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Accueil du site > Actualités > Politique > Quelques mots sur la crise idéologique du Parti Socialiste

Quelques mots sur la crise idéologique du Parti Socialiste

Pupitre Vide du PS.jpgLe 22 Juin dernier, le Parti Socialiste entérinait sa nouvelle déclaration de principes, cette ligne politique directrice, et prenait acte de sa propre évolution en excluant de ce texte de 21 articles, et cela pour la première fois, toute référence à la révolution. Cette nouvelle déclaration de principes définissait le PS comme un parti réformiste, une appellation moins radicale que celle de parti de la transformation sociale qui avait été retenue en 1990. En approuvant cette sixième déclaration de principes, le Parti Socialiste, avait, au lendemain de trois échecs présidentiels successifs, opté pour une évolution en douceur vers le courant social-démocrate, à l’image de ses partenaires européennes du SPD allemand ou du PD italien. Aujourd’hui, il est force de constater que l’approbation unanime de cette déclaration de principes n’a pas permis la résolution de la crise idéologique que traverse le Parti Socialiste. Bredouille, le premier parti de France en nombre d’élus se trouve tiraillé entre une gauche radicale séduisante en période de crise économique et un François Bayrou dont la performance lors des dernières échéances présidentielles n’a été oublié par personne.

Les changements voulus par Martine Aubry ne se concrétisent pas
L’élection de Martine Aubry au poste de premier secrétaire, qui a porté à la direction du parti une classe dirigeante rajeunie et clairement ancrée à gauche (à l’image de Benoit Hamon) n’a toujours pas permis d’inverser la tendance. Le nouveau départ lancé par la première secrétaire, qui a tenu à ce que les cadres du parti limitent leurs interventions médiatiques, pour éviter des cafouillages préjudiciables, n’a pas permis de donner au PS l’apparence d’une formation unie idéologiquement. L’absence dans la direction des partisans de Ségolène Royal, qui représentent un peu moins de 50% de la base militante, y est pour beaucoup. Par ailleurs, la présence accrue de cadres socialistes dans les récentes manifestations n’ont pas séduit la gauche de la gauche, trop exaltée par la fondation du NPA, considéré par beaucoup comme le "vrai" parti de gauche français.

L’exil de la branche radicale du PS
Alors qu’il comptait quelques 280 000 adhérents à l’automne 2006, le Parti Socialiste en revendique aujourd’hui quelques 170 000, soit 40% de militants qui n’ont pas renouvelé leur cotisation. Symbole de la défection de la base militante du PS, ce recul d’adhésions considérable s’explique notamment par le concurrence accrue à la quelle doit faire face le PS, principalement à sa gauche. Le NPA d’Olivier Besancenot et le PG de Jean-Luc Mélenchon ne doivent leur popularité qu’à l’arrivée dans leurs rangs de socialistes déçus, qui reprochent au PS de ne pas aller assez loin. Cette branche radicale ne s’est jamais reconnue dans les mesures prises par le dernier gouvernement socialiste au pouvoir et se montre insatisfaite de l’évolution idéologique du PS, qui tend à sa rapprocher du centre-gauche.

Une mutation difficile, handicapée par l’élection de Martine Aubry
La mutation du Parti Socialiste vers la social-démocratie, inévitable si il souhaite accéder au pouvoir, ne se réalisera certainement pas sous la direction de Martine Aubry, qui depuis le début de son mandat, a réorienté le PS à la gauche de l’échiquier politique ; bien qu’ayant lors de son passage au gouvernement Jospin, pour doper l’emploi, appliqué des exonérations de charges d’inspiration libérale, en contradiction avec les 35 Heures.

Cette exemple, qui pose Martine Aubry devant ses contradictions, symbolise une gauche hésitante, qui n’assume pas sa mutation en un parti social-démocrate, et qui se veut ancré à gauche, tout en ayant déjà eu l’occasion d’être freiné par les logiques économiques lors de leurs expériences gouvernementales. Le PS maintient ainsi sa branche radicale dans le rêve que la réforme socialiste est possible, tout en sachant pertinemment qu’une fois au pouvoir, ce sera une politique sociale démocrate que mènera le PS.

Pour renaître de ses cendres, le PS devra ainsi, à l’image de ses confrères européens, assumer sa mutation en un parti social-démocrate, une mutation qui repoussera certes la branche radicale du mouvement, mais qui lui permettra d’en finir avec les bredouillages permanents et les revirements de position incessants, et gagnera ainsi en légitimité.

A retrouver dans son contexte original sur mon blog, lenouvelhebdo.com


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48 réactions à cet article    


  • Serge Serge 14 février 2009 11:47

    Pour résumer votre verbiage ,être clair et précis, vous demandez au PS de suivre les traces de Besson et Cie...
    Le vrai courage en politique est de ne pas utiliser la langue de bois !


    • Le Nouvel Hebdo 14 février 2009 12:01

      Pour ne pas utiliser de langue de bois Serge, on va dire que votre résumé est un ramassis de conneries. Je "demande" au PS non pas de rejoindre les rangs de l’UMP, mais d’assumer son statut de parti de gouvernement, et d’assumer la ligne politique qu’il suivra en cas de prise de pouvoir, c’est à dire une politique sensiblement sociale-démocrate, voir de centre gauche. En n’assumant pas ce qu’il est, le PS titube et hésite. Il n’est pas nécessaire de mentir aux électeurs en prônant la révolution socialiste, ces derniers se sont déjà regroupés au NPA et savent que le PS n’est plus à gauche de l’échiquier politique. Inutile de vouloir séduire les radicaux car lorsqu’au deuxième tour, le choix se fera entre un PS social-démocrate et l’UMP, ces électeurs n’hésiteront pas.


