@Ecometa
Merci tout d’abord de prendre le temps d’exposer longuement et clairement votre point de vue, ce qui me permet de me rendre des imprécisions de mon propos et éventuellement des points de divergence. Bon exemple de confrontation, logique que je défends (cf. mon dernier article sur le sujet).
Je vais reprendre 2 points essentiels qui sont au coeur de ce que je sens largement comme un malentendu : libre-échange et pouvoir aux entreprises
Tout d’abord sur le libre-échange. Je n’ai jamais voulu dire que j’étais favorable au libre-échange, je ne crois pas au dirigisme et à la planification, ce qui n’est pas pareil. Je crois à la logique des systèmes vivants dont l’évolution n’est pas prévue a priori, mais qui ne peuvent pas dans leur évolution s’abstraire des lois fondamentales de la nature (comme la gravité, l’entropie, les forces electromagnétique, la relativité....)..
Sur cette même idée, je crois que ce qui manque c’est bien la définition de ces règles que doivent impérativement respecter tous les acteurs - individuel ou collectif-. Elles n’existent que localement - et même dans ce cas ne sont pas toujours respectées - et pas mondialement. C’est un chantier à ouvrir.
Ensuite on pourra laisser le système vivre en appliquant ces règles. Ce ne sera donc pas du tout le libre-échange !
Ensuite pouvoir aux entreprises. A nouveau, je me suis mal exprimé. Je pense comme vous que ce ne sont pas les entreprises qui doivent diriger le monde. Pour plein de raisons, - et vous en avez donné la plupart - ce serait extrêmement dangereux. Mon constat est que actuellement elles sont pris le pouvoir et que donc ce sont elles qui ont largement contribué à l’émergence de ce que j’appelle le neuromonde.
Ce qu’il faut maintenant c’est "reprendre le pouvoir" face à elles, ce qui est le but des règles dont je parlais ci-desssus.