@ Joker
Si tu avais la moindre connaissance de la civilisation musulmane et n’était enfermé dans ta vision irrationnelle et sectaire du monde, tu saurais ce que l’islam à produit et apporté de richesse culturelles à partir du huitième siècle.
Sciences, philosophie , médecine.
Al-Bîrûnî (m. en 1048) :
« J’ai fait ce que chacun devrait faire dans son travail :
accueillir les réalisations de ses prédécesseurs avec
gratitude et corriger leurs fautes sans appréhension
(...). C’est ainsi que la contribution que l’on aura
apportée vivra éternellement chez ses successeurs
et chez les générations à venir »
[Al-Bîrûnî : al-Qânûn al-mas’ûdi (Le Canon masudien),
Hayderabad.]
AL-KHWÂRIZMÎ (m. 850)
Muhammad ibn Mûsâ al-Khwârizmî est
né à Bagdad vers 780 d’une famille
originaire du Khwârizm (Ouzbékistan).
En astronomie il a participé au
programme lancé par le calife
al-Ma’mûn (813-833) afin de vérifier
les paramètres astronomiques hérités
des Grecs et aboutir à la réalisation
d’une nouvelle carte du monde.
En mathématique, il est le premier
à publier un livre de calcul contenant
le système décimal positionnel indien
(avec le zéro). Mais il est surtout
resté célèbre comme auteur du
premier livre d’algèbre de l’histoire
« Kitab Al-jabr wa-l-muqabala ».
les savants arabes n’ont pas seulement marqué
l’astronomie de leur empreinte en transmettant à l’Europe
l’héritage de la Grèce antique, symbolisé par l’Almageste
de Ptolémée et en nous léguant beaucoup de noms
d’étoiles comme Aldébaran, Bételgeuse, Rigel ou Véga.
En astronomie appliquée, ils passèrent maîtres dans
l’usage de l’astrolabe et d’autres instruments plus
sophistiqués, qui serviront jusqu’au XVIIIe siècle à
s’orienter, à déterminer le temps, à mesurer les hauteurs.
Dans le domaine des modèles planétaires, leurs savants,
et tout particulièrement al-Tûsî, critiquèrent les
représentations géométriques de Ptolémée et proposèrent
de nouveaux modèles. C’est à la précision de leurs
mesures, permises par le perfectionnement et la création
de nombreux instruments et d’observatoires comme celui
de Maragha, qu’ils réalisèrent de telles avancées, mais
aussi à l’impulsion qu’ils donnèrent aux mathématiques et
notamment à la trigonométrie, à partir d’Al-Khwarizmi.
Il faut encore mentionner l’astrologie qui utilisait les
résultats de l’astronomie, ce qui lui donnait un caractère
scientifique, qui explique son succès auprès des
populations. Un auteur comme Abu Mashar fut un des
maîtres incontestés de cette discipline.
www.imarabe.org/temp/activitejeunes/sdl/publications/livrets/age_dor.pdf -
je laisse le lien pour les curieux partisans de la connaissance face à l’ océan d’ignorance