• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Paul Villach

sur Une publicité de l'hebdomadaire « Le Point » : des leurres à gogo


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Paul Villach Paul Villach 9 février 2009 09:56

@ Canine

Sous réserve que cette affaire soit vérifiée, elle ne m’étonnerait pas, tant la politique de l’administration de l’Éducation nationale que j’ai pu vérifier personnellement pendant nombre d’années et dont j’ai pu avoir maint exemple dans des établissements sur tout le territoire, n’est pas de mettre hors d’état de nuire ces petites frappes - ce qui serait assez facile - , mais de s’en servir dans une logique comparable à celle qui attache la police à ses indicateurs et provocateurs.

Cette conduite n’est possible que parce qu’elle ne rencontre aucune objection de la part de la communauté scolaire, et en particulier des enseignants, tenus en laisse par divers moyens que j’ai analysés dans des ouvrages.
Il va de soi que face à une conduite administrative de cette nature, la première démarche est de s’enquérir de son exactitude avec preuves. Il faut savoir que l’administration a une capacité phénoménale de reconstruire la réalité à sa convenance pour tenter de détruire l’adversaire qui dénonce ses violations de la loi auxquelles elle se livre quand elle y a intérêt ! C’est on ne peut plus classique !

1- Ensuite, le chef d’établissement peut-être interrogé par lettre (toujours laisser des écrits quand on veut garder trace) : une lettre collective est préférable pour ne pas s’isoler, ce que recherche par-dessus tout l’administration.
2- À défaut d’une réponse satisfaisante, il convient de saisir le recteur du danger que représente cette façon d’agir. Une lettre collective est souhaitable. S’il existe encore un syndicat qui aurait l’audace d’affronter l’administration, tant mieux, mais il ne faut pas rêver ! On reste jusqu’ici dans le cadre du service pour ne pas se faire reprocher un manquement au devoir de réserve.
3- En cas de non-réponse (après deux mois, une absence de réponse vaut refus implicite), il est possible alors de saisir les parents d’élèves et les médias, en faisant état des refus de répondre des autorités.

Il est vrai que ça prend du temps. La petite frappe peut entre temps faire des dégâts. Qu’à cela ne tienne ! Il suffit de nourrir le dossier de ses nouvelles agressions. Mais il faut avancer progressivement pour mettre les autorités devant leurs responsabilités qu’elles aiment fuir quand ça les arrange. Paul Villach



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès