Je vais essayer de reprendre quelque points :
Non pas seulement. Il s’agit aussi d’une transformation en profondeur du fonctionnement du système de production. Le crise financière liée à la surproduction vient amplifier l’effet de la transformation.
Alors, sur ce point, je ne vous suis pas du tout.
Je m’explique :
Effectivement, il y a transormation en profondeur du fonctionnement du système de production. Mais le fait qu’il soit national, continental ou transnational avec unités de productions dispersées ou pas sur l’ensemble de la planète ne change pas, sur ce point précis, le fond du problème.
Le fond du problème est pour moi le suivant : il y a eu à partir des années 80 une redistribution des richesses nettement en faveur du capital comme le diraient les gauchistes. De ce fait, la majorité de la population n’a pas vue ses richesses augmenter en même proportion que les gains de productivité donc elle n’aurait normalement plus pu s’acheter les biens de consommations proposés par les détenteurs du capital qui aurait vu son taux profit baisser tendantiellement au fil des anéees comme le dirait Marx. La machine aurait du s’arrêter rapidement et les taux de croissance à 0% poindrent vélocémment. Hors l’endettement massif des états, entreprises, particuliers a permi de reculer ce moment jusqu’à l’année dernière en soutenant la consommation. Puis la crise financière advient pour cause de créances colossales.
De mon point de vue donc on n’était pas en surproduction déjà il y a 20 ans MAIS on était en surproduction (ou sous-consommation ) virtuelle.
Pour moi donc la chaine de causes à effets est la suivante : la création de l’inégalité entraine la surproduction virtuelle masquée par la dette qui entraine la crise qui entraine la surproduction réelle puisque l’on ne peut plus faire appel au crédit pour masquer sa médiocrié de revenus.
Ensuite bien sûr interdire les revenus "indécents" : mais comme ils sont peu nombreux, cela n’aura pas un effet si important en masse. Mais c’est essentiel pour redonner une confiance dans le système.
Je vous suis sur ce point. Dans un neuromonde, la confiance et la morale sont des points essentiels. Quand les économistes disent que les rémunérations indécentes ne représentent rien dans la machine économique, je ne suis pas d’accord avec eux. En effet, comme le diraient les keynésiens, le coefficient multiplicateur d’une telle mesure pourrait donner un résultat supérieur à celui des différents plans de relance.
Non je ne crois pas qu’une économie autarcique soit possible, tout s’arrêterait
Comme je l’ai dis, sur ce point cela reste à démontrer donc je ne m’étendrais pas dessus.
Non je ne crois pas qu’une réponse à base de protectionnisme européen ait un sens. A titre d’exemple, cela ne veut rien dire pour tout l’industrie des télécommunications et de l’informatique : la quasi totalité des terminaux sont fabriqués en chine et les logiciels sont coproduits avec l’inde. Comment nous en passer ?
Je veux bien mais alors que fait-on ?
Que fera t-on quand la Chine fabriquera des copies d’Airbus avec des ouvriers toujours payés moins que les européens sachant que le gap technolgique que l’on possède sur ce pays risque de ne pas durer très longtemps ?
Ne me dites pas que l’on innovera puisque le moindre brevet que l’on déposera sera pillé, le moindre process recopié. On aura plus qu’à se résoudre à ce que je disais : des salaires de russes.
Totu ceci est un rêve dangereux (ou plutôt un cauchemar), qui ne peut nous conduire qu’ à une issue : la guerre !
S’il vous plait, ne faites pas comme ces économistes libéraux qui ont pris leurs rêves monétaristes pour des réalités et qui passent encore à la télé chez Calvi.
Les causes de la seconde guerre mondiale ne sont les protectionnismes mais l’humiliation de l’Allemagne en 1918, la crise de 1929 crée par le monétarisme de l’époque, la médiocrité diplomatique de la France et de l’Angleterre dans les années 30 et deux personnalités qui sont peut-être des lapsus historiques Staline et Hitler.
Merci
12/02 11:53 - Robert Branche
@Ecometa Merci tout d’abord de prendre le temps d’exposer longuement et (...)
12/02 11:30 - Ecométa
« Le moteur ce sont les entreprises » … Pour moi, ce ne sont pas les entreprises (...)
12/02 11:19 - Ecométa
Vous précisez au sujet des courants et forces qui sont à l’oeuvre :
10/02 12:51 - Robert Branche
"du coup, l’analogie avec ce que l’on a appris à de plus en plus de sens" (...)
10/02 12:03 - Traroth
Encore quelques précisions, s’il vous plait : "du coup, l’analogie avec ce (...)
10/02 11:49 - Robert Branche
Désolé de ce manque de précision... J’utilise le radical "Neuro" comme un (...)
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