Article bien écrit, informatif, mais trop faux pour qu’on y souscrive.
Une phrase comme « L’économie de nos démocraties ne saurait survivre sans entretenir des régimes totalitaires dont le rôle est de maintenir un bas niveau de ressources des populations chargées de l’exploitation des matières premières et, pour une part grandissante, de notre alimentation. » est une colossale connerie. C’est occident qui nourrit le monde et spécialement le tiers monde, pas le contraire. Et le gros de l’approvisionnement en matière première de l’occident ne provient pas de « régimes totalitaires ». Si les régimes totalitaires étaient aussi efficaces que vousle croyez pour exploiter le peuple, il n’y aurait que ça sur la planete ! Ce n’est pas ce qu’on observe : l’économie de marché est beaucoup plus efficace pour écraser les prix que le plus féroce esclagagiste dictatorial !
De même, cette négation de l’efficacité des murs est une autre monumentale connerie. C’est bien à cause de son efficacité que le rideau de fer était chiant !
La seule chose exacte, c’est qu’un mur ça ne suffit pas. D’une façon ou d’une autre, faut bien se farcir « l’emmerdeur » à cause de qui ont a construit le mur (celui qui est dehors qu’on ne veut pas voir entrer ou ... celui qui est dedans qu’on ne veut pas laisser sortir ! ). On négocie, on capitule, ou on l’écrase, mais d’une façon ou d’une autre faut bien traiter le problème. Un mur ne permet que de gagner du temps, ce qu’on fait de ce temps est crucial.
Le risque, c’est de surestimer l’efficacité (pourtant réelle) du mur et de négliger de traiter le problème. C’est vrai gros risque, que la France a payé cher en 1940.
Il est vrai qu’Israël et les USA prennent ce risque. C’est le seul point qui sauve l’article