Nous avons des échappatoires si nous n’avons pas la volonté de les mettre
en oeuvre. Par ex il suffit de lire/écouter Amory lovins pour comprendre que
les USA pourraient complètement se passer de pétrole sans débourser un $.
Le coût de la refonte du système serait plus que remboursé par les bénéfices
de l’indépendance énergétique. Un investissement rapportant plus que 36 fois
la mise (à long terme) qu’ils n’ont pourtant pas mis en oeuvre...
Dans cette crise exceptionnelle nous avons à mon sens des tas de moyens pour
nous en sortir. Pour commencer nous pouvons faire imploser nos dépenses sans
altération majeure de notre "train de vie", car notre niveau de gaspillage a dépassé
la démence depuis longtemps (on pourrait économiser entre 1/3 et 50% de notre
consommation énergétique à services reçus équivalents et c’est peu ou prou le
cas dans de nombreux domaines).
Pour mémoire un adulte économise de l’ordre de 1000 euros/an en devenant
végétarien et en faisant un peu de cuisine, il se nourrit pourtant parfaitement
en sollicitant 7 à 10 fois moins de surface agricole, bien moins de matières 1ère
(dont l’eau) et d’énergie, de stockage, transports.
Dans de très nombreux domaines nous pouvons faire un pas de côté et basculer
vers une frugalité collective nous sauvant la mise une fois encore.
Par contre cela nécessiterait qu’une génération de décideurs ayant tous adoptés
le même "prêt-à-penser’ cassent le moule. On n’en est pas là.
Quant aux peuples ce sont des drogués dépendants depuis longtemps, le
système l’a voulu et la résistance était faible...
C’est à la fois "yes, we can" et "but we’re not gonna make it".