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Commentaire de Illel Kieser ’l Baz

sur Le juge Burgaud à nouveau entendu le 2 février : ses avocats en colère


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Illel Kieser ’l Baz 8 février 2009 15:39

@docdory,
j’abonde dans ce sens car on a peu parlé de la désinvolture des experts dans cette affaire.

Sur le site de maître eolas, il y a un article plus sérieux sur la même question (Burgaud et Outreau) et l’auteur répond aux commentaires, ce qui n’est pas le cas ici.

Je dis et écris chaque fois que possible que l’influence de la psychanalyse dans les affaires de moeurs et, plus particulièrement de pédocriminalité a retardé de près de 50 ans toute évolution dans le domaine de la connaissance psychologique de l’être humain.

Ce faisant, je dois dire qu’il est possible de discerner les pièges et les fausses allégations dans le récit fait par un enfant. Cela ne se résume pas à de simples mots, si horribles soient-ils, le marquage du traumatisme se fait aussi dans le corps qui porte une histoire et démontre, par différents signes, ce qu’il a subi ou non. Un clinicien bien formé est capable de faire un diagnostic fiable qui servira au juge.
Mais, la psychanalyse, par son emprise dogmatique a aussi retardé l’évolution et la transmission de nouvelles théories psychologiques.
Quant aux modalités de cooptation des psychologues/psychiatres experts, c’est une autre question.


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