Devant tant de felonnerie, place au silence. C’est d’actualité.
Ce faisant, je profite de l’occasion, pour vous infliger ce pamphlet.
N’ayant pas la plume suffisamment acéré pour être publié,
Ignoble que je suis, sur les commentaires, je vais me venger.
Je repasse ce texte, pour l’occasion, un tantinet expurgé
Passerais-je cette fois, sur Agoravox, la censure des lettrés…
Le Sénat a observé mercredi 11 février soir une minute de silence à la mémoire de l’officier français tué mercredi en Afghanistan. C’est le vice-président UMP du Sénat, Roger Romani, qui a exprimé l’hommage de la haute-assemblée à l’officier français tué ainsi qu’à celle de son interprète afghan. Les sénateurs ont ensuite observé une minute de silence.
En hommage aux disparus, nos Sénateurs sont toujours prompt à réagir par une minute de silence. Par définition, une minute de silence est un moment de recueillement en hommage aux victimes d’une catastrophe.
L’Ambassadeur d’Israël en France avait dit un jour :
« Si nous devions faire une minute de silence pour chaque victime de la Shoah, nous nous recueillerions pendant 11 ans, 4 mois, 27 jours, 4 heures, soit pendant 6 millions de minutes.
Si nous reproduisions ce principe pour toutes les victimes de la haine, nous passerions sûrement notre vie entière dans le silence absolu. »
Pourtant, par leur silence, nos politiques ne sont-ils pas les responsables des ravages de l’ouragan Nicolas. Celui frappe la France depuis bientôt 2 ans ?
Pourtant, depuis un certain temps nous observons des catastrophes dans notre démocratie :
Nous n’en sommes plus à une minute de silence. Vu l’ampleur du tsunami citoyen, c’est pour eux un minimum de trois semaines de silence.
Pour les Sénateurs, la solution est un stage chez les Chartreux.
Cet ordre est un des plus austères : les religieux observent une clôture perpétuelle, un silence presque absolu, de fréquents jeûnes et l’abstinence entière de viande ; ils ne reçoivent la visite de leur famille que deux jours par année. Ils portent une robe de drap blanc, serrée avec une ceinture de cuir, et un scapulaire avec capuce du même drap, appelé cuculle. Ils portent toujours le cilice maintenu à la taille par une corde appelée lombar. Les Chartreux sont soit prêtres ou destinés à le devenir (moines du cloître ou Pères), soit laïcs (frères convers ou donnés).
Contrairement aux réformes de notre prince, ce n’est pas utile de créer une commission d’experts. Voila la proposition écrite (silence obligatoire) :
« Pour le candidat qui désire une retraite de discernement, il faut prévoir deux semaines ou mieux trois. Nous ne demandons rien pour ces retraites, mais le candidat doit payer lui-même son voyage aller et retour, et prévoir donc d’avoir de quoi payer le billet de retour. Les détails seront communiqués par la maison qu’il aura contactée ».
Une retraite de discernement pour le gouvernement, qui en manque souvent, voila encore une bonne idée.
Pour notre monarque, il n’y à pas de solution.
Attendons une minute de silence pour sa disparition. (De la Présidence, naturellement).