Bonjour loïc.
Intéressant article d’une approche trop dogmatique, il t’aurait fallu indiquer à quelle école du libéralisme tu te réfères, car suivant les axiomatiques des uns et des autres les approches peuvent en être différentes. Par exemple celle de Locke sera toujours en vigueur, comme référence éthique, alors que celle d’Adam Smith est à enterrer définitivement.
Le keynésianisme n’est pas une marque d’anti libéralisme, il s’appuie sur le fondement que chacun peu faire ce qui veut sous réserve qu’il ne lèse pas l’autre qui dispose des mêmes droits de la nature.
Or la nature n’est pas d’une organisation équitable puisqu’il y règne la loi du plus fort et donc vient de ce fait contrarier son fondement humaniste.
Partant de là, la nature nous montre que des affrontements nait une hiérarchisation de la soumission d’êtres qui postulaient de par leur nature à être les plus forts, alors que leurs facultés les condamnent à être soumis et en conséquence de se sentir lésés par rapport à leurs désirs qu’ils tiennent de la nature comme ceux qui les dominent.
De cette confrontation d’êtres qui se regroupent naîtra, la loi du plus fort, puis la loi de dieu, puis le roi tiendra son pouvoir de dieu, et des hommes dirons qu’ils ne reconnaissent comme maitre que dieu auquel ils doivent des comptes, et qu’ils sont assez grands pour l’interroger sans passer par ceux qui se présentent comme leur représentant. L’idée du libéralisme est nait « ce jour là », mais ils n’avaient pas pour autant indiqué ce qu’il naitrait de cette liberté, puisqu’elle restait conditionnée aux écritures saintes qui en réglait la vie individuelle dans toutes ses relation avec les autres y compris dans les relations économiques.
Vouloir s’émanciper de ces règles, est quelque choses de possible, mais vivant en inter dépendance les uns avec les autres, ne tenant la valeur de notre ego qu’a partir des autres, il naîtra de tout ceci qui est donc l’interdépendance des comportements individuels qui se confortent les uns les autres, une organisation systémique, pour que les efforts de chacun puissent s’inscrire dans une démarche sociétale afin que chacun concoure à son intérêt et à celui des autres sans les léser.
Ainsi surgit la question qui va décider quand, l’intérêt de l’un lèse celui de l’autre.
Avant c’était les évangiles.
Le libéralisme dit, des rapports libres en sortira une organisation librement consenti puisque produite par des milliards d’actions libres interdépendantes.
Qu’ont produite ces actions libres, ce que nous vivons suivant le cas, des dictatures, des théocraties, des démocraties.
Au travers de leurs relations économiques sur la base de leur morale à certaines époques les hommes ont édité des règlementations pour qu’en permanence l’intérêt des uns ne lèse pas celui des autres, même quand ils considéraient certains d’entre-deux comme des bestiaux.
Sauf que si cela se comprends en théorie, son organisation, comme je l’ai dit, se traduit par des structures systémiques donc régulatrices sous diverses formes de gouvernance, car chacun s’acquitte de l’intérêt des autres par une contribution à un pot commun dont ils confient la gestion à d’autres individus qu’ils se choisissent et auquel il donnent le pouvoir en leur nom de réguler les problèmes qui naitrons de leurs natures humaines afin que chacun y trouvent son intérêt et ainsi réguler sa nature humaine.
Alors tu peux donner le nom que tu veux à cela, mais le plus simple est de le nommer pour ce qu’il est, la gouvernance de l’état, qui intervient au nom de tous pour réguler et maitre en œuvre ce qui n’est pas à la porté des individus.
Les libéraux comme toi confondent l’exercice de leur propre pouvoir en conformité avec leur nature humaine, qu’il juge toujours ne pas léser celle des autres, même quand au nom de l’offre et de la demande ils font payer plus cher un produit que sa valeur réelle, sous prétexte que des hommes sont prêt à se battre pour s’en disputer l’acquisition. Cette vision n’est en rien libérale, car à terme elle ne fait que léser les autres pour leur soutirer plus qu’il ne le faut.
Ce principe d’exploitation capitalistique est une des plaies qui à rendu détestable le capitalisme qui n’est rien d’autre qu’une dimension de production industrielle demandant d’énormes capitaux et donc nous ne pouvons pas dire sur le principe qu’il fut négatif. La discussion sur la loi du marché étant un autre débat qui lui est lié comme celui de la qualité des biens qu’il produit et leurs renouvellements.
La répartition du fruit du travail de tous qui se créaient dans tous les lieux de productions s’ils appartiennent à des particuliers rien n’interdit que des individus se regroupent pour en détenir un, ni que l’état en tant que représentant de la collectivité ne puisse pas si cela s’avère utile à l’intérêt de tous, en être propriétaire.
L’axiome de d’Adam Smith auquel tu te réfères est fini, il a fait la démonstration que de l’intérêt individuel ne nait pas l’intérêt collectif car l’intérêt collectif n’est pas la sommes des intérêts individuels. Un arbitrage en est nait de fait, c’est-à-dire, que la gouvernance de l’état est le produit du libéralisme. Certes la transformation de l’état à oscillé en fonction de son origine historique, et de quelques destins dictatoriaux qui restent dans la mémoire de trop de personne car le marché est incapable de ne pas léser le droit des autres de vivre qu’ils tiennent de la nature. Alors ces derniers ont recours soit a une organisation de défense individuelle ou collective ou s’en réfèrent à la régulation ou l’arbitrage de la représentation collective qui est l’État, alors que beaucoup n’ont qu’une vision passéiste du temps des maitres de droit divin, Keynes en avait une vision éclairé mais dans la limite de ce qui existait à son époque est qui n’est plus. C’est pour cela qu’un keynésianisme mondial se préfigure en réponse à l’OMC.
Je suis d’accord avec toi sur une chose c’est que le néolibéralisme de Adam Smith n’a jamais existé dans les faits car il n’est pas viable et le mal est, qu’en permanence il fut le phare indiquant la route, mais la mauvaise, puisqu’il a donné naissance au keynésianisme régulateur pour apporter une solution à toutes les crises dont il fut à l’origine, sans tomber dans l’économie d’état comme en ex Urss. Ensuite le fait d’estimer qu’égoïstement, l’on ne doit pas partager avec les autres est un autre débat et donc trouver injuste de devoir retourner aux autres de quoi leur donner les moyens d’exister, c’est pour cela que souvent faute de trouver une telle initiative chez les individus la gouvernance l’organise.
Cordialement.