Que vous ayez été piqué par ce que le propos pouvait avoir d’un peu rageur à votre encontre, cela n’a rien pour surprendre. Il n’était que la réaction, à chaud, à la lecture de votre discours de réception du vieux loup (jeune lion ? vieux coyotte ? pardon, je m’embrouille dans les lieux communs) Jacque Chirac à l’Académie des Braves-types-en-fin-de-compte-allez-on-ne-leur-en-veut-pas. Le poncif, cultivé par l’intéressé lui-même et ressassé jusqu’à l’écoeurement depuis plus de 40 ans que ce type grenouille en politique, du « gars sympathique » (il mange comme quatre, baise comme huit, serre les mains comme dix), ne passe, mais alors plus du tout aujourd’hui chez l’immense majorité des gens (ils sont, paraît-il, 11% à souhaiter que la vieille ganache se représente). Que J. Chirac ait le coeur sur la main, qu’il soit un escroc, un bon père et un bon époux, qu’il raffole des escargots de Bourgogne ou qu’il soit un tueur en politique, faîtes-nous la grâce de croire que l’on s’en tape le cul par terre (on est même prêt à jurer qu’il est probablement tout cela à la fois - est-ce en core trop manichéen à votre goût ?). Tout comme on se bat l’oeil que Ségolène Royal soit une mère de famille exemplaire, Nicolas Sarkozy une âme sensible et un mari blessé, Dominique Voynet une cuisinière hors pair, Marie-George Buffet une passionnée de musique de chambre, que sais-je encore ? Mais c’est sans doute, comme vous l’exprimez avec une commissération qui semble vous tenir lieu d’argument, que je ne comprends rien à rien, ne vois pas les choses comme il faut, que je ne sais pas tout, bref que je ne suis pas initié, et à quoi grand dieux ?. Il est possible que peu de gens se trouvent dans mon cas, mais je ne pense pas voter ou, plus généralement, me faire une opinion politique en fonction du goût de l’un pour la tête de veau ravigotte ou de la générosité de l’autre à la quête de l’office dominical. Et c’est en cela que votre article m’a prodigieusement irrité et que j’ai, un peu brutalement je le reconnais, dégainé ce commentaire (c’est, je vous l’avoue, la première fois que je me livre à ce type de « dialogue » sur l’internet). C’est idiot d’épiloguer ainsi à l’infini, mettons que ce qui semble vous passionner c’est la « belle bête politique » comme vous dîtes. J. Chirac est, en effet, un homme politique, une « bête politique » si vous y tenez tant semble prononcé votre goût pour la métaphore animalière. Mais rien ne le distingue sérieusement des centaines de milliers de spécimens du même type dont foisonne l’histoire de France, cherchez bien, vous en trouverez de cent fois plus pasionnant, encore que, de vous à moi, le type de « l’homme de pouvoir » me paraît un des types humains parmi les plus banals et les moins intéressants (je m’empare du gourdin et ensuite c’est moi qui commande, ça va un moment, on s’en lasse vite pour avoir vu la scène se rejouer des milliards de fois). Pour ma part, je souffre de cette infirmité de m’intéresser à la seule politique. C’est, en dernière analyse, ce qui a suscité notre échange. Mais vous me direz sans doute que c’est que je ne peux pas comprendre.
27/10 09:06 - FRANCISCO CONDIS Y TROYANO
Cet article est un bon petit-déjeuner : agréable tonique ! On ne lui demande pas une analyse (...)
26/10 15:43 - ergo-sum
Le documentaire sort en même temps qu’un double DVD, vous devez pouvoir vous le procurer (...)
26/10 13:20 - tictactoe
Bonjour J’ai loupé ce documentaire et je tiens absolument à le voir. Existe-t-il des (...)
25/10 18:25 - Daniel RIOT
N’insultez pas les grenouilles SVP..¨Pour le reste, comme dit Valéry, « nos jugements (...)
25/10 18:14 - Daniel RIOT
25/10 15:24 - le sondagophobe
Il avait besoin de dissoudre : les élections législatives auraient eu lieu en 1998 et comme (...)
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