Bonne analyse.
Le PS est en effet encalminé dans une confusion politique et idéologique et doit, pour s’en sortir, assumer pleinement son attachement aux valeurs démocratiques de la Social-Démocratie.
Quant à l’extrème gauche, au mieux elle rassemblera 5 % des électeurs, au pire elle en rassemblera 8 ou 10% et jouera à gauche le rôle de diviseur que le FN a joué à droite il y a quelques années. Le risque est globalement assez faible, car pour jouer ce rôle de diviseur des voix de la gauche de manière efficace, il faudrait que les fascistes d’extrème gauche soient capables d’atteindre les scores du FN au temps de sa splendeur, soit environ 20 % des voix.
C’est hors de leur atteinte.
Il faut donc que le PS cesse de faire élire les fascistes rouges du PC ou de Besancenot, en leur apportant ses voix au second tour, lorsque le candidat du PS est arrivé en troisième position au premier tour.
Les candidats de l’extrème gauche fasciste, PS et NPA, n’auront pas souvent l’occasion de se placer en position de se maintenir aux second tour et on pourra donc éliminer ces parties de la vie politique démocratique, où ils n’ont strictement rien à faire.
Tous les candidats du PS qui militent pour la poursuite de la confusion entre la gauche démocratique et les fascistes d’extrème gauche, Ségolène Royal en tête, devront être éliminés lors de la procaine campagne présidentielle, au besoin en présentant des candidats démocrates au premier tour de cette élection, BK ou DSK par exemple.