      • Olga Olga 14 février 2009 12:26

         Alex, enfin, pourquoi s’en prendre à un pauvre petit rouge-gorge inoffensif ? smiley 
        Bon, en gros le PS peut être considéré comme l’aile gauche de l’UMPS, comme les Démocrates américains sont l’aile gauche des Démoblicains. Reste à espérer que de plus en plus de monde se rende compte de la ploutocratisation "à l’américaine" qui s’installe chez nous ; deux partis qui n’en sont qu’un, à la botte des lobbies les plus influents... Allons voir ailleurs si l’herbe est plus verte... smiley 


      • Yena-Marre Yena-Marre 14 février 2009 12:33

        Pas de langue de bois .....Bon , il ne faut pas poster d’article si vous ne supportez pas la contradiction , au point d’insulter le premier commentaire !
        Au risque de me faire envoyer bouler , je vous dirai que je ne vois dans votre prose qu’un ramassis de propos éculés .


      • joelim joelim 14 février 2009 15:51

         ...au point d’insulter le premier commentaire...

        Insulter un commentaire. smiley 

        Commentaire qui d’ailleurs suggèrait l’utilisation de langue de bois de la part de l’auteur...

        Ce dernier a répondu à votre commentaire sans langue de bois, lui. smiley 

        Sinon on sent un peu l’horripilation de voir un gamin critiquer le "Grand Parti Socialiste Révolutionnaire de l’Avenir Meilleur" dont la vision existe encore au fond de quelques esprits.
        Le PS est vraiment un parti de vieux réacs comme à l’UMP : dès qu’un enfant dit quelquechose sur le PS, ou qu’une nana un peu indépendante (ex : ségo) se pointa sur l’échiquier socialiste, on évoqua ses vapeurs et les vieux relents machistes au sujet des mythiques insuffisances féminines... au grand ravissement de l’équipe de campagne adverse d’ailleurs. Le gagnant à ce sujet fût Mélenchon, le plus efficace pro-sarkozyste en loucedé que je connaisse.


      • Yena-Marre Yena-Marre 14 février 2009 17:22

        Joelim ,
        Voilà je rectifie, commentateur pour commentaire .
        Cela étant fait , je ne retire rien du reste , je ne comprend pas qu’on puisse publier un article sans admettre la moindre contradiction .
        Je continue à penser que cet article n’est qu’un condensé des propos entendus cent fois depuis les divisions du PS .
        Je ne me sens pas visé par votre qualificatif de" vieux réac " , car si j’ai des idées , je ne suis encarté nulle part . Comme Brassens le disait " à plus de deux , on est déjà une bande de cons".


      • Alexandre 14 février 2009 18:32

         
        Alexandre,

        C’est quand il était ancré à gauche que le PS est arrivé au pouvoir avec François Mitterand en 81. ( je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans...)
        La pression idéologique et économique de la révolution concervatrice menée par Reagan et Tatcher qui s’est développée à cette période l’a entrainé vers d’autres rives et a montré que son ancrage n’était pas très solide.

         Croire que c’est en s’assimilant encore plus au consensus libéral martelé par tous les organes de propagande médiatique qu’il reviendra au pouvoir en faisant la politique de la droite avec quelques coquetteries sociétales, c’est ne rien comprendre à la profondeur de la crise du système libéral mis en place à cette époque.
         La faillite des politiques du "trop d’Etat", de la déréglementation tous azimuts et du gavage financier d’une minorité de plus en plus réduite et arrogante menées par les libéraux revendiqués ou cachés ou honteux sous l’appellation social-démocrate, ne fait que commencer, et si les partis de gauche ne continuent à ne parler que des problèmes des femmes et des homosexuels, c’est une révolution qui vient.

         Votre article semble dater de l’automne 2006 quand les aveugles ronronnant ne voyaient rien venir, et que Holland avait eu la riche idée de permettre de s’inscrire au PS par internet pour participer à la désignation du candidat à l’élection présidentielle, ce qu’avaient fait un grand nombre de militants de l’UMP.
         Je vous laisse deviner pour qui ils avaient voté.


      • COLRE COLRE 14 février 2009 23:26

        Holland avait eu la riche idée de permettre de s’inscrire au PS par internet pour participer à la désignation du candidat à l’élection présidentielle, ce qu’avaient fait un grand nombre de militants de l’UMP. 

        fantasmes… smiley

        pouah, permettre au peuple et aux pauvres de s’inscrire à un parti de gauche, c’est vraiment risible pour Alexandre… Alors qu’une bonne et grosse carte à 100 euros minimum pour tout le monde, ça c’est de gauche ! :O)

        c’est sûr que ça filtre ! vous avez d’autres bonnes idées comme ça ?


