Votre raisonnement suppose que le marché permet d’atteindre un équilibre...
Votre raisonnement est une fuite en avant idéologique, puisque vous proposez pour résoudre la crise de libérer encore plus les marchés ! Cette libération même qui est le catalyseur de la crise puisque elle favorise la spéculation et les pratiques douteuses.
Pour en revenir à l’article, l’exemple choisit montre deux choses :
1°) l’intervention de l’etat en tant qu’elle est un investissement de la collectivité est créatrice de valeur (pour peu que l’investissement soit pertinant bien entendu...). Cela suppose que la collectivité reste le dépositaire de l’investissement par exemple en lui permettant de créer de la monaies ;
2°) En confiant à des interet particulier le rôle de création monétaire on s’est privé de cette possibilité de création de valeur au profit de l’ensemble de la société, en fonction de la production de valeur de chacun. Lorsque l’etat, et donc la collectivité, emprunte sur les sacro saints marché, ce n’est plus la collectivité qui récupére le fruit du travail, mais le capitaliste qui a prété les capitaux. Si je ne comprend pas bien de quelle légitimité le capitaliste peut se prévaloir pour réclamer des interet (outre le fait que lui possède ce qui est nécessaire pour que les autres créent !), on comprend bien toute l’ironie de la situation quand on autorise ce même capitaliste à créer de la monaie !
En tout cas félicitation à l’auteur pour cette article clair et vulgarisateur, mais pour autant sans concession à la rigueur.
Cela montre toute l’hypocrisie des économistes, qui en compliquant à loisir des mécanismes simples ne cherche qu’à refouler l’évidence même de l’injustice du système actuel