Vous précisez au sujet des courants et forces qui sont à l’oeuvre :
« Je ne dis pas que c’est bien. Ni que c’est mal. C’est simplement comme cela, effet de système. In fine, cela créera plus de richesses, plus d’échanges, moins de chapelles. »
Comment nous étonner de la foire d’empoigne économique, de cette guerre économique consistant à conquérir des marchés comme ont conquérait des territoires, à laquelle nous assistons depuis une bonne trentaine d’années !
L’économie détruit autant de richesses, voire même plus q’elle n’en crée ! Il faut en finir avec cela car l’économie n’est pas un système de création de richesses, mais un système de satisfaction des besoins humains, de tous les besoins humains : matériels, purement matériels, physiobiologiques ou même psychosociologiques, individuels comme collectifs (pyramide de Maslow).
Finalement vous ne changez rien … mieux, même jusqu’au-boutiste : il faudrait aller plus loin dans le genre ! Ce n’est pas simplement de libre échange mais de « libre échangisme », doctrine dogmatique des 18 è et 19 è sicle, paroxysme de libre échange, dont vous ventez les mérites ! En effet, et, désolé, vous dites ne pas prendre position, or, vous dites qu’en définitive c’est bien… « Cela créera plus de richesse, plus d’échange, et moins de chapelles » ! Au bout du compte, il ne restera plus que la chapelle des multinationales qui dirigeront et feront le monde de demain !
A l’époque, au 18 è et 19 è siècle, ils affirmaient même que le libre échangisme ferait qu’il y aurait moins de guerres : la fin de l’histoire reprise il y a quelque temps par Francis Fukuyama ! Est-il nécessaire de rappeler qu’il y a eu deux guerres mondiales et moult crises économiques et sociales extrêmement graves liées au capitalisme : usage paroxysmique du capital … une économie réduite au seul capital.
Il faut se méfier des effets contraires, de ce que Ivan Illich appelait les « seuils contreproductifs » qui impliquent une surveillance permanente de nos décisions politiques, des systèmes mis en œuvre, car, naturellement, arrivé un moment, et encore plus à force d’abus, à force d’usage paroxysmique des choses, celles-ci se retournent et produisent des effets contraires à ceux prévus à l’origine ! Ainsi, arrivé un moment, le libre échange poussé à son paroxysme, en fait le « libre échangisme », appelle le « protectionnisme », qui, lui-même, arrivé un moment, appelle le « libre échangisme ». Si nous raisonnions simplement en termes de libre échange, concept nécessaire à l’économie, aux économies nationales, en interne comme en externe dans les échanges internationaux nécessaire, ou de simple protection économique tout aussi nécessaire car tout agent économique qui se respecte recherche cette protection par l’autonomie ! Si nous faisions cela au lieu de raisonner en termes de doctrine réductrice : de libre échangisme et de protectionnisme ! Quand cesserons nous, nous les humains, d’abuser les choses : la nature, les états de nature, les systèmes physiques, ou ceux métaphysiques humains conceptuels ! Rationalisme n’est plus rationalité pais paroxysme de rationalité : quand cesserons nous de nous comporter comme des crétins rationalistes crétins ? Quand nous comporterons nous de manière simplement rationnelle par simple entendement entre les choses, les systèmes et les êtres ?
Les difficultés auxquelles nous sommes confrontées, celles environnementales, mais également celles sociétales, qui passionnent visiblement beaucoup moins ; toutes ces difficultés sont de nature bien plus fondamentale que ce que pensent la plupart des gens, et que dirent de nos dirigeants ! Partant de ce constat, d’une lacune fondamentale, dans mon blog http://metaecosystemie.blogspot.com j’ai identifiée les logiques et méthodologies qui font ce monde rationalo technoscientiste totalement paranoïaque et schizophrénique, ce monde impossible, spécieux et fallacieux, inscrit dans une fuite en avant paradigmatique crétine car suicidaire. J’y évoque alors cette méthodologie dite du « comme si » de l’école économique libérale de Chicago, école qui opérait déjà avant la grande crise des années 30 du siècle dernier. Selon eux, suivant cette logique, peu importe les réalités, celles sociétales : politiques, économiques et sociales ; faisons comme si que ! Créons notre propre réalité entrepreneuriale, libre échangistes (en fait : impérialistes et néocolonialistes), affairiste, et faisons du monde un marché unique une économie unique sans aucune disparité !
Mais voilà, les faits sont là, le libre échangisme a donné lieu à l’impérialisme et au colonialisme, il fait le jeu des Etats nations qui sont les plus puissants mondialement parlant, et non celui des Etats les plus faibles économiquement parlant ; c’est la loi du plus fort qui tend à rendre dépendant et non indépendant ! Il n’y a pas à proprement parlé d’économie mondiale, fantasme des libéraux libres échangistes, il ne peut y avoir que des échanges internationaux pour les manques et les surplus des économies nationales. Le schéma économique classique ne s’applique pas au monde mais essentiellement aux Etats ! Jamais, selon le vœux des libres échangistes, le monde ne sera une économie unique ; il sera toujours un ensemble d’économies nationales ou éventuellement fédératives, et, il faut l’espérer, de moins en moins disparates ! S’il y aune chose à faire au plan du monde, au plan mondiale, c’est de faire en sorte que les économies, que les Nations, les Nations Sociétés, soient de plus en plus évoluées sociétalement parlant : tout simplement les plus autonomes possible et non totalement dépendantes des autres… plus forts économiquement parlant ! Et, là, les organisme internationaux, comme l’ONU, le FMI ou L’OMC peuvent s’atteler car il y a du boulot. Ils doivent même, ces organismes, changer totalement de stratégie car c’est plutôt, mondialisation financière oblige, la dépendance aux puissances économiques financières de ce monde qu’ils ont réalisée en ce qui concerne les pays dont ils se sont occupés : une dépendance financière le nerf de la guerre ; alors que c’est, le plus possible, l’autonomie nationale, tenter de s’assumer le plus possible économiquement parlant, qu’il conviendrait de prôner !
12/02 11:53 - Robert Branche
@Ecometa Merci tout d’abord de prendre le temps d’exposer longuement et (...)
12/02 11:30 - Ecométa
« Le moteur ce sont les entreprises » … Pour moi, ce ne sont pas les entreprises (...)
12/02 11:19 - Ecométa
Vous précisez au sujet des courants et forces qui sont à l’oeuvre :
10/02 12:51 - Robert Branche
"du coup, l’analogie avec ce que l’on a appris à de plus en plus de sens" (...)
10/02 12:03 - Traroth
Encore quelques précisions, s’il vous plait : "du coup, l’analogie avec ce (...)
10/02 11:49 - Robert Branche
Désolé de ce manque de précision... J’utilise le radical "Neuro" comme un (...)
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