      • Alexandre 15 février 2009 01:24

         COLRE,
        Je n’ai pas parlé du montant des cotisations au PS (20 euros c’est déja trop cher pour certains chomeurs), mais de la possibilité qui a été donnée de participer au vote pour la désignation du (en fait de la) candidat à l’élection présidentielle sans avoir participé à aucune réunion de parti, simplement en justifiant d’une inscription sur internet faite dans les semaines précédentes.
         Les partisans de Fabius avaient fait remarquer timidement que ça auraient été bien si les nouveaux adhérents avaient eu l’obligation de se présenter au moins à une réunion.
         Evitez de déformer trop les propos quand vous répondez. Cela nuit à votre crédibilité.


      • COLRE COLRE 15 février 2009 10:11

        Alexandre,

        Votre façon de distribuer les bons points de la crédibilité confirme l’arrogance condescendante qui filtre de bout en bout de votre commentaire.

        Vous avez parfaitement le droit de vous encarter au NPA (en quoi êtes-vous alors concerné par le PS ?) et de vous gausser des "coquetteries sociétales" qui font pourtant le quotidien de dizaines de millions de personnes.

        Votre vision ultra-conventionnnelle de la politique de papa a été celle qui nous a menés dans le mur de la crise actuelle, mais cela ne semble pas du tout entamer votre auto-crédibilité ni vous mener à une prise de conscience de vos propres fautes de jugement.


        Quant à la foi que vous portez aux propos de Fabius, ça montre à quel point vous êtes le jouet des manipulations de ce maître en stratégie interne et en forfaitures électorales dans son propre fief. Je peux vous assurer que les "nouveaux adhérents" ont plus que très largement participé aux réunions de section : il a même fallu pousser les murs.
        Renseignez-vous mieux avant avant de relayer les rumeurs.


      • Alexandre 15 février 2009 11:12

         COLRE,

         C’est vous qui faites une faute de raisonnement, je n’ai pas parlé de tous les nouveaux adhérants, mais d’un certain nombre. D’ailleurs comment se fait-il que Ségolène Royal n’ait obtenu que 50% des voix à l’élection au secrétariat du parti alors qu’elle en avait près de 70% pour la candidature à la présidentielle ?
         Parmi les nouveaux adhérents, la plupart étaient sincères, ils n’étaient souvent que le produit de la campagne "pipole" menée par les médias de droite pour imposer sa candidature contre Sarkozy. C’était du pain béni pour lui.

         Et puis tout cela est accessoire. Je ne l’ai évoqué que pour répondre au petit Alexandre qui faisait de de la baisse du nombre d’adhérents depuis cette période un argument pour qu’il devienne une antenne de gauche de l’UMP.

         Les problèmes sociétaux sont le quotidien de tous les Français mais ils ne doivent pas être le principal, et parfois seul, combat d’une politique de "gôôche". En outre ils sont très facilement récupérables par le libéralisme, quand ils ne le servent pas. ( cf la récupération de la partie sociétale de mai 68).


      • COLRE COLRE 15 février 2009 12:19

        Alexandre, 

        je n’ai pas parlé de tous les nouveaux adhérants, mais d’un certain nombre

        En fait, vous n’avez parlé ni de "tous" ni "d’un certain nombre". Ce n’est pas à vous que j’apprendrai que le message manipulateur n’est pas dans le texte mais dans l’intertexte et le contexte. Vous avez laissé entendre, très explicitement, que les adhésions sur internet avaient été prises d’assaut, jusqu’à qques semaines avant le vote, par l’UMP qui avait voté pour SR. "La preuve" : ils ne venaient pas aux réunions, cf. Fabius…
        Tout cela est faux.

        Et puis il y a bcp d’autres approximations pratiquement mensongères dans vos posts.

        Ainsi, par ex., "les nouveaux adhérents" (là, c’est bien "les", dites-vous, pas "des"…, n’est-ce pas) qui n’étaient que "le produit de la campagne pipole de droite", organisé par Sarko, bien sûr…

        C’est faux, encore une fois, tout simplement. En plus d’être méprisant. Vous regardez la vie politique par le tout petit bout de la lorgnette, vous devez trop lire le Figaro ou les sondages d’Opinion Way.

        Vous devriez savoir que les autres candidats du PS n’auraient sans doute même pas passé le premier tour… Jospin, il nous l’a déjà fait. Fabius qui ne dépasse pas les 19% dans l’électorat, même de gauche !! qui passe pour ce qu’il est : un opportuniste, brillant, certes, mais sans convictions, un coup libéral, un coup étatique, un coup européen, un coup noniste… Quand à DSK, il n’aurait pas tenu 3 mois sous les coups de boutoirs de l’hallali médiatique, où l’on aurait été recherché toutes ses petites corruptions plus ou moins enterrées, sans même parler de ses pbs avec les femmes qui disent non…
        Entre DSK et Bayrou : y a pas photo. Quant à l’électorat populaire, revenu à gauche et qui a voté pour Royal, vous croyez qu’il aurait voté pour DSK ?! smiley

        Vous êtes complètement à côté de la plaque. Sarkozy qui avait pris en main l’ensemble des médias était pratiquement imbattable. Seule, Royal aurait eu une chance si elle avait été un tant soi peu épaulée par "son" parti qui, au lieu de cela, a tout fait pour l’abattre. Pour eux, il valait mieux Sarko que Ségo ! un comble…


      • Alexandre 15 février 2009 14:05

         CORLE,

         En bref : Comparez ce que vous dites de Fabius avec ce qu’on disait de Mitterand avant 81 : c’était bien pire.

