Nervyoko,
Quand les peuples et les citoyens résistent à la destruction de leurs emplois, les conservent et donc préservent leurs salaires, ils sont de facto acteurs de l’économie et aussi acteurs des solutions qu’ils apportent à leurs propres problèmes, venus de la sphère économique.
Le combat permanent entre capital et travail, en clair, entre employeurs et salariés, entre ceux qui doivent vivre et non plus survivre de leurs salaires et ceux qui veulent les baisser est le premier facteur modificateur des réalités économiques.
Le salariat, par son action de préservation de son existence et de ses moyens d’existence, est un acteur collectif de l’économie à un bout, l’autre facteur étant l’ensemble des employeurs qui essaient sans cesse de baisser les coûts de production, donc les salaires, donc le pouvoir de consommation, donc les bases de leurs propres activités futures.
La réalité n’est pas que l’apparence donnée par certains des seules manifestations et grèves. La réalité est bien plus profonde : elle est composée par les résultats, contradictoires, de ces mouvements sociaux.
Il est quand même aujourd’hui inquiétant qu’il n’y ait qu’en France que certains nient encore le rôle d’acteur objectif du salariat qui est un des deux piliers fondamentaux de tout système économique depuis que l’esclavage et le servage ont disparu.
Ce constat n’est pas un e pensée : c’est aussi un fait, la répartiton entre capital et travail détermine plus que fortement le situation économique, ou du moins, la déterminait avant que le capitalisme meure.
Bien cordialement vôtre,