Cher Nervyoko,
Il est vrai que je me focalise pas sur la monnaie ou le système bancaire, comme si cela était indépendant de la marche générale de la société humaine. je n’établis pas de mur entre les divers aspects de la crise que nous affrontons tous au niveau mondial, pas plus que je ne réduis au niveau national les problèmes globaux que l’humanité doit résoudre.
Je n’ai pas- vous me le pardonnerez- la religion ni de la monnaie, ni du système bancaire- encore moins de ces forces séparées des autres forces sociales, comme si elles obéissaient à des processus autonomes.
De même, je n’ai pas un appétit pour les choses abstraites, ne suis pas poète, ni encore moins un amateur de la littérature pour elle-même. Je laisse ces soins à ceux qui ne sont pas assez préoccupés par les difficultés matérielles quotidiennes qui nous assaillent tous.
Dans cet article, je n’apporte modestement que les fruits d’une expérience pratique collective et personnelle, de l’action, menée avec des citoyens et des peuples divers, à différents niveaux, local ou international, actions que j’essaie de relier avec des analyses théoriques afin de vérifier sans cesse l’action par la réflexion et inversement.
Ce qui explique que mes phrases, qui vous semblent incantatoires ou joiles, ne sont que le souhait exprimé volontairement de généraliser l’action liée à la réflexion, nourrie par elle, afin de donner une cohésion plus forte aux actions menées collectivement, ce qui, à mon sens, les rend plus efficaces et par là favorise une solution plus rapide de nos problèmes collectifs.
Participer aux évènements, locaux ou internationaux, l’esprit critique ouvert et attentif, me paraît une bonne chose, surtout si cela me permet ainsi de confronter afin des vérifier dans la réalité les conceptions aux réalités de l’action.
Bien cordialement vôtre,