         Il a cependant été élu, sur son programme et non sur sa personne. Heureuse époque.


      • COLRE COLRE 15 février 2009 15:32

        Heureuse époque où une certaine discipline de parti entraînait l’adhésion de tous derrière celui qui avait été désigné pour la candidature !! Même Emanuelli en 94/95 était prêt à se mettre en ordre de bataille derrière Delors !! vous vous rendez compte ? Delors… comment le parti a-t-il pu tomber si bas qu’il ait préféré NOUS faire subir Sarko plutôt que de se mettre avec discipline derrière la candidate désignée !! 

        Je ne leur pardonnerai jamais cette trahison irresponsable et croyez bien que je ne suis pas la seule. Je connais un tas d’électeurs socialistes qui ne voteront pas socialiste la prochaine fois. Ça va être une déroute aux Européennes.

        Oui, heureuse époque où la haine irrationnelle envers une personne ne prenait pas le pas sur le programme socialiste…

        (mais Mitterrand, c’était qd même autre chose que Fabius, ce petit technocrate)


      • Alexandre 15 février 2009 16:17

         COLRE,

         Un conseil : Trouvez une photo de vous qui vous met plus en valeur.


      • COLRE COLRE 15 février 2009 16:38

        Vous avez honte de votre aïeul ?!… vous n’avez pas tant changé que ça, vous savez… 
        smiley


      • joelim joelim 15 février 2009 18:52

         Je ne me sens pas visé par votre qualificatif de" vieux réac "

        Vous avez raison, d’ailleurs çà ne s’adressait pas particulièrement à vous. Et il est vrai que l’article est plutôt stéréotypé.

        Néanmoins je trouve que quand on donne un avis tranché négativement sur un article, on peut aussi se fendre d’une ébauche d’argumentation (je ne vise personne en particulier). Et si possible autre que l’âge de l’auteur. smiley 


      • abdelkader17 14 février 2009 12:19

        D’idéologie le ps n’en à plus guère, la seule idéologie restante est le suivisme (économique et politique) libéralisme débridé et politique étrangère calquée sur les dessins hégémoniques de l’impérialisme Americain.
        Le Ps sombre lentement tel le titanic, parce qu’il à trahit les aspirations des classes dominés l’électorat populaire qui faisait sa force préferant l’orignal à la pâle copie.


        • Serge Serge 14 février 2009 12:24

          Merci pour " un ramassis de conneries"...cela élève le débat à un très,très haut niveau !
          Je maintiens quand même mon propos car votre explication va tout à fait dans ce sens...Quelle différence de politique entre un PS social-démocrate et l’UMP ?
          Les ralliements des Besson et autres et leurs discours pour se justifier confirment mon point de vue...un PS comme vous le souhaitez leur permettrait un retour aux manettes pour le diriger !


          • joelim joelim 14 février 2009 16:02

             Quelle différence de politique entre un PS social-démocrate et l’UMP ? 

            En théorie (c-à-d quand ce sont des gens valables et pas des vélléitaires à la DSK), des réformes progressives vers un monde plus juste, rationnel et humain. L’UMP, c’est exactement l’inverse, quel que soit le contenu de leurs beaux discours.

            Mais vous prônez probablement une 3e voie plus ou moins révolutionnaire ? Comme je vous comprends. Il y aurait des postes d’apparatchik à prendre (pour superviser l’application du dogme), et çà serait marrant de détruire au travers de l’arrêt brutal de l’économie la vie tant des classes moyennes que des classes à faible revenu. Il faudrait être stupide pour croire qu’une majorité de Français pourrait se rassembler sur ce type de programme. 


          • Le Nouvel Hebdo 14 février 2009 12:25

            Abdelkader, vous insinuez que le PS s’apprête à disparaître. Or, je ne crois pas que le jeu politique français ne se résumera un jour à l’affrontement entre un parti de gouvenrement et un parti de luttes, populiste et ancré à gauche. Le PS visera toujours, sous une autre forme certes, mais vivra.


            • abdelkader17 14 février 2009 13:40

              à l’heure actuelle aucune offre politique à gauche ne peut satisfaire, le parti socialiste est un parti sans idéologie, ni repère parce qu’ayant trahit sa matrice intellectuelle, la conversion de ses cadres au néoliberalisme reniant ainsi d’un trait de plume les idées qui les structuraient à précipiter le déllitement de ce parti créant ainsi une caste d’opportunistes politiques.
              Je ne dis pas qu’il disparaitra mais sans les forces populaires desquels il s’est progressiment coupé durant ces trente dernières années, il ne peut plus se considérer comme un parti de gauche.


            • Le Nouvel Hebdo 14 février 2009 12:32

              Tout d’abord, je tiens à signaler mon accord avec Olga quand elle dit que le PS deviendra une sorte de Parti Démocrate américain.
              Serge, la différence entre un PS social-démocrate et l’UMP sera la même que celle qui subsite actuellement entre ces deux partis. Le PS n’est plus un parti socialiste, tout du moins, il n’a pas mis en oeuvre lors de ses dernières expériences gouvernementales une politique pouvant se réclamer du socialisme. Le socialisme du PS français n’est un qu’un socialisme d’apparence.


