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Commentaire de Robert Branche

sur Arrêtons de faire un déni de grossesse et faisons face à la naissance du neuromonde


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Robert Branche Robert Branche 9 février 2009 19:06

@Ecométa

Quelques éléments de réponse ou plutôt d’éclairage complémentaire (je n’ai pas la prétention d’avoir réponse à tout !).

Quels courants ? Quelle puissance de transformation ? Ceux et celle qui nous envoient dans le mur ?

Ce sont des courants issus de la connexion entre les systèmes. Ce ne sont pas des courants voulus, mais ils sont irréversibles. Ils amènent des mouvements de population, des éclatements des processus de fabrication entre les pays, un rapprochement des niveaux de vie... L’eau coule devant nous, il suffit de regarder. 
Je ne dis pas que c’est bien. Ni que c’est mal. C’est simplement comme cela, effet de système.
In fine, cela créera plus de richesses, plus d’échanges, moins de chapelles. 
A court terme, dans les 20/50 ans qui viennent (et oui je pense que c’est l’horizon), beaucoup de désordres...

Les échanges internationaux ne constituent pas une économie, mais, d’un point de vue systémique, un sous système émergent complémentaire des économies nationales !

Non je ne suis pas d’accord avec vous, car le moteur ce sont les entreprises. Elles sont devenues transnationales et ont inventé de nouvelles organisations, mélangent les cultures et sont en train de muter à tout vitesse.
Les Etats nationaux sont spectateurs et subissent cette transformation.
Il esturgent de repenser nos structures politiques à partir de ce nouveau paradigme.

Une réalité notamment économique qui a tout à voir avec : la manipulation, la domination, l’exploitation, le sophisme, le cynisme, et peu à voir avec la vrai logique économique, forcément collective, sociétale, et qui devrait présider toute économie qui se respecte !


Oui et il est donc urgent de penser une nouvelle humanité et une nouvelle pensée politique. pour faire contrepoids...


Bien sûr que non, pour autant le libre échangisme, le libéralisme libre échangiste, le « laisser faire et laisser passer », détruit des emplois puisque, avantages absolus obligent (coût de mains d’œuvre peu élevé), il permet, aux affairistes, d’aller faire ailleurs, sous de cieux plus cléments pour le capital, ce que la société, ce que l’éthique sociétale, interdit chez nous !

Je ne suis pas un adepte du laisser-faire ! Mais pour lutter contre les effets négatifs de la mondialisation actuelle, il faut d’abord en comprendre les mécanismes et repenser la politique à hauteur de cet enjeu.

En repartant d’une approche nationaliste, on laisse de fait le champ libre aux vraies forces qui sont transnationales. Ou alors on va vers la guerre... ce qui n’est pas solution, non ?

il s’agit d’un système avant tout national, sociétal national, et non mondial. Il n’y a pas, à proprement parler, au sens stricte du terme d’économie mondiale ; il ne doit y avoir, au plan mondial, que des échanges internationaux, ceci, pour les manques et les surplus des économies nationales.

Non à nouveau c’est notre point de divergence. Mon travail aux côtés de grands groupes me montre que pour eux la notion de nation et de géographique n’a plus le sens que vous lui donnez.
Il est urgent que les structures politiques se repensent...

D’où cette naissance du Neuromonde dont je parle et qui appelle une réponse politique qui ne soit pas un déni de grossesse...


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