s) commis depuis quarante ans au gré de ses dérives.La majeure partie de la relation se passe en dessous de la ligne de flottaison, dans une zone sombre. Il faut s’accoutumer à des règles de fonctionnement souterraines (ou sous-marines), qui n’ont pas grand-chose à voir avec celles que nous connaissons, avec la légalité internationale, la fiabilité de l’information ou le théâtre politique hexagonal. Ainsi, l’opposition droite/gauche y est largement dépassée. Charles Pasqua et François Mitterrand se rencontraient régulièrement dans une villa d’Elf. Ils avaient la même conception de l’Afrique, à base de pessimisme cynique. Les fréquentes alliances entre les réseaux Pasqua et Mitterrand avaient de quoi dérouter, dans les années quatre-vingt, les électeurs de leurs partis respectifs.Sur un autre registre, Loïk Le Floch-Prigent a confirmé récemment, dans un documentaire d’Arte, qu’Elf armait les deux côtés de la terrible guerre civile angolaise, qui a fait des centaines de milliers de morts, transformant l’un des pays les plus riches d’Afrique en l’un des pays les plus pauvres. Total a fait de même. Dans la guerre civile au Congo-Brazzaville, les réseaux français ont également armé et financé les deux camps. C’est arrivé aussi au Tchad, etc. La première fois que nous avons rencontré ce double jeu, nous avons été surpris. En fait, c’est assez courant. Cela permet de maintenir un pays dans un état exsangue, avec un État diminué, auquel il est plus facile d’arracher des concessions.Explorant la face immergée de l’iceberg, nous avons découvert que ceux qui avaient pris le pouvoir sur Elf à partir des années 80 étaient d’abord des vendeurs d’armes : ce n’étaient pas les pétroliers qui faisaient accessoirement des ventes d’armes, mais des gens dont la compétence principale était la vente d’armes qui étaient devenus les stratèges de la conquête pétrolière : les Alfred Sirven, Étienne Leandri, Pierre Léthier ou leurs disciples. Pourquoi l’affaire Elf est-elle partie d’une vente d’armes (à Taiwan, en apparence du moins) ? Parce que ce sont les mêmes réseaux et circuits de corruption. L’intersection est très large entre ventes d’armes et de pétrole. De même entre ces ventes et les Services. Sirven est un honorable correspondant de la DGSE, il était "traité" par le numéro deux de la DGSE, Pierre Léthier - que l’on retrouve dans une autre affaire Elf, Mitterrand-Kohl ou Leuna-Minol, révélatrice de l’état de nos démocraties européennes. Ainsi, une partie des fonds gigantesques de la rente pétrolière (comme de l’exploitation forestière) et des commissions sur les ventes d’armes sont récupérées par les gens des services secrets, qui multiplient par trois, cinq ou davantage les crédits votés par le Parlement. Cela leur permet de financer des guerres secrètes, ou les "coups tordus" dont ils se sont fait une réputation depuis la guerre d’Algérie. Accessoirement, avec au moins trois milliards de francs sur ses comptes en Suisse, Sirven peut se vanter d’avoir acheté la quasi-totalité de la classe politique française...En regardant d’encore plus près le fonctionnement de ces gens des Services, on s’aperçoit que leurs réseaux sont branchés de longue date sur le trafic de drogue, depuis la guerre d’Indochine, et sur les circuits africains du blanchiment d’argent, via les loteries, paris hippiques et casinos. À cet égard, certains pays comme les Comores, Djibouti ou la Guinée équatoriale font figure de plaques tournantes, objets de convoitises récurrentes. L’ampleur de ces intersections, comme on dit en mathématiques, révèle le délabrement des régulations financières et démocratiques. Quelle rationalité subsiste-t-il dans les décisions politiques de la France vis-à-vis de l’Afrique ? Quelle capacité d’informer pour les médias français, au milieu de telles pressions ? -
Suite et fin
J’en arrive aux crimes contre l’humanité et aux génocides qui ont été commis durant cette période, dans les pays soumis à l’influence française. Il convient, je le rappelle, de distinguer deux périodes : avant 1974, la responsabilité élyséenne, sous la baguette de Foccart, est dominante ; après, on entre dans l’ère de l’"irresponsabilité" partagée, encouragée. Je rappelle aussi que l’hôte actuel de l’Élysée, Jacques Chirac, est l’héritier du réseau et des méthodes de Foccart. Sans la même exclusivité, certes, mais il est quand même le chef des Armées et le patron de la DGSE. De 1955 à 1970 (avec une pointe de 1957 à 1963), la France déclenche une guerre semblable à celle du Vietnam pour écraser le mouvement indépendantiste UPC de Ruben Um Nyobé. Une répression épouvantable fait de cent à quatre cent mille morts (le bilan n’a jamais pu être fait). Elle ne figure dans aucun manuel français d’histoire, bien entendu. Ce massacre a pris rapidement une tournure raciste, c’est-à-dire qu’on a stigmatisé les ennemis politiques comme appartenant à une seule ethnie, les Bamiléké - ce qui n’était pas vrai. On a attisé et cristallisé une haine ethnique. Un officier français, le colonel Lamberton, a écrit dans une revue militaire un passage que je suis obligé de vous citer tellement il évoque des tragédies plus actuelles : « Le Cameroun s’engage sur les chemins de l’indépendance avec dans sa chaussure un caillou bien gênant. Ce caillou, c’est la présence d’une minorité ethnique, les Bamiléké, en proie à des convulsions dont l’origine ni les causes ne sont claires pour personne. […] Qu’un groupe de populations nègres réunisse tant de facteurs de puissance et de cohésion, n’est pas si banal en Afrique Centrale. […] L’histoire obscure des Bamiléké n’aurait d’autre intérêt qu’anecdotique si elle ne montrait à quel point ce peuple est étranger au Cameroun ».La volonté de « puissance », la fable du peuple « étranger »… Moyennant quoi, on a massacré dans des proportions indicibles. Il y a deux, trois ans, quand j’ai enquêté sur cette guerre atroce, les gens qui l’avaient connu n’osaient toujours pas en parler, tellement ils restaient terrorisés. C’est inimaginable. La décolonisation de l’Afrique subsaharienne a été inaugurée par un vaste et long crime contre l’humanité, commis par des troupes françaises et leurs auxiliaires africains, les fameux "tirailleurs sénégalais" - plutôt tchadiens en l’occurrence.Ensuite il y a eu la guerre du Biafra. Elle est plus connue sous l’angle de l’invention des Médecins Sans Frontières. Mais la réalité n’a pas grand-chose à voir avec ce qui nous a été raconté en France, version humanitaire . La Françafrique a soutenu dès le début une tentative de sécession de la province pétrolière du Nigeria, contre la volonté d’une majorité de ses habitants. Foccart, depuis l’Élysée, et le président ivoirien Houphouët ont mené cette guerre contre les Anglo-Saxons, fournissant une grande partie de la logistique et de l’armement, avec le Gabon comme base arrière. L’emblème de la Croix-Rouge a été vite détourné : les avions soi-disant destinés au pont aérien humanitaire livraient aussi des armes. Jean-Franklin Narodetzki a parlé ce matin de l’invention du "militaro-humanitaire" à propos de la guerre civile en Bosnie : je crois qu’elle a eu lieu beaucoup plus tôt, dès la guerre du Biafra.Dans son livre extrêmement documenté, La politique africaine d’Houphouët-Boigny , Jacques Baulin a écrit à ce sujet un chapitre édifiant. Une société suisse était chargée de la propagande du Biafra. Baulin a retrouvé ses argumentaires. Le gouvernement fédéral du Nigeria était accusé de vouloir affamer les Biafrais. Il y a eu certes une famine très importante dans le réduit sécessionniste. Mais c’est le camp séparatiste qui a refusé la proposition d’un approvisionnement diurne : il voulait conserver les vols nocturnes mêlant les armes à la nourriture. La manipulation de l’humanitaire, au grand dam des populations civiles, ne date pas d’hier.En 1972, au Burundi, la dictature militaire tutsie a procédé au massacre systématique de l’élite hutue - quelque 200 000 personnes : un crime contre l’humanité massif, qui peut être qualifié de massacre génocidaire, sinon de génocide. La France était l’alliée du régime burundais, les moyens de sa coopération militaire ont facilité les massacres. Une responsabilité bien peu connue. Tout comme celle des réseaux françafricains dans les atroces guerres civiles du Liberia et de la Sierra Leone.En 1987, la Libye et Foccart font assassiner Sankara, avec la complicité d’Houphouët. Leur ami Blaise Compaoré prend les rênes du Burkina. Tout ce beau monde, y compris le général ivoirien Robert Gueï, prépare l’agression du Liberia "anglo-saxon", fin 1989, par les commandos de l’entrepreneur de guerre Charles Taylor. Deux ou trois ans plus tard, un disciple de Taylor, Foday Sankoh, monte une succursale en Sierra Leone, le sinistre RUF. La Françafrique a longuement soutenu et approvisionné, par ses achats de matières premières (bois, caoutchouc, diamants) et ses trafics d’armes, ces deux guérillas siamoises qui ont alerté la planète par une surenchère dans l’horreur - jusqu’aux loteries à l’amputation .Toujours dans la même logique de concurrence avec les Anglo-Saxons, la Françafrique a établi un avant-poste au Rwanda. Je laisse à Jean-François Dupaquier le soin de parler des responsabilités françaises dans cette affaire, qui sont incroyables. Si l’on se réfère à la grille indiquée plus haut, on observera à l’époque, auprès du régime Habyarimana et du Hutu power, la présence du réseau Mitterrand, avec différentes motivations que je vous laisse imaginer. Il y avait aussi la DRM, qui a joué un rôle de propagande très important, ne cessant de dénigrer les Tutsis, qualifiés de "Khmers noirs". Les génocidaires, eux, appelaient les Tutsis des "cancrelats". À leurs côtés, les Services français n’ont pas trouvé mieux que de lancer une "Opération insecticide", via Paul Barril . Ce travail de diabolisation n’a pas été sans effets…Je terminerai ce trop rapide survol par les crimes contre l’humanité massifs au Congo-Brazzaville . Après un premier coup d’État manqué en 1991, la Françafrique a restauré le dictateur déchu Denis Sassou-Nguesso en 1997, au terme d’une guerre civile. Celui-ci ayant repris ses habitudes autocratiques et prédatrices, la guerre est renée de ses cendres, entraînant une répression épouvantable. Les troupes ou plutôt les milices de Sassou y ont été secondées par une coalition françafricaine de circonstance : un corps expéditionnaire venu de l’Angola (un régime allié d’Elf, de Chirac et des réseaux Pasqua) ; un contingent tchadien de l’ami Idriss Déby ; des restes de la Garde présidentielle de Mobutu et des forces rwandaises qui encadrèrent le génocide ; des mercenaires français, et de "vrais-faux mercenaires", c’est-à-dire des militaires tricolores déguisés en mercenaires ; le tout avec l’argent d’Elf, de Bolloré, de grandes banques françaises. Entre décembre 1998 et décembre 1999, les agressions à connotation ethnique contre les populations civiles, au sud de Brazzaville et du pays, ont fait au moins autant de victimes que, durant la même période, au Kosovo, à Timor Est et en Tchétchénie réunis - en termes de morts ou de viols.Qui vous en a parlé en France ? Si les médias sont restés muets, ce n’est pas en vertu de la théorie du "mort-kilomètre", qui dissout l’intérêt dans l’éloignement : Timor est beaucoup plus loin que le Congo-Brazzaville ! Un pays qui, de surcroît, est l’une de nos principales sources d’approvisionnement en pétrole, et fut le berceau de la France libre. Pourquoi n’a-t-on pratiquement pas parlé des crimes contre l’humanité au Congo-Brazzaville ? Pourquoi ces reportages censurés, ces articles de désinformation ? Pour les mêmes raisons qui évincent de nos manuels d’histoire les massacres commis au Cameroun au tournant des années 60 (ou qui, en Turquie, ensevelissent le génocide arménien) : il y va d’un soi-disant intérêt ou honneur de l’État. Plutôt les intérêts de quelques-uns, et le déshonneur collectif. -
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@ markiaez l’etudiant bousier.....
Vous faites donc partie de cette majorité de nos compatriotes qui place B.Kouchner en numéro 1 en terme de sympathie et je vois qu’il sait recruter ses adeptes ! Autre chose, quand vous écrivez que " lui a risqué sa vie", c’est à voir. Me concernant, puisque vous m’interpellez , sachez que j’appartiens au club très restreint de ceux qui ont déjà servi de cible (pour ma part une balle de gros calibre en pleine poitrine lors de mes périples asiatiques)... -
C’est certainement vous, son banquier. Félicitation. -
« La relation entre la France et l’Afrique doit être plus transparente. Il nous faut la débarrasser des réseaux d’un autre temps, des émissaires officieux qui n’ont d’autre mandat que celui qu’ils s’inventent. Le fonctionnement normal des institutions politiques et diplomatiques doit prévaloir sur les circuits officieux qui ont fait tant de mal par le passé. »
NICOLAS SARKOZY, DISCOURS À COTONOU, 19 MAI 2006 -
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En plus de leurs revenus, leur régimes de retraites, le cumul des mandats, nous pouvons désormais compter sur leurs petits extras ...
Ils n’embauchent pas des "exerts en précarité" , là je pourrais être consultant moi aussi c’est ça la création d’emplois...
Pour la médecine il y a une curiosité à traduire avec BabelFish .... (coller le lien de l’URL)-
Sans compter que madame fait des ménages.
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Trop tentant :
-"Ha bon ?"
- "Ils font ménage à combien chez eux, 3, 6, 8 ?"
C’est peut être ça être un homme d’influence mondiale ils se refilent tous les mêmes femmes, ha ha ha
J’ai peut être compris qui était le père de Zora Dati ....
N’êtes-vous pas certain qu’elle ne défait pas les ménages, au contraire ? -
Et avec elle, ca déménage chez les cadres ! -
Chère mouche,
Je vous signale que "faire des ménages" en langage journalistique, c’est se faire payer pour faire de la pub en faveur un nouveau bouquin ou d’un nouveau camembert. Quand on s’appelle Christine Ockrent, ça rapporte gros. -
en fait ça s’appelle un bouffe merde. C’est sûrement une des raisons de sa participation à ce gouvernement d’Ultra-Droite.
