Sarkozy a un énorme problème existentiel : il cherche en permanence à prouver qu’il est non seulement un personnage important, mais également le meilleur, celui qui trouve les solutions à tout. Avez-vous remarqué comme il qualifie chacune de ses initiatives internationales de l’adjectif "historique" ?
Hier encore, il nous a fait le coup avec sa visite à Bagdad aussitôt labellisée d’"historique" devant les caméras. Le plus étonnant est qu’il ne semble pas se fatiguer de ce cirque qui, à force d’être ridicule, en devient pathétique, tant le comique de répétition n’a pas sa place en politique.
Hier soir, ma femme et moi regardions "Le Souper" avec Claude Rich et Pierre Brasseur, et nous n’avons pu nous empêcher de faire un parallèle avec Sarkozy. Un parallèle évidemment peu flatteur : ministre de l’Intérieur, il se voulait Fouché, il ne fut que Rodomont ; grand maître de la diplomatie, il se veut Talleyrand, il n’est que Matamore !
Pitoyable !