              • Mouche-zélée 15 février 2009 12:55

                Le Nouvel Hebdo

                Instructif comme commentaire.
                Renseignez-vous près de politologues Français spécialistes des USA et des politologues US spécialistes de la France :

                TOUS s’entendent pour dire que le parti démocrate Américain reste très à droite de l’UMP, c’est IN-COM-PA-RA-BLE  smiley

                Mitterrand a gagné les élections en ayant un programme très à gauche, c’est vrai qu’il a viré très mal au bout de 2 ans et a su faire passer ce qu’aucun gouvernement de droite n’aurait pu faire ...

                Si le PS vire à droite il s’assure de perdre en 2012, il faut compter sur les effets de la crise économique qui marque les esprits, 5 ans de Sarkozy également .


              • snowballing snowballing 15 février 2009 13:28

                Renseignez-vous près de politologues Français spécialistes des USA et des politologues US spécialistes de la France :

                TOUS s’entendent pour dire que le parti démocrate Américain reste très à droite de l’UMP, c’est IN-COM-PA-RA-BLE


                J’ai plutôt l’impression que ces même politologues spécialisés se gardent en général bien de vouloir transposer de façon simpliste notre culture politique sur celle des USA. Je vois surtout dans ce que vous dites le succès de l’entreprise de com’ de l’UMP qui voudrait faire croire qu’ils sont finalement du même bord que les vainqueurs des dernières élections américaines. Et puis, le "Tous s’entendent pour dire", on dirait vraiment du FoxNews.


              • Mouche-zélée 15 février 2009 17:42

                snowballing

                Au lieu de contester ceci ou cela renseignez vous un peu smiley


              • nervyoko nervyoko 14 février 2009 13:32

                 Le PS comme la droite ne sont pas assez integres pour gouverner, ce ne sont que des politiques d’habillage du système économique. Ils ne sont que les gardiens qui sont soumis à une élite qui dirige et nous , nous ne sommes que du bétail.
                je croyais au ps avant, plus maintenant, j’ai ouvert les yeux ! Aucune partie politique n’est assez digne de gouverner la France, s’ils avaient ne serait ce qu’une seule once de courage et d’intégrité, ils dénonceraient le système et les institutions, ils montreraient leurs systèmes pervers, dénonceraient la politique mondiale, la FED, l’oms omc , le CEE, le FMI etc. Il nous faut un nouveau souffle qui ne soit pas corrompu par l’argent. Et oui C’est le diktat Argent qui nous gouverne et non pas les représentants du peuple ! Donc que cela soit du ps ou de la droite, c’est kif kif bourrico, c’est l’emballage rouge ou bleu mais le contenu est toujours aussi pourri, la monnaie !


                • jacques jacques 14 février 2009 13:48

                  Votre analyse se base sur le fait que la gauche radicale votera toujours pour le moins pire.Sauf si la gauche radicale arrive à devancer le PS ce qui n’est pas du tout impossible.Rappeler vous le sort de la SFIO.


                  • nervyoko nervyoko 15 février 2009 10:05

                    @ Jacques,

                    bonjour,

                    Non, l’analyse que je fais n’est pas basé sur une quelconque position de vote, c’est juste un constat amer.

                    Aujourd’hui le clivache gauche droite, ne signifie plus rien. La politique, elle même peine à exister, il suffit de voir à quel niveau nous sommes tombés. Le changement de veste radical des ex gauches, et cette politique de poudres aux yeux (de merde pour être plus précis )où nous sommes en présence d’un "péteux" qui ergote pour des réformes super utiles .
                    Il y a la crise et le "Haut talon" fait des réformes débiles avec son gouvernement sur la télé, la presse, l’education où il est en train de tout détruire ! Soit c’est de l’amateurisme, soit c’est un plan superbement défini de fachos !

                    Demande à un gardien de parking de faire des réformes, je suis sûr qu’il ferait mieux par rapport à la crise !

                    Quand je pense à ce "Brillant Economiste" de gauche , président du FMI, et qui ne dénonce pas l’existence même du FMI qui pratique un véritable chantage sur les pays en difficulté , ça me fait gerber ! Mais j’oubliais, c’est un membre du célébre groupe Bilderberg ! connar d’élite !


                  • saint_sebastien saint_sebastien 14 février 2009 14:30

                    Malgré une forme impressionante le fond de ce torchon ne vaut pas la reflexion d’un môme de moins de 10 ans...

                    tout ça va aller direct à droite, qul gachi de compétences...


                    • joelim joelim 14 février 2009 16:16

                       @Saintséb : quelle sportivité dans la répartie... quelle finesse des arguments...

                      Ne vaudrait-il pas mieux se relire avant de parler de torchon pour le travail des autres ? smiley 


                    • Mouche-zélée 14 février 2009 17:54

                      A force que le PS devienne un parti de droite tous ses électeurs historiquement de gauche vont déserter ce "parti de gauche" .

                      Le PS est encore on ne peut plus divisé, il y a les "pragamatiques" qui s’agenouillent vers un libéralisme néo-cons et qui veulent nous jouer le valse des étiquettes et nous endormir .
                      Dans ce cas, je ne vois vraiment plus du tout ce qui différencie le PS du MoDem à part l’étiquette sur le paquet.

                      Il ne nous reste plus que le NPA pour être de gauche, notez-bien que le NPA a connu un triplement de ses adhésions hors période électorale, là où UMP et PS en ont perdu smiley
                      Ce qui n’est pas mauvais au moins pour le rajeunissement de nos politiques éléphantesques et grotesques.

                      Quand j’entends J.Lang mettre le mot génocide Arménien entre parenthèses, il est clair qu’il ne regarde même pas que ce génocide a été reconnu par l’ONU .
                      50% d’un peuple déporté ou tué, 1,5 million de personnes sur 3 millions ce n’est pas rien .
                      Aurait-il osé le faire avec d’autres génocides intouchables ?


                      -Le PS veut survivre, qu’il vire TOUS ses éléphants, qu’il passe le relais comme la LCR a su le faire .
                      -Rama Yade s’est sauvée du PS, y aurait-il un lien de cause à effet entre éléphants qui se refilent les postes entre-eux et son départ du parti ?

                      - Luc Besson c’est pas mal non plus et significatif ....

                      - Le monde a viré à droite (même Obama n’est pas un type de gauche je vous signale, incomparable avec nos notions), c’est donc pour cela que le PS virerai à droite ?

                      Puis quand ça virera à gauche le PS fera pareil, avec toujours un temps de retard à l’allumage ...
                      Très intelligent ces orientations en pleine crise et après les années noires du Sarkozysme, très dissuasif pour tout électeur, le PS se préparerait-il à continuer de prendre des claques...
                      Ou peut être est-ce un deal direct avec l’UMP, possible, pour être aussi suicidaire ...

                      Je suis en train de recenser le nombre de gens du PS qui virent vers une idéologie de droite, ils sont très très nombreux, il suffit de regarder sur internet et sur AgoraVox .


                      Ce sont les PREMIERS détracteurs du NPA, forcément la LCR était la première à dire (à raison) que le PS était de moins en moins à gauche ...

                      Forcément, ils reprennent les thèses Sarkozystes pour les valider telle la taxe professionnelle  smiley


                      • Terminatux 14 février 2009 18:30

                        Cher camarade,
                        Ne faites pas comme s’il n’y avait rien entre le PS et le NPA ?
                        Que faites-vous du PCF, de LO, du PG, des Alternatifs, de MARS... ?
                        Oui il y a de quoi faire à la gauche du PS, mais le NPA n’est pas seul et il doit le comprendre.


                      • Mouche-zélée 14 février 2009 19:38

                        Je suis tout à fait d’accord !

                        Entendre des gens du PS de droite m’horripile tout simplement .
                        Nous avons tout le monde qui se met sur le dos du NPA en ce moment, de la droite UMP d’agora vox jusqu’au PS .

                        J’en ai simplement un peu marre de voir une seule cible d’où qu’ils soient, à croire que TOUS préfèrent le FN...
                        Si la LCR n’a jamais voulu d’alliances avec le PS c’est parce que la LCR savait la quantité de Sarkozystes de gauche qu’il y a au PS .


                      • Denis Szalkowski Denis Szalkowski 15 février 2009 07:48

                        @Mouche-Zélée

                        Toujours à raconter des contre-vérités et de grosses anneries ?

                        En tout cas, merci pour le lien qui nous a amené un traffic assez étonant. smiley Vous êtes adorable.


                      • Mouche-zélée 15 février 2009 12:31

                        Denis

                        Quelles grosses conneries ?

                        C’est une réalité connue de tous, venez donc dans ma ville rencontrer mon député maire et les citoyens, nous en reparlerons après . (bonne chance)  smiley

                        Tant mieux pour la fréquentation de votre site, je l’ai transmis à tellement de gens comme "cas d’école".


                        C’est une merveille, plaindre un Dupont Aignant (de droite) pour descendre Besancenot (de gauche) c’est balaise ...
                        La comparaison que vous faites est absurde en plus, dupont aignant est entré en dissidence de l’UMP, alors que Besancenot a rénové un vieux parti ....
                        Besancenot a triplé ses adhérents, Dupont aignant ne s’est pas récupéré tout l’UMP en triplant les adhérents  smiley

                        Ne me remerciez pas pour la fréquentation, c’est bien naturel, tout le monde passe voir cette curiosité de la même façon qu’ils vont dans un cirque regarder la femme à barbe , ha ha ha  smiley

                        Attali est encore un cas d’école, il est tellement de gauche que nous trouvons son livre même sur les blogs de l’UMP .

                        Il faut dire qu’ ATTALI est lui aussi un cas d’école :

                         

                        Selon l’émission Complément d’enquête du 10 mars 2008 sur France 2, il aurait aussi fait visiter le Palais de l’Élysée à Nicolas Sarkozy après avoir reçu une lettre dans laquelle ce dernier aurait expliqué qu’il voulait devenir Président de la République.

                         


                      • Mouche-zélée 14 février 2009 17:57

                        Le Jordy de la politique Alex Joubert

                        Il faut faire attention petit, si tu veut faire une carrière politique tu la démarre avec de sacrées casseroles, c’est peut être aux casseroles qu’on reconnait un homme politique ....  smiley


                        • Terminatux 14 février 2009 18:23

                          Cher camarade,
                          J’ai compris de votre analyse que vous pensiez que seul un rapprochement du PS vers le centre (voire carrément la droite la plus dure, un peu à la manière du SPD allemand ou du New Labour anglais) serait à même de les amener à diriger le pays, en reccueillant l’adhésion d’une majorité de la population.