Ah le magnifique rôle qu’il vient de jouer au Moyen-Orient.
Ce mec a des convictions fortes.
Vive le Fric, pas l’Afrique.-
abdelkader17 7 février 2009 14:34non vive la France à fric
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Dans le couple Kouchner-Ockrent, il n’y a pas que l’ambigü Bernard pour aimer le fric et le bling-bling, la Reine Christine également, et cela ne date pas d’hier : il y a un quart de siècle, elle faisait déjà des ménages à 10000 francs de l’heure d’animation dans des séminaires de service public où elle ne faisait même pas l’effort de faire semblant d’être intéressée par les thèmes abordés.
Ce couple est lamentable, et je me réjouis de voir montrés du doigt ses penchants affairistes incompatibles avec les discours humanistes.-
Kouchner partie prenante de la françafric ? Au fond est-ce une surprise ? Son silence a toujours été assourdissant concernant ce qui doit être considéré comme « le plus long scandale de la république ». Barbouzerie, assassinats politiques, guerres secrètes, corruption, détournement des deniers publics, financement occulte des partis politiques, soutien actif des dictatures en place, mépris des peuples asservis… A t-on jamais entendu Kouchner dénoncer la politique africaine de la France ? Non, en revanche son cynisme éclate quand il taille en pièce le secrétariat aux droits de l’homme. ..Certes son silence ne le rend pas coupable. L’affaire n’est de toute façon pas pénale. Ce qui ne fait aucun doute en revanche ce sont les liens de Monsieur Kouchner avec cette Françafrique qui, même si celui-ci réussit à prouver la légalité de ses affaires, constituent en soi LE scandale. M. bongo a placé plus que la dette de son pays dans les paradis fiscaux et dans l’immobilier de luxe. Il a compromis beaucoup d’hommes politiques de tout bord, c’est à ça qu’il doit sa survie. Sa population, alors que le Gabon regorge de pétrole, végète dans la misère la plus crasse. Qui peut croire une seule seconde qu’Omar Bongo cherche à améliorer le sort de ses citoyens par la mise en place d’une « sécurité sociale » ? Le naïf Monsieur Kouchner ? Kouchner, jeune médecin à Cochin s’est fait connaître au Biafra où, en réalité, la France de Foccart et de Total soutenait la rébellion contre le pouvoir central du Nigeria (déjà une guerre pour les ressources…). L’humanitaire dévoyé : une vieille histoire. Kouchner s’est toujours tu. Rony Brauman l’avait à juste titre épinglé sur sa responsabilité morale dans la désastreuse affaire de l’arche de Zoé.Ce qui est intéressant dans le livre de Péan c’est qu’on comprend mieux les raisons de l’éviction de Bockel. L’idiot, outre ses piques assassines sur la françafrique, avait remis en cause les juteux contrats de coopération avec Sassou et Bongo, les partenaires en affaires de monsieur K !On peut cependant s’interroger sur les motivations de Pierre Péan. Règlement de compte ? Crédible. Kouchner aurait pactisé avec un homme désigné comme l’ennemi juré sinon de la France en tous cas de Péan et de ses amis : le président du Rwanda, Paul Kagamé. Or Pierre Péan, au risque du révisionnisme, a toujours cherché à minorer les crimes français au Rwanda. Le Rwanda… cette plaie purulente qui hantera nos consciences dans les décennies à venir. …-
article édifiant !!! dire que ce sieur officie à la tête de la diplomatie française..c’est dire l’état de cette diplomatie... plus rien à voir avec les précédentes, gérées par des Vedrine , de Villepin ou encore Dumas....
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En 1988, Pierre Péan écrivait déjà un livre : L’argent noir.Un des fondements de la République n’est-il pas l’intégrité des élus et celle des fonctionnaires ? Le mot « corruption » apparaît d’ailleurs dés le prologue de la Constitution du 26 aout 1789 : Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements….
Après : V, l’affaire des « avions renifleurs » en 1984, Il publie Le Monde selon K., il a oublié la lettre S en route.Avons-nous un nouveau Jean Montaldo ?.-
« L’homme qui [...] sait choisir ses amis, tels que Nicolas sarkozy ou Philippe Val de Charlie Hebdo »
Tout est dit, dis-moi qui sont tes amis, je te dirai qui tu es...
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Je n’aime pas Mr Kouchner, et je suis content que ce que je pensais soit aujourd’hui sur la place publique. Il y en a d’autres, bien d’autres, qui n’ont rien à faire dans nos instititions législatives et exécutives. Mais ils se soutiennent entre eux, empêchent l’arrivée de nouveaux plus honnêtes, et surtout, ils sont l’émanation de l’élite qui possède argent, biens , medias et pouvoirs (combien de pléonasmes ?) en France et à l’étranger, et qui comptent bien que le système perdure le plus longtemps possible à leur profit.
Et pendant ce temps, le cirque continue tandis que la mer(de) monte.
"On en avait jusqu’à la ceinture et le vieux con dit d’avancer..."
Moi, j’ en ai par dessus la tête depuis trop longtemps-
	 	 	 	 	 	
Quelques liens sur la charité biznes !
http://www.actualite-de-stars.com/people/01313184-yannick-noah-sen-prend-aux-restos-du-coeur.html
@+ P@py .
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Et oui, moi je suis un vieux Con repus des magouilles de nos élites. -
Un monsieur qui se vantait il y a peu de toucher 25000euros par conférence...
A l’image de beaucoup "qui oeuvrent pour la planète", l’écologie et le bien etre au service de gens qui facture de la communication et du vent...
Il y a peu c’était un héros en période d’euphorie inconsciente, la réalité de l’Europe actuelle a fait redescendre les gens sur terre et arreter d’idolatrer les soi disant missionnaires de l’occident...
les Henry Levy, Kouchner, et dans un autre domaine PPDA ont du mal à survivre dans un monde beaucoup plus terre à terre, difficile de retrouver les grands mouvements de foule organisés sous Mitterrand, ou de faire l’icone, le globe trotter, l’humanitaire n’a peutertre plus la cote... avec la crise les gens se replient sur leur domaine, leur territoire, leurs problèmes...
et les Messier, Kerviel, Kouchner qui ont trop montré ou parlé de gains à un moment donné deviennent maudits en 2009 !!-
Si notre personnel politique est aussi misérable, c’est aussi la faute originelle des carrières politiques qui ne durent que pour ceux qui sont capables de toutes les bassesses pour se maintenir, par la trahison, la compromission, voire la corruption.
Le jour où nous serons capables de nous émouvoir, de dénoncer et de réclamer des têtes (au lieu de tolérer, de couvrir, de minimiser ou de nous gausser), nous pourrons entrevoir une moralisation de notre vie politique.
On ferait mieux de regarder du côté de nos voisins où les politiques ont appris à décoder une mise à l’index et à démissionner pour ne plus reparaître.-
Exactement, Yohan. Et notamment du côté des scandinaves, exemplaires en matière de pratique de la démocratie et de comprtement des élus.
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exactement en France nous avons les beaux discours moralisateurs qui cachent bien des travers !!
