Beaucoup de suppositions dans cet article. IL faudrait l’etayer de faits plus concrets avant de laisser penser que le personnel enseignant-chercheur des universités puisse faire parti de la fonction publique territoriale. En effet, si le personnel techinique, voire administratif, est assez peu mobile, la réforme de l’université prétend au contraire favoriser la mobilité des enseignants-chercheurs. Trop souvent, on constate une consanguinité néfaste dans les universités françaises, qui ne pourrait qu’être renforcée par un statut territorial.
La gestion du personnel enseignant primaire/secondaire, par les rectorat, procède d’une autre logique. En raison de sa taille, la gestion nationale de ce personnel très nombreux entraine des lourdeurs et dysfonctionnement insupportables. On peut donc comprendre un transfert des rectorat plus près du terrain, même si la politique générale de l’enseignement demeure pilotée au niveau national. Comme souvent, le diable est dans les détails, et l’Etat n’ayant pas souvent respecté ses engagements financiers à l’égard des collectivités, vous avez raison de souligner le risque d’un tel transfert, mais l’idée fondamentale est sans doute juste.
Pour l’université, attendons néanmoins d’avoir des éléments plus concret avant de juger.