                          Je vous cite : "La mutation du Parti Socialiste vers la social-démocratie, inévitable si il souhaite accéder au pouvoir, ne se réalisera certainement pas sous la direction de Martine Aubry, qui depuis le début de son mandat, a réorienté le PS à la gauche de l’échiquier politique".

                          Cette analyse repose sur un axiome qu’on nous ressort depuis assez longtemps maintenant. Cet axiome voudrait que le capitalisme soit un horizon abolutment indépassable et que toute tentative venant d’un parti de promouvoir une autre logique que celle du profit est vouée à l’échec.

                          Cette logique n’a aucun sens. En effet on n’a bien vu que la mutation sociale-démocrate des partis socialistes européens traditionnels n’a fait que les affaiblir. Le SPD par exemple s’est pris une jolie rouste en Hesse et risque de récidiver aux éléctions législatives. Le New Labour lui aussi est en perte de vitesse alors qu’il a complètement adopté les thèses libérales. Le parti démocrate italen quand à lui est presque réduit au néant. Ainsi presque tous les partis sociaux-libéraux européens ont perdu les dernières éléctions nationales dans leur pays respectif.

                          Ce phénomène est facilement explicable par le fait que les élécteurs cherchent à présent des alternatives au modèle libéral responsable de la crise économique. Or, les élécteurs ont bien vu que le social-libéralisme n’est que la pâle copie de ce système et, que souvent les partis sociaux-libéraux prennent l’initiative de mesures ouvertement antisociales. (ex : Les réformes Hartz qui empiètent sur les droîts des chomeurs et qui ont été adoptées grâce au SPD) Les élécteurs ne sont pas idiots. Ils ont bine pris conscience que le renoncement social-libéral est aussi responsable des crises économiques et sociales. La seule chance pour que le PS puisse continuer à exister est donc qu’il prenne en compte cette nouvelle donne. Le PS doit donc se réaffirmer comme en étant un parti réellement socialiste ou s’apprêter à perdre, petit à petit, toute son influence sur la vie politique française.


                          • Pie 3,14 14 février 2009 18:55

                            Est-ce un article de Alfie ?
                             Décidément ce gamin est précoce.


                          • abdelkader17 14 février 2009 19:05

                            Parti socialiste, parti desormais rallié à l’ordre de la domination bourgeoise.


                            • jaja jaja 14 février 2009 22:37

                              la gauche islamique qui nous ramage sans cesse leur rancoeur de leur triple defaite electorale.

                              Plutôt que vous ramage elle aurait mieux fait de vous plumage... smiley


                            • timiota 15 février 2009 00:19

                              Votre article essaye de tirer l’extrapolation la plus simple possible à partir de la situation actuelle :
                              Que le PS assume son côté social démocrate (malgré Aubry prise à contre pied, malgré Bayrou d’irais-ja aussi) ; un jour ou l’autre.

                              C’est bien essayé... Mais c’est lidée d’extrapolation que je réfute : l’histoire begaye mais pas là où on l’attend.

                              Si on prend le mot idéologie à la lettre, il faut qu’il y a un logos, des idées, voire un idéal.

                              Or la seule logique redistributive améliorée de sociaux démocrates, qui serait pourtant déjà bien mieux que ce qu’on a, pour quelques millions de gens, cette logique redistributive, donc, risque de patiner sur la grande pente savonneuse qu’est la monté de l’irresponsabilité EN SOI. Je prétends que les techniques à elles-seules, introduisent un sacré quota d’irresponsabilité, et que faute d’une chamanisation du monde, la prise qu’à le langage politique sur celui-ci est faible. trois fois hélas à l’heure des difficultés écologiques.

                              Ecoutez "les prêcheurs de l’apocalypse" le 19 février à la télé, je ne sais pas si ça a bien un rapport avec le livre de Kervasdoué, mais vous verrez que la règle de trois n’est plus, et pas seulement quand Darcos est sommé de la faire au tableau. Que la compréhension "simple" des choses est un leurre croissant : C’est la prise sur le réel qui se distancie à travers les outils, jusqu’à la distortion et l’irresponsabilité. 
                              En guadeloupe, quel besoin de nommer des médiateurs pour 350 000 habitants quand un préfet sur place , tel le missi dominci, doit très très bien savoir qui fait quoi et qu’est-ce qui bout ? Si ce n’est que les maillons irresponsables se sont multipliés, et pas seulement au sommet, mais de façon systèmique sur la chaine.

                              En masse, cela prolétarise (en non "paupérise" : le cadre prolétarisé existe , c’est , par définition, celui qui a perdu son savoir-faire ou son savoir-vivre)..

                              Je n’ai pas de vraie solution, sauf à demander à chacun qu’il admette qu’il forge son être et son savoir-vivre avec les autres. Faire revivre Montaigne chez tous n’est pas simple dans le monde de Berlusconi ... Mais les techniques de l’internet ont nu bout de ce potentiel. Alors ..


                              • timiota 15 février 2009 00:27

                                PS

                                J’appelle "Outil" tant notre, langagen nos ordinateurs (extériorisation technique complète) que nos "mnémotechniques" qui en découlent.
                                Donc en général : Ce qui formatte notre disque dur à petit feu, tel le langage, sa grammaire. C’est ce formattage dans sa version moderne, en ce qu’il induit une révérence au chiffre, au tableau excel, à la dernière dépêche d’agence, qui cause des dérives.
                                Une dérive de la capacité de tabler et d’administrer accéléra un certain génocide. 
                                Le Kach de 1929 coincide lui avec l’avènement du téléphone, qui accéléra le placement des ordres en bourse. Depuis le téléphone, le seul instrument qui permeit cette accélérationdes flux bidirectionnels a été l’internet, qu fit sa bulle en 2001, et a introduit un porte-à-faux de nouveau type entre monde et représentation (pas forcément plus grand qu’avant, cela ne se quantifie pas aisément).