A quand les comptes des ministres ou secrétaires d’état accessibles sur internet comme dans certains pays nordiques !!
meme notre système de couverture sociale et de sécu n’est plus que l’ombre de lui mème, mais à chaque fois que les gens protestent, on entend en haut lieu, vous avez bien de la chance !! qui profite le mieux de ce système de couverture, nos élites dorées, les premiers à donner des conseils de travail !!
vous remarquerez qu’auncun procès à l’encontre de nos charmants dirigeants, n’aboutit !! on fait trainer en haut lieu et on attend que ça se tasse en mettant à l’abri, les "amis" concernés... ailleurs il y a des politiques en prison, je crois que je serais mort avant de voir des élites jugées sérieusement en France... au pays du non dit comme on va finir par nous appeler, la justice a des consignes !!apres Clearstream, mystère et boule de gomme, idem quand on juge Kerviel en protègeant une direction de banque squattée par des réseaux et des amis du pouvoir....
on prete en haut lieu à 6% alors qu’on maintient les 19% pour les pauvres couillons d’en bas qui sevent de vache a lait au système.... alors Kouchner mauvais bougre, mais si on parle de lui en mal dans les médias, il est l’arbre qui cache la forét, des gens comme comme Pasqua ou Strauss Khan trop bien placés pour etre inquiètés et de nombreuses fois "blanchis" meme le terme utilisé peut preter à sourire...
tellement les relaxes de ces personnalités défendues par les meilleurs ténors du bareau de Paris, tiennent de la comedia dell’ arte !! -
1994. L’État français est alors le soutien essentiel du Hutu Power qui massacre méthodiquement un million de Tutsi au Rwanda. Le 9 mai, en plein génocide, Rwabalinda, un haut responsable militaire du gouvernement intérimaire rwandais rencontre en France le chef de la Mission militaire de coopération. Au menu notamment : l’amélioration de l’image du régime génocidaire…
Or, voilà ce que rapporte le général Dallaire, dirigeant de la force onusienne, à propos de la visite de Kouchner au Rwanda 3 jours plus tard comme émissaire de l’Élysée : « Il m’a annoncé que le public français était en état de choc devant l’horreur du génocide au Rwanda et qu’il exigeait des actions concrètes. Je lui ai exposé ma position : pas question d’exporter des enfants [et de] s’en servir comme porte-enseigne pour quelques Français bien-pensants. J’ai détesté l’argument de Kouchner qui estimait que ce genre d’action serait une excellente publicité pour le gouvernement intérimaire. […] Je n’aimais déjà pas l’idée de faire sortir du pays des enfants rwandais, mais se servir de ce geste pour montrer une meilleure image des extrémistes me donnait la nausée. » [1]
L’opération capote, mais Kouchner revient à la charge, pose devant les caméras un orphelin dans les bras, et demande l’autorisation auprès de Dallaire de faire intervenir l’armée française à Kigali, ce qui mènerait vers la partition du pays. Nouveau refus du général onusien, mais l’idée est là : faire intervenir la France au nom de l’humanitaire, alors que 90 % des victimes tutsi sont déjà exterminées. L’opération Turquoise organisera finalement le retrait et la protection des forces du génocide.
Kouchner fustige « l’aveuglement criminel » de Mitterrand, comme si l’ancien Président était mal informé. Au sujet de l’implication française, il y va parfois au culot : « L’armée française n’a pas plus organisé le massacre qu’elle n’a participé directement au génocide » [2], alors qu’on connaît aujourd’hui le rôle logistique des militaires français dans la machine d’extermination [3].
[1] Roméo Dallaire, J’ai serré la main du diable, Libre expression, 2004.
[2] Ouvrage collectif, Rwanda : pour un dialogue des mémoires, Albin Michel, 2007.
[3] La nuit rwandaise, n°1, 2007, pp. 129-141 et 157-171.
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Toujours la cause ! La cause toujours !
En mars 2003, Kouchner monnaye son expertise à Total pour 25 000 euros. La firme est alors accusée d’avoir recours au travail forcé en Birmanie, mais le Mercenaire du coeur la blanchit au terme d’une brève enquête médico-sociale, dont 4 jours sur place.
Notre homme sait aussi trouver le temps de rendre quelques menus services aux dictateurs chouchous de la Françafrique, Omar Bongo et Denis Sassou N’Guesso, pour des « consultations » sur la création éventuelle d’une… Sécurité sociale. Au cas où l’envie de cesser le pillage de leur propre peuple les démangerait ?
Mais le plus important, c’est que l’humanitaire à la sauce Kouchner, dans des moments-clés de l’histoire, peut être un élément déterminant pour une propagande d’État à des fins de guerres secrètes. Le gluant Alain Duhamel a récemment dépeint le nouveau ministre des Affaires étrangères comme un « animal politique complètement atypique », incarnant « une forme de générosité, d’engagement, d’intrépidité antitotalitaire profondément novatrice, […] transgressant tous les usages diplomatiques pour la bonne cause. » (Libération, 23 mai 2007)
Toujours la cause ! La cause toujours !
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« Je veux être le président de la France des droits de l’homme. […] Je ne crois pas à la Realpolitik qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats. […] Je ne veux être le complice d’aucune dictature à travers le monde. »
NICOLAS SARKOZY, MEETING UMP DE PARIS, 14 JANVIER 2007-
« Avec Nicolas Sarkozy, il y a une différence parce qu’on est amis. Si demain il me renie parce qu’il est président, je lui dirai :“Ce n’est pas sérieux Nicolas.”Oui, je lui dirai. […] Je crois que le fondement même de la Françafrique restera, quitte à l’améliorer. »
OMAR BONGO, INTERVIEWÉ DANS Le Nouvel Observateur, 18 FÉVRIER 2007-
Kouchner, ancien mao, se morfondait depuis longtemps dans le boudoir de son épouse Christine, la journaliste de « ménages » bien connue qui anime les séminaires de Médecins sans frontières pour la modique somme d’un SMIC annuel de toubib provincial. Se passer de Kouchner aurait donc été scandaleux. De plus, ce beau soixante-huitard conservé dans l’eau du Luberon, bronzé comme un sex-symbol de sitcom, attendait vainement que les socialistes, ses amis, ses frères, veuillent bien lui confier un ministère. On se souvient de ses voyages en Somalie, un sac de riz à l’épaule, qui prouvaient que cette denrée de base était arrivée à dos d’âne dans ce pays affamé. Candidat à la direction sanitaire de la FAO, Kouchner avait été recalé par sa méconnaissance de l’anglais dont il ne connaissait que « How much ? In dollars, of course ! » En lui offrant le Quai d’Orsay, Sarko lui a donc assuré une digne retraite de crétin international.
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Toujours aucune explication à propos de ce mystérieux "jude box". Et personne pour relever. Donc, en français, jude box, c’est boîte à juif, ou boîte juive. Erreur ?
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Jude box... Ce sont bien des machines à musique des cafés d’antan dans lesquelles il fallait mettre quelques monnaies pour qu’elles se mettent à chanter. Pas d’autres arrières pensées, surtout pas celle évoquée. Seulement une image amusante de comparer B.Kouchner à l’un de ces instruments !
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Boite à musique aussi.
http://www.olx.fr/vends-jude-box-iid-570872
Rapport à l’intox de la guerre humanitaire je suppose. -
Nos posts se sont croisés, désolé.
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Gül 7 février 2009 22:52Cascabel,
Bonsoir, je crois que vous allez faire très plaisir à quelqu’un ! -
Bonsoir Gul
Ce que vous dites là me fait très plaisir.
Dur de quitter dans ces conditions là à 100 /100 avox, même quand on est charette !
@ Péripate
Précision :
Jude en english ne se traduit pas par juif. C’est un prénom et un faux ami ( faux ami : mot trompeur dans une traduction).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jude -
Hello Shawford
J’avais une info importante à faire passer, mais normalement je ne devrais pas être là. Je me suis même abstenu de faire un tour sur Avox au moment de l’affaire Aymeric Chauprade (rapport au 911_cherche sur google), c’est dire !
Sur ce je retourne au turbin et te souhaite le bon soir.
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Vous faites erreur, dans le contexte c’est plutôt grave
et cela mérite correction et excuses.
Je viens de vérifier sur le "Petit Larousse illustré" 2002 :
JUKE-BOX -
Oui, une boîte à musique, c’est bien juke-box. Bon, une erreur, mais qui m’a interpellé.
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Bof, même avec une erreur il n’y a rien de grave. Jude étant un simple prénom...
Sur internet beaucoup font la faute. En tapant "jude box" on tombe sur des juke box et non des "boites à juifs". Il n’y a pas d’ambiguïté et l’auteur n’a donc pas à s’excuser surtout quand il est accusé à tort.
http://www.youtube.com/watch?v=YXG83p2nkHw
Pour revenir à nos moutons, le scandale en France se trouve du côté de certains poux comme Koushner. Grâce à des parasites comme lui l’honneur de notre pays se trouve bafoué. Il a appelé à bombarder une nation souveraine sur de fausses allégations et n’a pas hésité a se ranger du côté des pires mafias qui soient. On lui doit un pogrom quand même.
Si il y a lieu de s’indigner c’est bien sur Koushner et sa bande de gangsters. -
La modération est passée par là. Mon post répondait au Péripate qui demandait à l’auteur de s’excuser.
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Décidément.
Là c’est moi qui m’excuse auprès du Péripate. J’ai confondu l’intervention de J. de Caracssonne et la sienne. Il n’y a pas eu de modération.
Sorry.
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non, c’est une faute de frappe...le j est à coté du k
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Petite précision : le titre original de mon article était : Bernard Kouchner, l’humanitaire en bas de soie...
Mais la modération l’a remplacé par : ange et démon ? Pas de problème mais moi j’aimais bien cette référence à Talleyrand !-
"La récente publication du livre de Pierre Péan ayant pour cible Bernard Kouchner et la polémique suscitée montre que l’on peut être à la fois ange et démon"
C’est inexacte, le livre n’explique pas cela, il démontre le décalage qu’il y a entre l’image de chevalier blanc que cultive K et la réalité. Le K d’aujourdhui est un néo-conservateur pour la guerre prêventive !
Kouchner est à l’abbé Pierre ce que Sarko est à De Gaule.
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"Nicolas Sarkozy : "Je maintiens ma confiance en Bernard Kouchner" (Le Point, 5 02 2009)"Un monsieur fait un livre, il ne m’appartient pas de juger la qualité de ce livre...."Nous aussi on en a marre des titres lapidaires"Nous maintenons notre confiance en Kernard Bouchner" ("Best Regards", 7 02 2009)*******************Les Pensées zaz de l’Ocséna
Ocsena, Organisation contre le système-ENA... et pour la démocratie avancée
- [-> http://ocsena.ouvaton.org-
Rough 8 février 2009 09:10@l’auteur
Je trouve que le changement de titre était finalement bienvenu car le diable boiteux était d’une autre trempe que ce clown médiatique....On peut ne pas aimer l’infatigable intriguant mais l’on doit lui reconnaitre un esprit particulièrement brillant....Nanard c’est sous les sun lights qu’il brille !
Une remarque pour ceux qui connaisent un peu l’afrique et ses problèmes de santé...4,6 millions pour une étude qui fait passer le rapport de xavière pour une thèse de doctorat, c’est très cher payé surtout dans deux pays où le système de santé public est quasi inexistant en particulier au congo....l’étude sur le gabon j’aurait pu la torcher en 3 jours depuis la plage du cap esterias entre deux daïquiris...et pour 10 fois moins cher...Sachant que sassou et bongo 1er roi des pygmées sont gendre et beau-père, avec un peu d’effort supplémentaire j’aurais aussi pu faire celle du congo pour le même prix, un tarif famille en quelque sorte...
Au-delà de l’avidité outrancière du personnage, se pose la question de l’indépendance de nos décisions en matière de politique étrangère, au moins en afrique...car il est évident que le prix payé n’est pas le "juste prix" , le "fair price" de nos amis anglo-saxon, pour ce type d’étude...le prix payé c’est tout simplement une avance sur service à venir...et c’est ça qui pose problème plus que le goût immodéré du lucre de notre bon docteur ...il s’est tout simplement fait dasher en prévision de menus services....la mise au placard de bockel en est un bon exemple....
....-
Oui d’une autre trempe mais susceptible de sauter d’un maître à l’autre... Ceci étant vous connaissez sans doute ce que à quoi faisait allusion ce titre. C’est Napoléon qui lui dit un jour : " vous êtes de la merde dans un bas de soie... "
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QU’ATTENDEZ-VOUS POUR CHANGER VOTRE INTERTITRE ?
« Le Kosovo et le Jude box »
ne peut pas rester en l’état :
- il ne correspond pas à la réalité : JUKE-BOX est le terme exact,
- la connotation qui peut être considérée comme antisémite [jude box)] exige effacement et correction.
Merci de faire diligence, il en va de notre honneur et de celui d’Agora Vox.
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Vous avez raison : mon intertitre peut porter à confusion. Donc il fallait lire Juke Box ! Sorry...
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Vous ne pouvez pas vous contenter d’une piroutte :
"Jude" était le mot écrit par les nazis sur l’étoile jaune.
On ne peut s’en remettre à l’inconséquence lorsqu’elle a été constatée.
"Sorry" ne suffit pas, "you have to apologize"
et CORRIGER votre texte.
Essayez de comprendre ! -
Je voulais dire PIROUETTE....
faites donc comme moi,
CORRIGEZ !
MERCI -
J de Carcassonne
Vous vous emballez et ça devient lourd. Le mot a été remplacé correctement, l’auteur s’est expliqué et même excusé et vous n’êtes toujours pas content !
Pour votre gouverne le docteur K a appuyé l’ UCK, groupe terroriste qui a pratiqué un pogrom selon la tradition de la division SS Skanderbeg. http://en.wikipedia.org/wiki/21st_Waffen_Mountain_Division_of_the_SS_Skande rbeg_(1st_Albanian)Il y a même eu du trafic d’organes, et l’ OTAN le savait. Donc vos indignations qui reposent sur du vent...franchement.
Par curiosité j’ai cherché sur le net "jewish box" et voici ce que j’ai trouvé :
Extrait :
"We are losing our ability to relate beyond our particular, to embrace diversity beyond our own, to experience life outside the Jewish box. We believe that our Judaism goes with us everywhere. But is our Jewish identity meant to surround us and protect us from the world or to be our foundation through which we open to the world ?"
source
http://www.jewishjournal.com/opinion/article/when_jewish_is_too_jewish_2003 0509/
A méditer... -
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Moralisateur dans les salons du Ritz pour MSF, prestigiditateur de l’émotion, premier promoteur en direct de la sensiblerie pour poules mouillées, retourneur de veste professionnel, multipartistes, actionnaire et fournisseur chez uncle Ben’s. Qu’il s’explique et arrête de tergiverser une fois pour toutes en allant chercher du soutien chez ses complices du Bnaï Brith et du Jewish Committee ou du CRIF et des FM. Qu’il démissionne donc avant tout ! Dans n’importe quelle autre démocratie un homme politique dans son cas aurait démissionné sur le champ, pas en France....
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abdelkader17 8 février 2009 13:21L’IMPOSTURE MORALE LA DICTATURE DE L’IMAGE VOILA CE QUI CARACTÉRISE BERNARD kOUCHNER.
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abdelkader17 8 février 2009 13:57Kouchner n’est qu’un pur produit de son époque, ce qui autrefois faisait figure d’exception semble désormais une règle.
Les malversations des puissants s’étalent au grand jour, et le théatre dans lequel nous sommes enfermé nous joue chaque jour ses plus belles parodies, soyez bons joueurs c’est à nous que les mises reviennent.
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@l’auteur. Si je trouve tout à fait légitime de ne pas aimer B. Kouchner ou n’importe qui d’autre, je trouve par contre votre papier assez puant. Voici pourquoi. Un journaliste (Péan) écrit un livre sur B. Kouchner et crée une rumeur sur un prétendu et éventuel conflit d’intérêt. Là dessus vous relayez Péan en prétendant vous substituer à la justice qui doit étudier le bien fondé de l’accusation. vos arguments sont extraordinaires : il se fait payer très cher ! quel sacandale ! Et selon une vieille morale catho l’argent c’est sale !
Là dessus, et seulement là dessus, l’accusé est condamné : la foule se précipite et le lynche ! chacun justifiant ce lynchage par ses "raisons" Il est l’ami de Sarko : à mort ! Il est sionniste : à mort ! il est riche : à mort ! Je ne l’aime pas donc à mort !
Bref vous allumez le bûcher et la foule se précipite avec toutes ses haines. Ca me rappelle la terrible histoire des Sorcières de Salem.
Serait-il effectivement coupable de conflit d’intérêt (c’est à la Justice de le dire) qu’à mes yeux vous êtes plus coupable que lui en vous commettant à cette indignité !
Avec tout mon mépris.-
Avec tout mon mépris :
http://www.tmk-ks.org/new/tmk/pertmk/images/nensh_tmk.jpg -
Bonjour,
Nonobstant votre mépris, je ne vois pas en quoi je me substitue à la justice concernant un quelconque conflit d’intérêt sanctionnable pénalement. J’oppose justement celui-ci à un autre qui nous intéresse tous puisqu’il concerne notre ministre des affaires étangères donc représentant notre pays, c’est le conflit entre morale et cupidité. Comme je l’ai écrit, personne ne peut reprocher à B.Kouchner d’aimer l’argent, mais ce qui est hautement condamnable, sur le plan non judiciaire mais morale, c’est qu’il monnaye sciemment sa stature d’homme irréprochable en matière de défense des victimes pour des causes criminogènes, telle que, j’insiste, Total en Birmanie. Concernant le reste de sa carrière, par exemple son rôle d’administrateur civile en Bosnie ou ses interventions en Afrique (Rwanda et autres), ceux qui ont eu à connaître ces tragédies savent fort bien ce qui peut lui être reproché, selon, bien entendu, des critères moraux, engageant sa responsabilité. Je ne me situe pas dans une approche affective, d’aimer ou de ne pas aimer B.Kouchner, mais je m’attribue le droit d’appréciation d’un homme publique qui prétend porter à bout de bras la morale d’un pays et qui, soutenant la présence de Total en Birmanie, a une part de responsabilité sur les meurtres perpétrés en masse là-bas, avec des armes financées par les fonds versés à la junte par cette compagnie. (voir mon article encore en ligne sur Agoravox aujourd’hui sur la Birmanie : quand le silence se fait complice...) -
Erratum : relisant mon commentaire en ligne , j’ai vu que j’ai écrit Bosnie à la place du Kosovo... Donc lire Kosovo !
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Diabolos Koushner
http://www.coverbrowser.com/image/time/3791-1.jpg -
Ni pardon ni oubli
http://www.srpska-mreza.com/Kosovo/NATO-attack/photo/petric.jpg -
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Il faut lire ses 7 vies. Il doit bien y avoir des séquences d’ange et d’autres de démon.
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ah bon !! Kauchemar serait un chat ?? encore un usurpateur d’identité...... !!
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abdelkader17 8 février 2009 14:36@il muratore
quelle justice, la justice des puissants, vous vivez sur un autre planète ou vous êtes idiot,
Que risque notre bon kouchner à part de douces condamnations morales.
Si votre parti est de défendre la bande des imposteurs type Kouchner ca vous regarde, mais ne nous privez pas d’exprimer notre profond dégoûts face à ces crapules.
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Rough 8 février 2009 15:11@muratore
Vous exagérez un peu..Nanard a lui-même reconnu la réalité de ces missions d’études au congo et gabon...Sur ce point précis qui pour moi est le plus grave Péan n’a pas lancé d’accusation à tort...
Cette affaire n’a rien à voir avec un quelconque délit mais avec l’éthique et le mélange des genres...en soit les prestations de nanard n’ont rien de répréhensibles mais est-il normal pour un homme politique français d’être le débiteur ou l’obligé d’une puissance étrangère ?....
Tout comme pour chichi qui loge chez ses amis hariri dans des conditions tout aussi discutables...Tout le monde peut offrir l’hospitalité à un ami mais de là à lui fournir un appart représentant plusieurs milliers d’euros par mois....et là se pose le problème du clientélisme : est-ce que l’attitude intransigeante de chichi( qui engageait donc la France sur ce sujet) sur la tenue d’une enquête internationale dans l’attentat qui a coûté le vie d’hariri était motivé par une haute idée de la justice et du droit international ou bien parce qu’il était redevable à la famille hariri....
Je pense qu’il est légitime qu’un honnête citoyen se pose des questions au sujet de l’attribution d’une rémunération totalement hors marché pour une étude sur un sujet auusi douteux, bidon en fait....après l’étude du système de santé public dans un pays où il est inexistant à quand une étude sur la vie sexuelle des cailloux ?...
sassou et bongo sont notoirement corrompus, ils sont également francs macs de la plus pure obédience affairiste, l’un est le beau-père de l’autre, ils ont tous deux une longue tradition d’interférence et de copinage avec les hommes politiques français, bongo ayant à plusieurs reprises soutenu financièrement tel ou tel candidat, de droite surtout mais aussi un peu de gauche...et là le nanard empoche 4,6 millions d’euros...il donc est légitime de se demander quelle est la contrepartie....-
@Rough. Merci pour votre commentaire. Je suis en accord avec la majorité de vos remarques fondées sur des principes. Cependant vous partez d’une information fausse : l’étude de B.Kouchner ne portait pas sur l’existant du système de protection sociale mais sur sa conception, les moyens et les conditions de sa mise en place, ce qui est tout à fait différent et représente, en principe, un énorme travail. Quant au montant des factures afférentes à ce travail, montant qui vous paraît exhorbitant, nous ne disposons d’aucun élément concret pour en juger (combien de collaborateurs rémunérés et défrayés ? combien de voyages et de journées d’enquête ? etc...Et donc ne reste qu’un à-priori fondé sur la relativité d’une position "morale" renforcée par la suspicion légitime envers le client...sulfureux (Omar Bongo). pour autant faut-il punir le Peuple en refusant d’aider à la mise en place d’un (éventuel) système de protection sociale ?