                                Cela ne m’empeche pas d’aimer la machine à laver, le frigo et la médecine moderne !




                                • Yena-Marre Yena-Marre 15 février 2009 10:06

                                  Bonjour Timiota , 
                                   
                                  Vous fumez quoi , elle a l’air bonne ! ;-p Il est temps de défragmenter votre disque dur smiley


                                • Laurent_K 15 février 2009 05:50

                                  Bonjour Alex (oui,pour moi, c’est le milieu de journée ici)

                                  Votre article est exact dans son ensemble mais à l’instar de nombreux commentateurs, je relève les sous-entendus de la phrase "La mutation du Parti Socialiste vers la social-démocratie, inévitable si il souhaite accéder au pouvoir,".

                                  Il est impossible actuellement d’être élu si son programme est perçu comme trop marqué d’un côté ou de l’autre mais tout laisse à penser que cela change.

                                  1. La crise actuelle est très grave et durable (jetez un oeil sur l’excellent article de Forest Ent de jeudi dernier, c’est l’analyse la plus rigoureuse que j’ai vu jusqu’ici tous médias et toutes langues confondues). Le nombre de personnes affamées au sens propre du mot va exploser. Cela profite politiquement aux extrêmes,
                                  2. Comme le souligne un autre commentaire, la social-démocratie prennait déjà des raclées partout en Europe avant cette crise. Elle a perdu toute crédibilité aux yeux de l’aile gauche de l’opinion et sans cet apport, les voix du centre ne suffisent pas à gagner les élections.

                                  Une mutation encore plus prononcée vers la droite est donc probablement le moyen le plus sûr pour que le PS rejoigne dans l’histoire la SFIO ou le PCF.


                                  • Blé 15 février 2009 07:17

                                    Qu’est-ce qui ferait qu’un individu regardant le P.S de l’extérieur pourrait suciter son adhésion à ce parti ?

                                    Quand un certain ministre P.S à virer pour l’économie de marché en 1983 ?

                                    Quand un autre ministre P.S.a dit "que l’état ne pouvait rien faire pour sauver une usine" ?

                                    Quand le P.S a plus privatisé en quelques années que la droite ?

                                    Quand le P.S a multiplié les maisons d’interims ?

                                    Quand le P.S a créé le R M I pour pallier à la misère mais rien faire pour lutter contre la misère ?j’ai beaucoup de respect pour madame Aubry car elle ramasse un parti en miettes. Les éléphants de ce parti se sont largement servis pour faire carrière. Kouchner, Lang, Besson, Straus Khan, Hollande, le mammouth, et bien d’autres qui ont gardés leur fauteuil comme d’autres gardent leur portefeuille. Le peuple ? Mais quel peuple ? Y a t-il un peuple en France en dehors des bobos ? Ces hommes égotistes ont décridibilisé le P.S pour de longues années auprès des travailleurs et des travailleuses. Si ces derniers se tournent vers le N P A , le P.S. ne peut que s’en prendre à lui même. Ce parti a trahi en pensant que de toute façon la gauche se résumait au P.S. en dehors d’eux point de salut. Grave erreur !!!


                                    • frédéric lyon 15 février 2009 08:30

                                      Bonne analyse.

                                      Le PS est en effet encalminé dans une confusion politique et idéologique et doit, pour s’en sortir, assumer pleinement son attachement aux valeurs démocratiques de la Social-Démocratie.

                                      Quant à l’extrème gauche, au mieux elle rassemblera 5 % des électeurs, au pire elle en rassemblera 8 ou 10% et jouera à gauche le rôle de diviseur que le FN a joué à droite il y a quelques années. Le risque est globalement assez faible, car pour jouer ce rôle de diviseur des voix de la gauche de manière efficace, il faudrait que les fascistes d’extrème gauche soient capables d’atteindre les scores du FN au temps de sa splendeur, soit environ 20 % des voix.

                                      C’est hors de leur atteinte.

                                      Il faut donc que le PS cesse de faire élire les fascistes rouges du PC ou de Besancenot, en leur apportant ses voix au second tour, lorsque le candidat du PS est arrivé en troisième position au premier tour.

                                      Les candidats de l’extrème gauche fasciste, PS et NPA, n’auront pas souvent l’occasion de se placer en position de se maintenir aux second tour et on pourra donc éliminer ces parties de la vie politique démocratique, où ils n’ont strictement rien à faire. 
                                       
                                      Tous les candidats du PS qui militent pour la poursuite de la confusion entre la gauche démocratique et les fascistes d’extrème gauche, Ségolène Royal en tête, devront être éliminés lors de la procaine campagne présidentielle, au besoin en présentant des candidats démocrates au premier tour de cette élection, BK ou DSK par exemple. 


                                      • chmoll chmoll 15 février 2009 08:59

                                        les socialos m’font penser à un rond point,priorité a gauche, et ça tourne en rond

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