Je n’ai pas livré mon jugement personnel sur le "French doctor", j’ai réagi à un appel au lynchage sans aucune preuve, fondé uniquement sur les diverses raisons que tel ou tel peut avoir de ne pas aimer ce personnage, et les divers commentateurs se sont précipités dans l’expression de leur haine, bref à partir du texte initial nous sommes tombés dans le plus complet irrationnel (d’où ma comparaison avec les Sorcières de Salem). Et ces réactions menacent beaucoup plus la démocratie et sont beaucoup plus immorales et dangereuses que tout ce que l’on pourrait reprocher - sans preuves- à B. Kouchner.
Cordialement. -
Pas de souci pour ça, la bande de globalistes gangsters dont fait partie Koushner détruit avec efficacité les fondations de notre démocratie et de nos valeurs les plus chères.
Un médecin qui appelle les bombes...qui ment au peuple pour cela...et qui ensuite pleurniche sur lui.
Ni pardon ni oubli. -
Saviez-vous également que Kouchner fait partie des extrêmements rares personnages à avoir co-signé le PNAC ? Source : http://www.freedomcentralusa.com/PNAC_Signatories.html  ;
-
En effet Koucher-le-Laquais-du-Nain-1er-Nain-Lui-Même est, selon lui bien sûr, entouré dans la PNAC de défenseurs des droits de l’homme. Jugez plutôt :
Dick Cheney ;
Donald Rumsfeld ;
Paul Wolfowitz ;
Madeleine K. Albright ;
Richard L. Armitage ;
Pascal Bruckner (!)
André Glucksman ;
Frank Carlucci ;
Richard Perle... etc.
Alors que cette fine équipe est plutot considérée comme étant La Maffia des Maffias par une grande majorité des observateurs (comme dirait le Monde) -
ya son pote André Gluskmann aussi Connard de pseudo-philosophe...
-
Merci, voilà qui est beaucoup mieux.
Maintenant, à la lumière de ce livre, on peut poser les questions :
- 1-
La vision du monde de Kouchner étant celle de Bush et celle de NICOLAS 1°,
comment va-t-il s’arranger pour rejoindre celle d’OBAMA ?
- 2-
A-t-on des informations supplémentaires sur :
sa non-nomination à la tête de l’OMS,
ce qui eût été la consécration du French doctor ?
- 3-
Pourquoi le PS l’a-t-il tenu en marge et ne lui a pas donné de responsabilité ?
- 4-
Va-t-il, comme Éric Besson, obtenir son admission à l’UMP et un poste de Secrétaire ?-
Ouaip et n’oubliez pas DSK à la tête du F(u)MI(sterie) !! Dont on encourage l’AUGMENTATION des pouvoirs pour faire face à la crise ! Mon Sieu mais cette crise serait-elle voulue ? Nous mentirait-on ? Par rapport aux années 30, tout y est, avec un tiercé dans le désordre :
- L’incendie du reichstag de 36 à cause des Juifs -> Attentats du 11 septembre (à cause de Bin lahadin)
- La crise de 29 (on avait autorisé n’importe qui à s’endetter pour acheter des actions) -> crise d’octobre 2008 (on a autorisé n’importe quel clampin insolvable à acheter des manoirs)
- un président extra : Hoover -> Obama
- un Prescot Bush derrière Hitler -> un macaque Bush derrière Sarko
héhé il manque quoi encore ? Aidez-moi
-
l’hebdonadaire "marianne" ’(du 7/2 au 13/2) qualifie la contre-attaque de Kouchner de "honteuse", car il utilise (comme trop souvent d’ailleurs) l’antisémitisme comme moyen de défense....du dégout... !
il n’y a pas besoin de faire d’autres commentaires.. !-
	 	 	 	 	 	
Le coup du sac de riz ça passe, mais maintenant il a tellement tendu le câble, normal que ce dernier se rompe ... et lui revient sur la tronche !
Endosser et porter le costard du preux chevalier qui lutte contre la misère du monde, mais plonger allégement la main dans un pot de confiture plus ou moins pourrie,... comme dit l’autre il y a mal donne !
@+ P@py
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Bernard Kouchner, maintenant il faut me rendre mon sac de riz Uncle Ben’s, avec les intérêts s’il vous plaît
Le traumatisme est encore présent chez les plus téléphages, l’hypnose régressive que produit le programme à caractère informatif et historique que sont « les enfants de la télé » d’Arthur y est pour beaucoup.
Chantage affectif et parrainage pour pauvre :
Un verre de liqueur proche de l’usine à banalité, la main parfois tremblante mais toujours hésitante, la gorge subitement asséchée par le flashback de quelqu’un d’autre… Les langues lasses se délient et relatent péniblement en étouffant des sanglots ce matin-là où ils sont partis en mission, quelques uns n’en sont jamais revenus, pris entre les mailles du système associatif.
la suite ici : http://souklaye.wordpress.com/2009/02/05/bernard-kouchner-maintenant-il-faut-me-rendre-mon-sac-de-riz-uncle-ben&rsquo ;s-avec-les-interets-s&rsquo ;il-vous-plait/
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Rough 8 février 2009 19:53@muratore
Je parle en connaissance de cause car je connais tout à la fois très bien le gabon et les problèmes de santé publique en afrique où je suis expatrié depuis de nombreuses années...l’information de Péan est exacte il s’agissait d’un audit de l’existant et des améliorations à apporter à celui-ci ou éventuellement de proposition pour créer un nouveau système de soins....
Concernant le coût de l’étude je ne pense pas qu’il soit venu avec 15 collaborateurs....ni qu’il soit resté 6 mois....une journée de consultant coûte 1500 euros, une journée d’hôtel 4* à libreville disons 250/300 euros tout compris mais en cas de mission pour le gouvernement les tarifs négociés sont bien plus bas....un billet A/R en affaires 3000 euros....même en admettant que nanard coûte beaucoup plus que les 1500 e/jour on est loin des sommes annoncées, qui je le rappelle n’ont pas donné lieu à contestation ...En fait et cela apparait encore sur le site d’IMADE il y a plusieurs missions au gabon mais notre docteur n’a pas participé à toutes...quand je disais 10 fois moins donc 500 000 eduros ce n’était pas un chiffre au hasard c’est approximativement ce à quoi on arrive en prenant comme base de calcul les chiffres ci-dessus sur une base de 120 jours/consultants ce qui est déjà énorme compte tenu du faible niveau de technicité d’une telle mission....
Maintenant la vraie question c’est quoi l’utilité d’une telle mission ? s’il n’y a pas de système de santé au gabon c’est tout simplement que bongo n’en a pas voulu depuis 40 ans et qu’il a préféré s’acheter des apparts à paris et se laver au champagne...voila l’audit de l’existant est fait....la solution c’est que les revenus du pétrole, de l’okoumé, et du manganèse soient mieux utulisés...pour ceux de l’uranium malheureusement ils ont été dépensés et il n’y a plus d’uranium....le PIB/habitant du gabon est de 3600 euros c’est un pays riche et très peu peuplé ;.il eut été facile d’en faire la suisse de l’afrique....est-il vraiment besoin d’une étude de nanard à 5 bâtons d’euros pour savoir que depuis 40 ans un commis de poste a mis le pays en coupe réglée au détriment de toute la population....d’ailleurs il y a grève des soins en ce moment au gabon y compris des urgences....amusant non ?
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@Rough. Nous sommes d’accord : la mission au Gabon concernait bien : 1/ un audit de l’existant 2/ un volet propositions d’améliorations 3/ un volet refonte du système.
Nous sommes aussi d’accord sur O. Bongo, sur la situation du Gabon ...
C’est quoi alors nos différences d’appréciations ?
Vous dites que cette étude est "d’un faible niveau de technicité" pardonnez-moi mais je crois que vous ignorez tout de la complexité du problème étudié...
Vous dites qu’une journée consultant est de 1 500€ ce chiffre est exact mais concerne les consultants lambda de notoriété confidentielle et pas un consultant international. Au niveau international le minimum est de 30 000$/ jour.
Je vous concède que votre réaction subjective est naturelle et légitime tout autant que n’importe quelle autre. Dans ce domaine elles relèvent de multiples systèmes de valeur.
Disons alors clairement de quoi il s’agit : d’un "procés moral" et que le Droit et la Justice ne sont pas concernés par cette affaire.
Bien à vous. -
	 	 	 	 	 	
Voir la corruption dans le monde
http://www.lepost.fr/article/2008/09/24/1271742_les-pays-les-plus-corrompus-au-monde.html
Dans l’Europe :
En France nous sommes loin de la probité des Danois !
@+ P@py
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abdelkader17 9 février 2009 07:09On ira encore nous dire que Péan est antisémite comme l’a été Ramadan, Pascal Boniface, Daniel Mermet, Rony Brauman,Bruno Guigues,Edgar Morin, Noam Chomsky, Alain Ménargues....
Argument de défense classique des Malfrats en tout genre, soutiens indéfectibles des campagnes de terreurs américano sioniste.(terreur économique et militaire)
Par contre soyons tranquille les lobbies n’existe pas dans notre bel hexagone.
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Ca me fait penser à un autre opportuniste ( gauche caviar ) le chanteur Yves Montant, en effet ce dernier était venu un dimanche après-midi à la télé ( TF1 ) dans l’émission d’Anne Saint Clair parler de la misère du monde.
Grande à été ma surprise d’apprendre qu’il avait touché pour sa prestation....un cachet je crois de 8 millions d’anciens francs !
Sans autres commentaires !
@+ P@py
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@P@py
Si c’était bien l’émission dans laquelle Yves Montand avait proposé , pour résoudre la crise , de diminuer le SMIC de 5% , je crois qu’il avait touché 800 000 francs ( environ 120 000 euros ! ) pour cette lamentable prestation ... -
Ah bah Kouchner est un politicien comme les autres, qui veut du pouvoir et du fric. Sauf que sa vitrine médiatique, c’est la charité, alors ça fait désordre, de facturer Bongo après avoir transporté des sacs de riz. Mais dans le fond, quoi d’étonnant à ce qu’il se sucre quand il le peut ?
Maintenant, si on veut croire aux vitrines médiatiques, il va falloir croire que :
- Sarkozy est énergique (alors qu’il est agité) et de plus, un merveilleux orateur
- Jean-Luc Delarue est un gentil garçon compatissant
- Marc-Olivier Fogiel est compétent et incisif
- Philippe Bouvard est rigolo et sympa
- Ségolène Royal est charitable et compassionnelle
- et pourquoi pas, que John Wayne était un vrai cowboy qui en avait une vraie paire, lui.
Moi ça faisait longtemps que je n’avais aucune illusion sur le bonhomme et sa façon de surjouer l’indignation vertueuse. D’ailleurs, dès que quelqu’un me balance sa moralité à la figure, je me méfie.-
ai-je la berlue, ou tout les commentaires ont sautés ?!?
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Rough 10 février 2009 19:11@muratore
Non c’est sur je n’y connais rien mais je sais quand même calculer ...même à 30000 euros par jour le montant total de la note représente près de 150 jours de mission c’est vachement crédible qu’un consultant aussi connu soit-il plus gagne en une journée plus que ce qu’il perçoit mensuellement en tant ministre....en plus 150 jours de mission sur un sujet aussi ténu c’est clairement un arrangement entre amis....soyons sérieux il n’y a 1,2 millions d’habitants au gabon et il ne s’agissait pas de lancer le programme spatial gabonais...
C’est exactement comme le rapport de xavière....du même tonneau....mais c’est bien plus grave car nous avons un ministre de la république qui se retrouve le débiteur d’un chef d’état étranger...idéal pour prendre ses décisions en toute impartialité....si cela ne vous interroge pas c’est que vous avez une surprenante conception de la marche des affaires publiques et de l’independance de la France.-
Exactement en France nous avons les beaux discours moralisateurs qui cachent bien des travers !!
A quand les comptes des ministres ou secrétaires d’état accessibles sur internet comme dans certains pays nordiques !!
meme notre système de couverture sociale et de sécu n’est plus que l’ombre de lui mème, mais à chaque fois que les gens protestent, on entend en haut lieu, vous avez bien de la chance !! qui profite le mieux de ce système de couverture, nos élites dorées, les premiers à donner des conseils de travail !!
vous remarquerez qu’auncun procès à l’encontre de nos charmants dirigeants, n’aboutit !! on fait trainer en haut lieu et on attend que ça se tasse en mettant à l’abri, les "amis" concernés... ailleurs il y a des politiques en prison, je crois que je serais mort avant de voir des élites jugées sérieusement en France... au pays du non dit comme on va finir par nous appeler, la justice a des consignes !!apres Clearstream, mystère et boule de gomme, idem quand on juge Kerviel en protègeant une direction de banque squattée par des réseaux et des amis du pouvoir....
on prete en haut lieu à 6% alors qu’on maintient les 19% pour les pauvres couillons d’en bas qui sevent de vache a lait au système.... alors Kouchner mauvais bougre, mais si on parle de lui en mal dans les médias, il est l’arbre qui cache la forét, des gens comme comme Pasqua ou Strauss Khan trop bien placés pour etre inquiètés et de nombreuses fois "blanchis" meme le terme utilisé peut preter à sourire...
tellement les relaxes de ces personnalités défendues par les meilleurs ténors du bareau de Paris, tiennent de la comedia dell’ arte !! -
et quand on s’en prend à cette "élite" française la parade bien ancrée par une propagande soutenue est d’etre antisémite, intégriste ou d’extreme gauche avec la droite au pouvoir... les memes qui étaient taxés d’extreme droite par la gauche au pouvoir....
la machine à laver de l’histoire et des pensées françaises marche très bien avec les agents reformateurs de la communication sarkozienne qui tient de la propagande... avec les Bertrand, Woerth, Kouchner, Borloo et compagnie royale, il ne manque plus que Lully Lang pour faire chanter cette chorale au service d’une Europe marketisée...
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